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Le Figaro, le 28/02/2020
Par Nicolas Barotte
À la demande de la Turquie, le Conseil de l’Alliance atlantique s’est réuni pour des «consultations».
La solidarité a une limite. Dans la crise qui l’oppose à la Syrie et la Russie, la Turquie n’a obtenu vendredi qu’une déclaration de principes de la part de ses «alliés» de l’Otan. Ankara avait demandé la convocation dans l’urgence d’une réunion du Conseil de l’Alliance au titre de «l’article 4» du traité. Celui-ci permet à l’un des membres de demander «des consultations» lorsque son «intégrité territoriale, son indépendance politique ou sa sécurité est menacée». Après la mort de 33 de ses soldats dans la province d’Idlib, la Turquie voulait faire monter la pression et adresser un signal à Moscou, acteur clé de la région. Elle s’est aussi subitement souvenue qu’elle avait des alliés militaires.
«Les alliés ont exprimé leurs sincères condoléances» à la Turquie, a déclaré Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’Otan, à l’issue de la réunion vendredi matin. «La réunion d’aujourd’hui est un signal clair de solidarité», a-t-il insisté en rappelant que la Turquie était particulièrement affectée par le conflit dans la région, que ce soit en raison «d’actes terroristes» commis contre elle ou par l’accueil de «millions de réfugiés» sur son territoire. Mais au-delà des mots apparemment compatissants, il n’est pas question d’aller plus loin.
Les propos de Jens Stoltenberg soulignent le soutien a minima des alliés envers la Turquie.
Guillaume Lasconjarias, chercheur associé à l’Ifri
«L’Otan continue de soutenir la Turquie pour sa défense aérienne. Cela lui permet de se protéger contre la menace d’une attaque de missiles tirés depuis la Syrie», a-t-il ajouté comme seul signe concret d’une solidarité purement défensive. Les soldats turcs sont tombés sur le sol syrien. Il a aussi mentionné le déploiement d’avions de renseignement Awacs qui patrouillent dans l’espace aérien turc. L’appui de l’Otan est volontairement limité dans l’espoir de favoriser une logique de désescalade dans la région. La Turquie est elle aussi responsable des tensions. Le secrétaire général s’est contenté d’appeler «la Russie et le régime de Bachar el-Assad à cesser les combats et les attaques aériennes aveugles» et à «respecter pleinement le droit international». Il a condamné le bombardement des populations civiles.
«Les propos de Jens Stoltenberg soulignent le soutien a minima des alliés envers la Turquie», observe Guillaume Lasconjarias, chercheur associé à l’Ifri. Au sein de l’alliance militaire, le cavalier seul d’Ankara et son offensive en Syrie ont été sévèrement critiqués. L’Otan avait été mise devant le fait accompli lorsque Ankara avait visé les milices kurdes en Syrie, celles qui ont combattu avec les Occidentaux les groupes djihadistes au Levant. Lors du dernier sommet à Londres en décembre, le président français Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel et le premier ministre britannique Boris Johnson avaient fait part de leurs désaccords au chef de l’État turc Recep Tayyip Erdogan. La réunion n’avait pas permis de dénouer la crise. La Turquie est devenue un partenaire encombrant pour l’Alliance. Mais sa situation géographique en fait aussi un acteur clé.
Dans son double jeu avec l’Otan, la Turquie est une habituée de l’article 4, qu’elle a déjà invoqué deux fois dans le passé récent: en juin 2012, après qu’un avion turc a été abattu par l’aviation syrienne et en juillet 2015 après l’attentat terroriste de Suruç. Pour Guillaume Lasconjarias, Ankara ne pourra guère aller plus loin pour requérir l’appui de ses alliés et surtout pas invoquer l’article 5, qui fait appel à la solidarité militaire. «Il n’y aurait pas de consensus parmi les 29 États-membres pour la soutenir», dit-il.
Les frappes contre les soldats turcs ont été attribuées à la Syrie. Mais l’ombre de la Russie plane évidemment. Moscou détient la suprématie aérienne dans le ciel syrien. Les alliés de l’Otan ont donc saisi l’occasion de rappeler à la Turquie qu’elle avait joué un jeu ambigu avec Moscou en souhaitant acquérir des systèmes russes de défense antiaérienne S-400. Les États-Unis ont invité vendredi Ankara à voir «la Russie telle qu’elle est vraiment» et à renoncer à son projet. L’acquisition par la Turquie de ces systèmes fragilise la défense commune de l’Otan. Mais en l’occurrence, Ankara voudrait se passer de l’avis de ses alliés.
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