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Le Monde, le 13/11/2017
Par Marie Jégo (Istanbul, correspondante)
Moscou a choqué Ankara en invitant les Kurdes syriens du PYD à des pourparlers à Sotchi.
Des Kurdes à Qamichli, dans le nord-est de la Syrie, le 27 septembre. DELIL SOULEIMAN / AFP
Le président turc Recep Tayyip Erdogan était attendu lundi 13 novembre par son homologue russe Vladimir Poutine à Sotchi, dans le sud de la Russie. La rencontre entre les deux présidents, la cinquième depuis le début de l’année, vise à aplanir leur désaccord croissant au sujet des Kurdes syriens du Parti de l’union démocratique (PYD), que la Russie protège et que la Turquie veut combattre à cause de ses liens avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit en Turquie), en guerre contre l’Etat turc depuis 1984.
Le malaise a surgi quand Moscou a annoncé son intention d’organiser, le 18 novembre à Sotchi, un « congrès du dialogue national syrien » avec la participation de trente-trois organisations politiques, dont le parti Baas de Bachar Al-Assad, l’allié indéfectible des Russes, ainsi que le PYD syrien.
Ce projet de réunion a d’emblée été écarté par la coalition de l’opposition syrienne, la principale force de l’opposition à Bachar Al-Assad, réticente à s’engager dans un processus « sans le parrainage des Nations unies ». De nouveaux pourparlers s’ouvriront à Genève le 28 novembre, cette fois-ci sous l’égide de l’ONU. De la rencontre de Sotchi, il n’est plus question, le Kremlin assure qu’elle a été reportée.
Très mauvais œil
L’idée d’une conférence sur la Syrie où les Kurdes du PYD auraient été invités a donné des sueurs froides à la partie turque. « Nous avons tout de suite formulé nos objections », a expliqué Ibrahim Kalin, le porte-parole du président turc, dimanche 5 novembre, assurant que la rencontre aurait lieu plus tard et sans le PYD. « La Russie nous a assuré que le PYD n’y participerait pas », a précisé M. Kalin dans une interview à la chaîne turque NTV.
Le PYD, dont les combattants se sont illustrés dans le combat contre l’organisation Etat islamique (EI), contrôle une bonne partie du nord de la Syrie, au grand dam d’Ankara qui considère cette organisation kurde comme « terroriste ». Les autorités turques voient d’un très mauvais œil l’éventuelle émergence d’une région autonome kurde aux marches sud de leur pays, notamment dans la région d’Afrin qui jouxte la province turque du Hatay. « Nous sommes obligés d’attaquer Afrin, sinon nous allons perdre le Hatay », a expliqué récemment Ihsan Basbozkurt, un général à la retraite qui, en février 2015, avait dirigé les opérations d’évacuation de Syrie des reliques de Souleyman Chah, le grand-père du fondateur de l’Empire ottoman.
Malgré leurs divergences, notamment sur le sort de Bachar Al-Assad que Moscou veut maintenir à la tête de la Syrie tandis qu’Ankara réclame son départ, les présidents Poutine et Erdogan ont réussi, depuis un an, à coopérer pour trouver une solution au conflit.
Gains territoriaux
Le 12 octobre, la Turquie a déployé soldats et blindés dans la région syrienne d’Idlib pour mettre en place l’une des « zones de désescalade » prévues dans le cadre des accords signés à Astana entre la Russie, la Turquie et l’Iran. La région d’Idlib est contrôlée par Tahrir Al-Cham, une organisation djihadiste dominée par l’ancienne filiale d’Al-Qaida en Syrie, avec qui les Turcs ont pris langue pour installer leurs postes de contrôle sur le terrain. Mais aux yeux des Turcs, ce déploiement vise avant tout à encercler les milices kurdes YPG dans leur fief d’Afrin.
Obsédé par la perspective de gains territoriaux kurdes en Syrie, Ankara n’a de cesse de soupçonner le PKK et ses alliés de vouloir former un couloir jusqu’à la Méditerranée. Le président Erdogan et son chef d’état-major, Hulusi Akar, veulent une intervention de l’armée turque à Afrin afin d’empêcher les forces du PYD de gagner du terrain. Mais une telle opération est impossible sans le consentement de Moscou dont les soldats sont aussi présents dans la poche d’Afrin.
Pour le président Erdogan, qui a échoué à persuader les Etats-Unis de cesser leur coopération avec le PYD dans le cadre de la guerre contre l’EI, le fait que la Russie les soutienne est une sérieuse déconvenue.
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