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Le Monde, le, 19/09/2015
Marie Jégo
Le Turkish Stream doit permettre à Moscou de contourner l’Ukraine pour approvisionner l’Europe en gaz naturel
Incapables de s’entendre sur le projet de gazoduc Turkish Stream, la Turquie et la Russie ont gelé leurs pourparlers en vue de sa construction.  » L’installation du tube n’ayant pas eu lieu dans les temps, nous ne pouvons plus envisager sa mise en service en décembre 2016 « , a prévenu Alexandre Medvedev, directeur général de la société Gazprom Export, lors d’une conférence de presse à Moscou, lundi 14 septembre.
Annoncé en grande pompe par Vladimir Poutine lors de sa visite à Ankara le 1er décembre 2014, le projet de gazoduc Turkish Stream devait compenser l’abandon du tracé South Stream, soit la branche méridionale de l’approvisionnement gazier russe vers l’Europe, en complément du Nord Stream qui traverse la mer Baltique.
Une ristourne en guise d’appât
Chère à Gazprom, la construction de cette  » tenaille gazière  » visait à alimenter l’Europe en gaz russe tout en contournant l’Ukraine, de manière à éviter les conflits autour du transit gazier comme ceux qui opposèrent Moscou et Kiev en 2006 et en 2009.
Mais le chantier du South Stream – un tube d’une capacité de 63 milliards de mètres cubes par an, soit l’équivalent des volumes achetés par le Vieux Continent et transitant par l’Ukraine – a été bloqué par l’Union européenne, qui reproche au géant gazier russe de ne pas respecter les règles de la concurrence.
C’est après ce refus européen que Vladimir Poutine s’est tourné vers Ankara, proposant de doubler la capacité d’un gazoduc déjà existant, le Blue Stream, qui alimente les foyers turcs en gaz russe. Le nouveau tube, baptisé Turkish Stream, devait être composé de quatre branches, chacune d’une capacité de 15,7 milliards de mètres cubes. Mais à peine le tracé a-t-il été dessiné – sous la mer Noire jusqu’à la ville de Samsun (nord), puis sur terre jusqu’à la frontière gréco-turque – que les pourparlers se sont embourbés.
Officiellement, le gel des discussions est à mettre sur le compte de la situation interne en Turquie, où des élections législatives anticipées doivent avoir lieu d’ici au 1er novembre.  » Nous ne pouvons pas avancer dans les négociations en ce moment. La Russie conditionne la ristourne promise sur le gaz au projet du Turkish Stream. Or, pour nous, il s’agit d’une question à part « , a expliqué récemment à la presse Sefa Sadik Aytekin, ministre turc de l’énergie.
En décembre 2014, la Turquie, deuxième plus gros client de Gazprom après l’Allemagne, avait obtenu une réduction de 10,25 % sur les 30 milliards de mètres cubes de gaz achetés annuellement à Moscou. Les Russes utilisent désormais cette ristourne comme un appât pour forcer la main des Turcs. Mais Ankara refuse de financer la construction des quatre tuyaux sous la mer, dont le coût est estimé à 11, 6 milliards de dollars, jugeant qu’un seul suffit.
Projet politique pour le Kremlin
Avant tout, le Turkish Stream apparaît comme un projet politique concocté par le Kremlin pour faire échec aux injonctions de la Commission européenne, bien décidée à lutter contre le monopole de Gazprom, et pour faciliter le contournement de l’Ukraine.
Vouée à devenir une plate-forme de premier plan pour l’acheminement du gaz (venu d’Iran, d’Azerbaïdjan, du Turkménistan) et du pétrole (Irak), la Turquie est investie dans un autre projet, le Tanap, un gazoduc transanatolien de 2 000 kilomètres qui transportera du gaz, dès 2019, depuis le gisement offshore de Shah Deniz en Azerbaïdjan, via la Géorgie et la Turquie, jusqu’à la frontière avec la Grèce et la Bulgarie.
Ses partenaires du Caucase et d’Asie centrale (Azerbaïdjan, Turkménistan) ne voient pas d’un très bon Å“il la construction du Turkish Stream.
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