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Ce lieu est symbolique de l’histoire turque
www.slate.fr – 23/02/2015
Des tanks de l’armée turque, à la frontière turco-syrienne, le 29 septembre 2014. REUTERS/Murad Sezer
Dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 février, les forces armées turques ont pénétré en territoire syrien, à 30 kilomètres de la frontière, où se trouve une enclave sous souveraineté turque.
Celle-ci abritait la tombe du grand-père du fondateur de la dynastie ottomane dont la garde, assurée par les unités d’élite turques, n’avait pas été relevée depuis onze mois.
L’intervention a eu pour objectif de récupérer la dépouille de Suleiman Shah afin de la transporter ailleurs en Syrie, dans un endroit plus sécurisé. Un soldat a été tué «accidentellement» selon les déclarations officielles. Les installations de la base détruites, le drapeau turc retiré. L’opération se serait faite en concertation avec l’armée syrienne libre (ASL) et les forces kurdes (YPG) qui ont libéré Kobané que les chars turcs ont dû traverser.
Il est probable que des frappes de la coalition anti-Etat islamique avaient préparé le terrain pour permettre aux forces turques d’accéder et d’entrer dans l’enclave.
Trois jours auparavant, Necdet Ozel, le chef d’état major turc avait eu une réunion commune avec la coalition dirigée par les Etats-Unis.
Damas a qualifié d’«agression flagrante» l’intervention turque. Symbole national des débuts de l’empire ottoman, cette poche turque en territoire syrien était une source de grande vulnérabilité pour Ankara, comme le racontait Ariane Bonzon en octobre 2014.
Ce ne sont que quelques centaines de mètres carré en plein désert syrien avec au centre une tombe ottomane. L’enclave est gardée par des soldats turcs (vous pouvez voir des photos sur Google Map et des photos d’archives d’Associated Press).
Ce lieu saint et la petite garnison qui veille sur la tombe pourraient être l’objet de représailles de la part des djihadistes depuis que, jeudi 2 octobre, le parlement turc a autorisé l’armée à mener des opérations contre l’EI en Syrie et en Irak (298 voix pour et 98 voix contre).
Ci-gît le grand-père du fondateur de l’empire ottoman
Venant d’Asie centrale, les tribus turques ne se sont pas tout de suite installées en Turquie. Elles ont circulé pendant près de cinq siècles entre l’Iran, l’Irak et la Syrie.
Suleyman Shah est le chef de l’une de ces tribus. Fuyant les Mongols, il se serait, selon une légende, noyé dans l’Euphrate en 1236 avant d’être enterré sur place. C’est Osman, son petit-fils qui, quittant la Syrie, remonte vers le nord et jette les bases de ce qui va devenir l’empire ottoman.
Au XIXe siècle, le sultan Abdülhamid II veut rendre hommage à son ancêtre. Il règne toujours sur la Syrie et fait donc ériger un turbe là où Suleyman Shah est enterré.
Avec la Première Guerre mondiale et la dislocation de l’empire ottoman, la Syrie –tombe de Suleyman Shah comprise– est sous administration puis sous protectorat français. Le nouvel homme fort de la Turquie, Mustafa Kemal, veut en finir avec l’héritage ottoman.
«Mais, raconte le politiste Soner Cagatay dans un article consacré à cette tombe, l’attrait de Suleyman Shah se révèle trop puissant pour que même Ataturk y résiste. Ce sera l’unique fois où il adoptera le passé ottoman: il insistera pour que la Turquie conserve la propriété de la tombe de Suleyman Shah. La France acquiesce et accorde à la Turquie la souveraineté territoriale sur cette enclave par un traité en date de 1921.»
En 1946, la Syrie devient indépendante. Le turbe de Suleyman Shah reste propriété d’Ankara.
Historiquement et symboliquement, le lieu revêt un certain sens pour les Turcs qui n’en ont pourtant souvent découvert l’existence que très récemment, à l’occasion de la tension turco-syrienne de ces derniers mois. Ils ne savent en général pas, par exemple, que la tombe actuelle n’a rien à voir avec l’originelle.
En effet, en 1973, lors de la construction d’un barrage sur l’Euphrate, il a été décidé de déplacer la dépouille de Suleyman Shah en amont dans le gouvernorat d’Alep, afin que la tombe ne soit pas recouverte par la montée des eaux due au barrage.
http://www.slate.fr/story/92863/tombe-syrie-turquie#xtor=RSS-2
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