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Les Echos, le 13/02/2020
Par Yves Bourdillon
Le président turc, Recep Erdogan, a lancé des accusations sans précédent contre la Russie à propos de son implication en Syrie. Moscou et Ankara y ont des intérêts divergents mais parvenaient jusqu’ici à éviter tout affrontement.
Ce n’est pour l’instant qu’une guerre des mots, mais les canons ne sont pas loin. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a lancé mercredi des accusations sans précédent contre Moscou à propos du conflit syrien. Les deux parties essayaient jusqu’ici d’éviter de s’affronter, même diplomatiquement, dans cette guerre civile, bien que Moscou y soutienne le régime dont Ankara souhaite la chute. Mais ce bel ordonnancement d’ingérences, illustré par un « accord de désescalade » parrainé par la Russie et la Turquie en 2018, est menacé par l’offensive de Damas à Idleb, dernier bastion des rebelles djihadistes.
Accusations réciproques
Recep Erdogan a dénoncé la participation de Moscou au « massacre de civils » aux côtés des forces syriennes et a dénoncé les « promesses qui ne sont pas respectées ». Moscou a répliqué en accusant la Turquie de ne rien faire pour « neutraliser les terroristes à Idleb ». L’armée turque s’est déployée au nord-ouest de la Syrie pour y liquider les positions des Kurdes syriens alliés aux indépendantistes kurdes en Turquie.
Recep Erdogan a en outre menacé mercredi de frapper « partout » le régime syrien en cas de nouvelle attaque contre les forces turques, deux jours a près un bombardement syrien qui a tué cinq soldats turcs sur le territoire syrien. Il a aussi adressé un ultimatum à Damas : ses forces doivent se retirer d’Idleb d’ici à la fin du mois, faute de quoi l’armée turque l’y contraindrait en faisant « tout ce qui est nécessaire, sur terre et dans les airs ». Damas a qualifié les menaces turques de « déclarations creuses et ignobles ne pouvant provenir que d’une personne déconnectée de la réalité ». L’offensive de Damas depuis deux mois à Idleb, avec l’appui de l’aviation russe, inquiète Ankara, car elle pourrait provoquer un nouvel exode de réfugiés vers le territoire turc, à quelques kilomètres de là . Près de 700.000 personnes ont déjà fui la région. La Turquie hébergerait environ 3,7 millions de Syriens dont l’intégration commence à être difficile.
Incident entre soldats syriens et américains
La situation est d’autant plus volatile que parallèlement, les Etats-Unis sont encore impliqués en Syrie. S’ils ont retiré l’essentiel de leurs troupes interposées entre la Turquie et les forces kurdes en Syrie, pour y laisser le champ libre à l’armée turque, à la suite d’une décision de Donald Trump en octobre dernier, ils ont maintenu une présence, légère, dans le Nord-Est pétrolier, dans la région de Qamishli. Où a eu lieu mercredi un incident sans précédent entre une patrouille américaine et des forces du régime, qui s’est soldé par la mort d’un soldat syrien.
Les Etats-Unis agissent officiellement en Syrie dans le cadre d’une coalition entre pays arabes et occidentaux contre les terroristes de Daech. Mais les principaux acteurs internationaux dans le conflit n’en demeurent pas moins, et de loin, Ankara et Moscou.
Frapper à Idleb
Signe de leur volonté de limiter les risques de dérapages après les déclarations des derniers jours, le chef de la diplomatie turque a annoncé l’envoi dans les prochains jours d’une délégation en Russie pour essayer de trouver une solution à la crise d’Idleb. Ankara a d’ailleurs affirmé jeudi midi qu’il allait frapper à Idleb des djihadistes, conformément aux voeux de Moscou.
Le risque d’un conflit direct entre la Turquie et une Syrie soutenue par la Russie demeure faible, tant les deux parties auraient à y perdre. Une surenchère menant à une guerre entre la Turquie et la Russie (les deux pays avaient évité de justesse un affrontement après qu’un chasseur russe avait été abattu par l’aviation turque, en 2015) semble encore plus improbable. Mais l’Histoire est faite aussi d’accidents.
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