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Le Monde, le 04.09.2015
A Kuçukkuyu, dans l’ouest de la Turquie, un garde-côte distribue de l’eau à des migrants syriens qui n’ont pas réussi à atteindre l’île grecque de Lesbos, jeudi 27 août.
« L’humanité échouée », ou « kiyiya vuran insanlik » en turc : c’est le mot-clé accompagnant les premières images sur les réseaux sociaux de cet enfant de 3 ans, dont le corps a été retrouvé avec celui de son frère sur une plage près de la station balnéaire de Bodrum, au bord de la mer Egée.
Mercredi matin 2 septembre, ce sont plusieurs corps qui se sont échoués non loin d’Akyalar, dernier village sur la pointe de la baie de Bodrum. En face du village, la ville grecque de Kos, sur l’île éponyme, est située à moins de cinq kilomètres. Aylan Kurdi, âgé de trois ans, était originaire de Kobané, ville du nord de la Syrie libérée de l’Etat islamique par les forces kurdes en janvier. Le cadavre de son frère de 5 ans, Galip, et de sa mère, ont également été retrouvés à proximité. Leur père, Abdullah, a survécu au naufrage.
C’est un pêcheur des environs qui a d’abord fait la découverte du corps du petit Aylan vers 6 heures du matin mercredi, avant d’alerter les autorités locales. Selon un porte-parole de la marine turque, deux embarcations, qui auraient pris le large séparément durant la nuit de mardi à mercredi depuis deux points de la rive, ont chaviré très peu de temps après leur départ.
Le premier bateau emportait dix-huit réfugiés syriens ; sept personnes se sont noyées, neuf ont été secourues par les gardes-côtes turques et deux manquent toujours à l’appel. La deuxième embarcation comptait six Syriens. Trois enfants et une femme sont morts, deux autres passagers ont pu rejoindre les côtes turques grâce à leur gilet de sauvetage.
Crise sans précédent
Selon les autorités turques, le nombre de passages depuis les rives turques vers la Grèce a considérablement augmenté ces derniers jours. Ankara estime à environ 2 000 par jour le nombre de personnes qui tentent désormais de passer la frontière maritime, qui constitue également la limite extérieure de la zone Schengen dans le sud-est de l’Europe.
Depuis le début de l’année, la marine turque aurait ainsi récupéré 42 000 personnes en détresse au large de ses côtes, dont 2 160 depuis une semaine et près de 500 personnes seulement depuis le 1er septembre. Pour le seul secteur de Bodrum, 96 réfugiés ont été sauvés des eaux depuis le début du mois de septembre, et treize personnes se sont noyées ou toujours portées disparues, selon Ankara.
La Turquie est en première ligne dans cette crise humanitaire sans précédent. Mercredi, le Conseil de sécurité nationale (MGK), institution militaro-civile présidée par le chef de l’Etat, regrettait  » l’approche inquiétante  » de l’Union européenne (UE) face aux flux de réfugiés, et exhortait l’Europe à agir  » sous l’angle des droits de l’homme « .
Flux détourné
Cet été déjà , Ankara avait annoncé avoir  » atteint sa capacité maximale d’accueil des réfugiés « , alors que la Turquie héberge désormais officiellement deux millions de réfugiés syriens – et certainement davantage.
Le ministre turc des affaires européennes, Volkan Bozkir, estimait en juillet à 5,3 milliards d’euros les coûts engendrés par cette crise humanitaire sur le budget turc, et déplorait les manquements de l’UE, dont les fonds promis à Ankara pour supporter le poids de la crise se faisaient toujours attendre.
Les Syriens, qui parviennent en Turquie par voie terrestre ou, pour les plus fortunés, par avion depuis le Liban notamment, n’ont pas besoin de visa pour pénétrer sur le territoire turc. Les réfugiés se dirigent ensuite soit vers les ports de la côte, soit vers Istanbul, la métropole turque concentrant à elle seule près d’un million de réfugiés en provenance de Syrie, qui s’y installent quelques semaines ou quelques mois, notamment dans les quartiers périphériques comme Esenyurt, sur la rive européenne de la ville.
De là , la plupart vont tenter la route de l’Europe depuis la ville d’Edirne, à la frontière bulgare, ou encore depuis les ports de la mer Egée vers les îles grecques. La construction d’un mur par les autorités bulgares, toujours en cours, a détourné une partie du flux de réfugiés en direction de la Grèce, désormais favorisée par les réseaux de passeurs.
Ceux-ci sont notamment bien implantés sur les réseaux sociaux, grâce auxquels ils recrutent des candidats à l’exil sur les nombreux groupes Facebook proposant le voyage, dans des conditions plus ou moins difficiles selon les tarifs. Un passage depuis Bodrum jusqu’à l’île de Kos s’élève aujourd’hui au moins à 1 000 euros par personne, voire 2 000 ou 3 000 euros sur des embarcations réputées plus sûres et moins encombrées. Les embarcations chargées de réfugiés croisent à quelques mètres les ferries qui assurent la liaison régulière entre Bodrum et Kos. Pour les touristes, ce voyage dure moins d’une heure, pour environ trente euros.
(Intérim.)
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