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Le Monde, 30/11/2016
Depuis qu’une ligne téléphonique directe a été établie entre le président russe et son homologue turc, les relations entre les deux pays se sont réchauffées, en dépit de l’épineux dossier syrien.
Au moment où les relations de la Turquie avec l’Union européenne (UE) battent de l’aile, le rapprochement russo-turc est à son zénith, à en juger par la fréquence avec laquelle le président Recep Tayyip Erdogan et son homologue, Vladimir Poutine, se parlent par téléphone. Un effet de la « ligne directe » récemment mise en place entre le palais de Bestepe à Ankara et celui du Kremlin sur les bords de la Moskova.
A deux reprises, les 25 et 26 novembre, les deux leaders se sont entretenus de la Syrie, leur principal sujet de contentieux, Moscou soutenant Bachar Al-Assad que les islamo-conservateurs au pouvoir à Ankara veulent voir partir.
Le premier appel téléphonique est venu, le 25 novembre, de M. Erdogan. Le numéro un turc voulait apprendre de la bouche de M. Poutine lui-même, si l’aviation russe était derrière l’attaque aérienne qui avait causé la mort de quatre soldats turcs et en avait blessé neuf autres, la veille, dans les environs d’Al-Bab, au nord d’Alep en Syrie.
L’attaque visait à « semer la zizanie entre les deux pays » avait expliqué le quotidien pro-gouvernemental Yeni Akit, le 25 novembre, décrivant « un piège »tendu à la Turquie. « Il s’agissait de susciter l’ouverture d’un troisième front », concluait le journal.
Ville stratégique soumise au joug de l’organisation Etat islamique (EI), la ville d’Al-Bab, « la porte » en arabe, est convoitée par les rebelles kurdes syriens, par l’armée syrienne au Sud et par l’armée turque qui épaule la rébellion syrienne anti-Bachar.
Voici trois mois que les troupes turques mènent au nord de la Syrie une opération militaire baptisée « Bouclier de l’Euphrate ». Une incursion qui n’a pu se faire sans l’aval de la Russie, maîtresse de l’espace aérien grâce aux missiles antiaériens S-300 et S-400 installés sur place.
Tant que l’infanterie turque ferraillait contre les Kurdes syriens en mal d’indépendance, ou chassait l’EI des territoires qui jouxtent la frontière turco-syrienne, Moscou ne trouvait rien à redire. En revanche, le projet nourri par Ankara de prendre Al-Bab était une ligne rouge pour la partie russe, soucieuse de ne pas affaiblir les positions de l’armée de Bachar Al-Assad sur la ville d’Alep, toute proche.
Samedi 26 novembre vit la réponse du maître du Kremlin arriver via la ligne directe. L’aviation russe n’a rien à voir dans le raid, lequel a été mené par les Syriens. « M. Poutine a confirmé que les appareils mêlés à cette attaque ne sont pas russes », a tenu à souligner le vice-premier ministre turc, Numan Kurtulmus, lors d’une conférence de presse, lundi 28 novembre à Ankara.
Une relation versatile
Le soulagement est grand côté turc. Un instant, on crut à une vengeance, d’autant que la date de l’attaque, jeudi 24 novembre, était loin d’être fortuite. Il y a un an, jour pour jour, la chasse turque abattait un bombardier russe errant dans l’espace aérien turc après une mission en Syrie.
Le crash du Sukhoï 24, « un coup de poignard dans le dos », expliqua M. Poutine, suffit à précipiter la relation turco-russe dans les limbes. Il en résulta une crise d’une telle intensité entre Moscou et Ankara que, dès le lendemain, une foule de Russes déchaînés attaqua à coups de pierres l’ambassade de Turquie à Moscou, un hôtel particulier plutôt coquet situé rue Nikitinski, dans le quartier historique de la capitale russe.
Huit mois plus tard, alors que la réconciliation était en bonne voie, M. Erdogan s’étant résolu à présenter ses excuses pour la destruction du bombardier, plusieurs centaines de Russes compatissants déposèrent bougies et bouquets de fleurs sur le trottoir de l’ambassade à Moscou, dans un hommage aux 45 morts de l’attentat-suicide perpétré par l’EI le 28 juin à l’aéroport international d’Istanbul.
C’est dire combien la relation russo-turque est versatile, soumise aux aléas de la guerre en Syrie.
Coopération régionale
Une nouvelle brouille avec le voisin russe eut été malvenue, surtout au moment où la Turquie, en froid avec les Etats-Unis et remontée contre l’UE, clame son intention de rejoindre l’Organisation de coopération de Shanghaï (OCS, Russie, Chine, Kazakhstan, Ouzbékistan, Tadjikistan et Kirghizistan).
Cet instrument de coopération régionale, inopérant, mais décrit par Moscou et par Pékin comme incontournable dans la lutte contre le terrorisme, est désormais vanté par les médias turcs pro-gouvernementaux comme une alternative à l’UE.
Quant à l’Alliance atlantique (OTAN), dont la Turquie est membre depuis 1952, il serait temps d’en claquer la porte au profit « d’un partenariat stratégique avec la Russie », a suggéré Alexandre Douguine, en visite à Ankara le 8 novembre.
Reçu par le premier ministre turc, Binali Yildirim, M. Douguine, le chantre de l’eurasisme cher à M. Poutine (une doctrine selon laquelle la Russie et son voisinage formeraient un « troisième continent » à part entière entre l’Europe et l’Asie), a invité les dirigeants turcs à mieux choisir leurs amis.
« Vous savez comme moi d’où est venu le soutien aux putschistes qui ont bombardé le Parlement [lors de la tentative de renversement armé de M. Erdogan le 15 juillet[, certainement pas de la Russie », a assuré le géopoliticien, devenu, ces derniers mois, la nouvelle coqueluche des islamo-conservateurs.
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