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Le Monde, le 13/08/2015
Le cessez-le-feu en vigueur au Kurdistan turc a volé en éclats, le nord de la Syrie et le Kurdistan irakien sont menacés par l’Etat islamique
Depuis le 20 juillet, les frontières du Kurdistan, région divisée entre quatre pays, se recomposent. L’attentat qui a tué 32 militants prokurdes à Suruç, attribué par la Turquie à l’organisation Etat islamique (EI), a ouvert un nouveau cycle de violences. Aux premiers assassinats de policiers turcs revendiqués par le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui considère l’Etat turc comme le véritable responsable de ces attaques, ce dernier a répliqué par une vague de bombardements aériens. Il a frappé les bases arrière du PKK dans le nord de l’Irak puis sur le sol turc, causant près de 400 morts, selon Ankara. Le PKK, lui, a fait plusieurs dizaines de morts parmi les forces de sécurité, et semble contenir sa violence.
Cette ex-guérilla d’inspiration marxiste-léniniste a mué à travers la guerre civile qui a fait plus de 40 000 morts depuis 1984, puis un processus de paix engagé en 2012. Elle est devenue une organisation de contrôle des masses rendue incontournable par la crise actuelle. Le mouvement milite pour une reconnaissance des droits de la minorité kurde de Turquie et des modes de gestion participative locaux. En juin, le principal organe politique national kurde, le Parti démocratique des peuples (HDP), avait réussi à rassembler une partie des voix de la gauche turque, contribuant à la perte de la majorité absolue du Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur), une première en treize ans de règne de Recep Tayyip Erdogan.
En Syrie, le PKK et ses émanations locales ont assis leur pouvoir à la faveur de la guerre civile, en collaboration avec le régime du président Bachar Al-Assad. Les autres formations kurdes ont été écrasées. Un embryon d’Etat émerge tant bien que mal, ce qu’Ankara refuse.
La Turquie a annoncé sa volonté de créer, sur un pan de la frontière, une  » zone sécurisée  » destinée à des rebelles arabes syriens alliés. Elle a brièvement bombardé des positions de l’EI. Cette politique, fruit d’un accord avec les Etats-Unis, confond le PKK et l’EI sous le même vocable  » terroriste « , en donnant priorité à la lutte contre le premier. Elle met Washington en porte-à -faux, qui considère bien le PKK comme une organisation terroriste. Mais ce dernier s’est imposé comme le plus efficace de ses alliés au sol contre l’EI.
Dans le même temps, les autorités de la région autonome du Kurdistan irakien, qui s’accommodent de la présence des bases arrière du PKK dans ses montagnes, ont fait part de leurs craintes de voir les violences s’étendre en Irak. Depuis la fin des années 2000, le gouvernement de Massoud Barzani s’est rapproché d’Ankara. Il écoule sa production pétrolière en Turquie. Ses combattants, également alliés de Washington contre l’EI, ont à plusieurs reprises manqué d’entrer en confrontation avec les forces du PKK.
La région a fait figure d’îlot de stabilité en Irak depuis l’invasion américaine de 2003, malgré ses divisions entre nord et sud, qui avaient dégénéré en guerre civile entre 1994 et 1998. Elle a pris ses distances avec l’autorité de Bagdad, en déliquescence. M. Barzani cherche à être reconduit au pouvoir par une nouvelle extension de son mandat, arrivé à son terme il y a deux ans. L’instabilité politique est grande, alors que l’EI est à une cinquantaine de kilomètres d’Erbil, la capitale de la région.
Le Kurdistan iranien, où une émanation du PKK est active, paraît le plus stable de la zone. Le pouvoir centralisateur de Téhéran est critiqué, la région est pauvre et surveillée de près par l’appareil de sécurité iranien, mais les violences se sont faites rares. Une partie de la population bénéficie du commerce transfrontalier avec l’Irak.
Louis Imbert
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