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Le Parisien, le 12/11/2019
Par Adèle Coupaud, correspondante à Istanbul (Turquie)
Très remonté contre l’Europe, et la France en particulier, le président turc use du rapatriement forcé de prisonniers comme d’un moyen de pression.
La Turquie a commencé lundi à renvoyer vers leurs pays d’origine les djihadistes étrangers, dont des Européens, détenus dans ses prisons. Cette mesure, brusquement annoncée la semaine dernière, vise à faire pression sur l’Europe dans un contexte de fortes tensions avec Ankara.
Est-ce la première fois que la Turquie renvoie des djihadistes ?
Non. D’après Ankara, 7600 « terroristes étrangers » ont déjà été renvoyés chez eux ces dernières années, mais de façon concertée avec les pays concernés. Désormais, la Turquie affirme que les expulsions auront lieu, quand bien même leur pays d’accueil n’en voudrait pas ou leur aurait retiré la nationalité.
Le gouvernement turc affirme qu’il détient encore 1200 membres du groupe terroriste État islamique, pour la plupart arrêtés sur le sol turc en tentant de rejoindre la Syrie ou en la fuyant. Un chiffre auquel s’ajoutent 287 membres de l’EI échappés des prisons kurdes pendant l’offensive militaire turque au nord de la Syrie le mois dernier, qu’Ankara affirme avoir rattrapés.
Pourquoi cela arrive maintenant ?
La Turquie semble avoir perdu patience face à une Europe jugée moralisatrice et peu compatissante vis-à -vis d’elle, le pays accueillant le plus de réfugiés au monde. Les critiques de l’offensive lancée par Erdogan le mois dernier contre les Unités de protection du peuple (YPG), les forces kurdes alliées des Occidentaux pour vaincre les djihadistes de l’EI en Syrie, a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
Ankara est lassée de gérer les djihadistes des autres. « La Turquie n’est pas un hôtel pour les membres de Daech », répète depuis deux semaines le ministre turc de l’Intérieur. Ce ras-le-bol s’étalait en lettres grasses dans la presse quotidienne ce mardi, au lendemain du début des renvois : « Tout le monde reprend ses membres de Daech » ; « Maintenant à vous de vous en soucier ».
L’annonce de ces expulsions intervient aussi au moment où le président Recep Tayyip Erdogan exhorte l’Occident à financer la construction de nouvelles villes dans le nord de la Syrie où il veut reloger 2 des 3,6 millions de Syriens réfugiés sur son sol. Le renvoi des djihadistes apparaît donc comme un nouveau levier de pression pour Ankara, qui menace déjà depuis plusieurs semaines d’«ouvrir les portes» aux migrants désireux de rejoindre l’Europe.
Qui sont exactement ces djihadistes ?
Difficile de savoir si les djihadistes « réexpédiés » font partie de ceux fraîchement arrêtés en Syrie ou s’il s’agit de détenus antérieurs. Les dirigeants turcs se gardent bien de donner des détails sur le profil des expulsés, laissant les pays européens imaginer des afflux massifs.
Si elle a expulsé lundi trois djihadistes, un Américain, un Allemand et un Danois, le renvoi prochain de 11 Français est en cours d’organisation d’après le ministère turc de l’Intérieur.
La France est-elle particulièrement visée ?
C’est peu dire que la France n’est pas dans les petits papiers d’Ankara. Après son soutien absolu aux YPG, la censure du salut militaire des footballeurs turcs au Stade de France, la Une du Point qualifiant Erdogan d’« éradicateur », le chef de la diplomatie turque a reproché lundi à Paris de ne pas avoir participé à ses réceptions diplomatiques pour la fête nationale turque du 29 octobre.
Selon lui, la France vivrait mal de n’avoir réussi à « établir un Etat terroriste » kurde dans le nord de la Syrie, affirmant : « Ces actes puérils sont le résultat de leur déception. »
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