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La Croix, le 30/10/2018
Malo Tresca
Depuis l’été 2016, Ankara n’a cessé d’étendre son influence – politique, militaire, économique, humanitaire – sur la région sous contrôle rebelle du nord syrien.
Un moyen pour elle d’affaiblir les Kurdes, tout en espérant peser à terme politiquement dans les tentatives de résolution du conflit.
Enseignement du turc dans les écoles, implantation d’entreprises privées, reconstruction d’infrastructures, renforcement de liens commerciaux déjà étroits… Ces dernières années, la Turquie n’a cessé d’étendre son influence – économique, militaire, politique, humanitaire – sur la région frontalière, sous contrôle rebelle, du nord de la Syrie.
Une emprise qui s’est surtout amplifiée à partir de 2016, à la faveur d’une opération militaire conjointe menée par les troupes turques et par leurs supplétifs syriens contre Daech d’une part, et contre les combattants kurdes, d’autre part.
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« Ils avaient alors délogé, à l’issue de l’opération “Bouclier de l’Euphrate” les djihadistes des villes de Jarablos (au nord du pays), avant de reprendre, au début de l’année, avec l’opération” Rameau d’olivier”, l’enclave kurde d’Afrine, [au nord d’Alep, NDLR] », explique Jean Marcou, professeur à Sciences-Po Grenoble et titulaire de la chaire Méditerranée-Moyen-Orient.
Depuis, la Turquie a maintenu des soldats et des membres des services de renseignement dans la région, et continue de soutenir la police locale. « Outre sa présence militaire, Ankara cherche – et parvient relativement bien jusqu’ici – à se créer des réseaux d’allégeance dans une région où elle n’avait pas de base sociale évidente : elle propose par exemple des services médicaux aux familles, qui s’en trouvent alors redevables », souligne Didier Billion (1), chercheur à l’Institut de recherche internationale et stratégique (Iris).
Volonté de « management »
Une « stratégie d’influence » qui témoigne bien, selon le spécialiste, de la volonté du pays de « s’implanter autrement – via l’aide humanitaire, ou les services publics… – que par la seule force armée, qui pourrait être amenée à se retirer si elle ne bénéficie pas par exemple à terme de mandat international dans la région ».
« Alors que la Turquie avait affirmé au départ qu’elle ne voulait pas conquérir ces territoires mais y empêcher l’installation d’organisations terroristes, on voit bien qu’il y a désormais une véritable volonté de management d’Ankara là-bas », poursuit Jean Marcou.
« Celle-ci consiste d’abord à rétablir un certain nombre de services – gaz, réseaux… – qui ne fonctionnaient pas dans ces zones, puis de s’impliquer dans la vie quotidienne des habitants, via des structures essayant de représenter les populations locales », précise ce dernier.
Des institutions étatiques se sont en effet implantées dans la région. À Jarablos, le principal hôpital arbore des portraits du président Recep Tayyip Erdogan. Et la ville est éclairée par un réseau électrique installé par Ankara.
Un projet similaire, encore embryonnaire, est en cours d’exécution à Azaz – à la frontière – par AK Energy, une entreprise privée turque. Selon Mohammad Hamdan Keno, président du conseil local, Ankara aurait par ailleurs aidé le conseil de la ville à y paver des routes, à rénover des mosquées ou à réhabiliter des salles d’écoles abîmées par les combats.
Un triple intérêt
« On voit aussi apparaître des investissements de plus long terme, avec par exemple le renforcement du système éducatif ou le projet de création d’une université », ajoute Jean Marcou. Fournitures par la Turquie de livres, de cartables, d’ordinateurs, d’imprimantes… En guise de reconnaissance, le conseil de la ville d’Azaz a même introduit l’enseignement du turc dans le cursus scolaire destiné aux 18 000 élèves de la ville et de ses environs.
Quel est l’intérêt d’Ankara à s’implanter durablement dans la région ? « Il est triple, répond Didier Billion. Il pourrait d’abord permettre à terme à la Turquie de peser dans la future solution politique, tout en empêchant par tous les moyens l’autonomisation des zones kurdes. Enfin, les Turcs espèrent pouvoir constituer une sorte de zone démilitarisée, sécurisée le long de la frontière, vers laquelle ils pourraient faire repartir une partie des 3,5 millions de réfugiés présents sur leur sol… ».
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