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Le Monde, le 21/08/2015
Par Marie Jégo (Istanbul, correspondante)
La livre turque poursuivait, jeudi 20 août au matin, sa dégringolade face au dollar, franchissant la barre des trois livres pour un dollar, un décrochage à mettre au compte du blocage politique en cours à Ankara, sur fond de recrudescence de la violence, deux nouvelles attaques ayant frappé le pays, mercredi 19 août.
Des tirs et une explosion ont retenti mercredi aux abords du palais ottoman de Dolmabahçe, dans un quartier touristique d’Istanbul où se trouvent les bureaux du premier ministre, sans faire de victime. Les deux assaillants, membres du groupuscule d’extrême gauche DHKP-C, ont été interpellés. Lors d’un autre incident, entre des manifestants et des policiers à Esenler, un quartier européen d’Istanbul, un jeune homme de 17 ans a été tué.
Mercredi, huit soldats ont péri lors de l’explosion d’une mine au passage de leur convoi à Siirt, au sud-est de l’Anatolie. Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière subie par l’armée turque depuis la reprise, en juillet, des hostilités contre les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit en Turquie).
Déficit des comptes courants
Les rebelles kurdes ont déclaré la fin du cessez-le-feu en vigueur avec Ankara depuis 2013 après l’attentat de Suruç (à la frontière turco-syrienne) où 33 jeunes militants prokurdes sont morts dans une attaque suicide attribuée aux djihadistes de l’Etat islamique.En représailles, le PKK a assassiné deux policiers turcs, poussant Ankara à déclencher une vague d’attaques aériennes sur les positions des rebelles kurdes dans le nord de l’Irak et le sud-est de la Turquie.
Le retour de la violence ajoutée à l’incapacité de la classe politique à former un gouvernement pèsent sur la monnaie nationale. Au total, la livre turque a perdu 17 % de sa valeur face au dollar et à l’euro, depuis le début de l’année.
En raison d’une inflation élevée, 6,8 % en juillet, la banque centrale a choisi de laisser ses taux d’intérêts inchangés lors de la dernière réunion de son comité monétaire, mardi 18 août. Minimisant le risque qui pèse sur la stabilité financière, la banque centrale a indiqué qu’elle relèvera ses taux le jour où la Réserve fédérale américaine relèvera les siens.
Grevée par un fort déficit des comptes courants (6 % du PIB fin 2014), la Turquie est largement dépendante des apports de capitaux étrangers pour le financer. Si la Réserve fédérale décide de relever ses taux, à l’automne peut-être, le coup sera rude pour l’économie du pays.
Dans l’immédiat, la dépréciation de la livre turque alourdit de 3,82 milliards de dollars (3,43 milliards d’euros) la note à payer pour le gaz importé, selon Taner Yildiz, le ministre de l’énergie. Dépendante de la Russie et de l’Iran pour ses fournitures de gaz, la Turquie prévoyait d’importer 52,3 milliards de mètres cubes de gaz en 2015, soit une hausse de 9,6 % par rapport à 2014. M. Yildiz a promis que la hausse ne serait pas répercutée sur les factures de gaz des ménages et des industriels.
Le blocage politique qui pèse aujourd’hui sur l’économie du pays s’est installé peu après les élections législatives du 7 juin, quand le Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur), aux manettes depuis 2002, a perdu sa majorité parlementaire. Incapable de former un gouvernement de coalition, le premier ministre Ahmet Davutoglu a rendu son tablier au président Recep Tayyip Erdogan qui a confirmé, mercredi, l’imminence d’un nouveau scrutin législatif.
En l’absence de gouvernement d’ici au 23 août, le Parlement devrait être dissous et de nouvelles élections devraient être convoquées, probablement en novembre. Jouant sur la peur de l’instabilité auprès des électeurs, M. Erdogan espère que l’AKP retrouvera sa majorité parlementaire et pourra gouverner seul.
En attendant, cette incertitude détourne les investisseurs dont la Turquie dépend. La croissance est en berne (2,9 % en 2014) et le chômage atteint 11 % au niveau national mais 20 % chez les jeunes.
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