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Ouest-France, le 10/05/2016
Editorial
En 1963, la Communauté économique européenne (CEE), ancêtre de l’Union européenne (UE) et la Turquie signèrent un accord d’association, dit accord d’Ankara, encore en vigueur. En 1963, la Communauté économique européenne (CEE), ancêtre de l’Union européenne (UE) et la Turquie signèrent un accord d’association, dit accord d’Ankara, encore en vigueur. .| Reuters
Henri Froment-Meurice (*)
En 1963, la Communauté économique européenne (CEE), ancêtre de l’Union européenne (UE) et la Turquie signèrent un accord d’association, dit accord d’Ankara, encore en vigueur.
En 1987, la Turquie, voulant aller plus loin, déposa une demande d’adhésion. Toutefois, ce ne fut qu’en 2005 que débutèrent les négociations. Elles portent sur trente-cinq chapitres, dont quatorze ont été ouverts et un seul clôturé.
En novembre 2015, l’afflux de migrants syriens en Turquie a conduit l’Union européenne, non seulement à lui accorder une aide de six milliards d’euros, mais aussi à relancer le processus d’adhésion par l’ouverture d’un nouveau chapitre, le 33 (dispositions budgétaires). Ainsi tout se passe comme si, à condition certes de satisfaire aux critères de l’État de droit, la Turquie était qualifiée pour devenir membre de l’UE.
Mais la Turquie est-elle un État ayant l’identité européenne ? La réponse est non. Non, certes pas seulement au motif que sa population est de religion musulmane, mais tout simplement parce que son modeste ancrage sur la rive européenne du Bosphore ne suffit pas à en faire un État d’Europe.
En fait, la Turquie est bel et bien un État d’Asie. Or, l’Union européenne n’a pas à être installée hors d’Europe. Admettre la Turquie serait donner à notre UE des frontières communes avec ces pays d’Asie que sont la Syrie, l’Irak, l’Iran, l’Arménie, la Géorgie.
L’Union européenne agirait donc beaucoup plus sagement en mettant formellement fin aux négociations d’adhésion, mais tout en renforçant, sur la base de l’accord d’association, ses relations avec la Turquie et en n’oubliant surtout pas que ce puissant État est membre de l’Otan et concourt ainsi à notre sécurité.
L’UE doit accroître son aide
Cet engagement doit amener l’UE, d’une part, à accroître son aide financière à Ankara pour l’aider à accueillir les migrants syriens, d’autre part, à développer commerce et investissements. Actuellement, la croissance turque, bien qu’en baisse, n’en est pas moins à +4 %. Environ 60 % de son commerce se fait avec l’Europe, d’où viennent trois quarts des investissements directs étrangers. La France, qui n’est que le septième investisseur étranger en Turquie, pourrait faire bien davantage.
Certes, à pareil engagement l’on peut objecter que le président Erdogan multiplie les infractions aux droits fondamentaux et aussi que les Kurdes – 20 % de la population – ne jouissent pas d’une véritable autonomie, ce qui les conduit à commettre des actes terroristes provoquant de dures répressions.
Là , les Européens doivent faire comprendre au président turc que les aspirations des Kurdes à davantage d’autonomie soulèvent beaucoup de sympathie en Europe, d’autant qu’actuellement des milices kurdes s’engagent courageusement dans des combats au sol contre Daech.
Mettre fin au processus d’adhésion à l’UE ne doit nullement être interprété comme une rupture avec la Turquie. Celle-ci doit demeurer un partenaire important de l’UE. Elle nous offre un grand marché, un pays aux innombrables sites culturels et touristiques, elle contribue à la sécurité et à la stabilité au Proche-Orient. Bref, à condition de se parler franchement, Union européenne et Turquie ont de bonnes raisons pour développer leur association.
(*) ancien ambassadeur de France.
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