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Le Monde, le 08/02/2106
Par Marie Jégo (Istanbul, correspondante) et Alain Salles
L’offensive de l’armée syrienne sur Alep, avec le soutien de la Russie, donne de nouvelles inquiétudes aux Européens, déjà bien en peine de contenir les arrivées de réfugiés sur les côtes grecques. La Turquie, qui héberge 2,5 millions de réfugiés syriens, est confrontée à une nouvelle vague de migrants depuis qu’un déluge de feu s’est abattu sur l’ancienne capitale économique de la Syrie.
Plus de 30 000 réfugiés sont actuellement massés dans des conditions très précaires du côté syrien de la frontière, à Bab Al-Salama et à Azaz. Médecins sans frontières (MSF) a distribué plus de 200 tentes, mais il manque des hébergements, de l’eau et des équipements sanitaires, a fait savoir son chef de la mission en Syrie, Muskilda Zancada.
La Turquie va-t-elle accueillir ces nouveaux réfugiés ?
Seuls les réfugiés les plus vulnérables sont autorisés à passer côté turc. Le point de passage vers la Turquie est resté hermétiquement fermé tout le week-end. « La Turquie a atteint les limites de sa capacité à absorber les réfugiés », a expliqué, dimanche 7 février, le vice-premier ministre, Numan Kurtulmus.
« En fin de compte, ces gens n’ont nulle part ailleurs où aller. Soit ils mourront sous les bombes, et la Turquie se contentera de regarder comme le reste du monde, soit nous ouvrirons nos frontières ».
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a pourtant assuré qu’aucun réfugié ne serait refoulé. Mais il s’est bien gardé de préciser quand les Syriens pourraient entrer en Turquie.
Cette situation met Ankara en difficulté, car, sur les 2,5 millions de réfugiés recensés, 300 000 seulement sont hébergés dans des camps. Les autres sont livrés à eux-mêmes, et des centaines de milliers d’enfants syriens, non scolarisés, sont utilisés comme petites mains dans les champs ou dans les ateliers.
La Turquie n’est guère pressée d’ouvrir la porte. M. Erdogan veut croire qu’il est encore possible de créer, au nord de la Syrie, la zone de non-survol aérien qu’il appelle de ses vœux depuis 2013. Les réfugiés pourraient s’y installer. « Avec l’argent des donateurs, nous pourrions rapidement bâtir une ville à l’intérieur de la Syrie », a expliqué le chef de l’Etat turc samedi. Mais les Etats-Unis n’ont jamais pris au sérieux ce projet de zone de sécurité, qui, désormais, ouvrirait un conflit avec la Russie, militairement active en Syrie.
L’Europe est-elle prête à aider Ankara à accueillir les réfugiés syiens ?
Samedi, la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, avait appelé les Turcs à leur devoir « moral, sinon légal, de non-refoulement » en laissant entrer les Syriens fuyant les bombes à Alep. Cet appel entre en contradiction avec les appels récurrents des Européens à empêcher les réfugiés syriens de venir dans l’UE depuis la Turquie.
La chancelière allemande, Angela Merkel, est arrivée lundi 8 février à Ankara afin de veiller à l’exécution du plan d’action signé le 29 novembre entre l’Union européenne et la Turquie pour endiguer le flux des réfugiés. Pour la chancelière, Ankara est la clé de la résolution de la crise.
Mme Merkel s’est dite « horrifiée » par « les souffrances humaines » des Syriens bloqués à la frontière syro-turque. Elle a également dénoncé les« bombardements, notamment du côté russe » sur Alep.
Aux côtés du premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, elle a fait savoir que lui et Mme Merkel étaient tombés d’accord pour « mieux coopérer » contre les filières de passeurs et faciliter le travail de l’agence européenne aux frontières Frontex.
Ankara et Bruxelles ont signé à la fin de novembre un « plan d’action » qui prévoit une aide européenne de 3 milliards d’euros aux autorités turques en échange de leur engagement à mieux contrôler leurs frontières et à lutter contre les passeurs. L’Italie bloquait le lancement de ce plan, mais ces réticences ont été levées après la rencontre à Berlin de Matteo Renzi et d’Angela Merkel, fin janvier. « Ces 3 milliards sont destinés à aider les réfugiés pour qu’ils restent sur place », explique-t-on à Paris.
Le flux de migrants venant de Turquie diminue-t-il ?
Bruxelles veut davantage de résultats, comme l’a souligné le commissaire à l’élargissement, Johannes Hahn, samedi à Amsterdam. « Le plan d’action a été conçu il y a plus de deux mois et nous ne voyons toujours pas de diminution significative du nombre de migrants », a-t-il déploré. « Il n’y a pas assez d’engagements. On a besoin qu’ils accélèrent », expliquait une source française, à l’issue du tête à tête entre François Hollande et Angela Merkel, dimanche à Strasbourg.
L’objectif des Européens est de faciliter la reconduite des migrants économiques, directement de Grèce, vers la Turquie. Vendredi, Athènes a accepté de reconnaître la Turquie comme un « pays sûr ».
Cela devrait faciliter la mise en œuvre de l’accord de réadmission réciproque qui existe entre les deux pays, mais qui n’a guère été utilisé, en raison de leurs relations conflictuelles. Il s’agit de permettre le renvoi des migrants qui ne viennent pas de Syrie, d’Irak ou du Pakistan, directement des îles grecques.
« Frontex a dans son mandat de raccompagner les migrants qui ne peuvent prétendre au statut de demandeurs d’asile. Il faut ralentir les flux et rendre leurs traitements plus rapides », affirme une source élyséenne.
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