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TRT Français, le 23/03/2016
Le Moyen-Orient et la Turquie (12)
Le chef d’Etat Vladimir Poutine a annoncé le retrait des soldats russes de la Syrie sous quelques jours. Poutine a indiqué que leur mission en Syrie s’était conclue par un succès, en annonçant le retrait d’une grande partie de sa force militaire de ce pays. Toutefois, la Russie maintiendra en état actif ses bases navales et aériennes.
Poutine est persuadé que l’intervention russe a atteint son but prioritaire. Après cette étape, il privilégie une solution par la voie de la diplomatie. Dans ce cas, quelle est la différence entre la situation d’aujourd’hui par rapport à celle d’il y a six mois du point de vue de la Russie ?
A l’issue des opérations menées par la Russie en Syrie depuis septembre 2015, le régime Al-Assad a trouvé la possibilité de se renforcer. Kremlin a porté un coup dur par ses raids aériens à la capacité de manœuvre et à l’infrastructure des opposants.
Grâce à l’avantage obtenu face aux opposants, les forces du régime Al-Assad ont pris le contrôle d’environ 400 sites d’habitation.
Selon le Kremlin, le régime Al-Assad au seuil de la défaite à la moitié de 2015 s’est assuré actuellement la supériorité face aux opposants. En outre, la province d’Alep est sur le point de tomber entièrement aux mains des forces du régime.
De ce fait, les forces d’Al-Assad ont obtenu un avantage comparatif par rapport aux conditions actuelles au cours des combats.
Au début de l’intervention en Syrie, il était évident que la Russie n’était pas en quête d’une aventure. Elle ne voulait pas être au sein d’un conflit de longue haleine.
Elle n’avait pas l’intention de vivre une nouvelle expérience comme en Afghanistan. De toute manière, la situation économique dans laquelle se trouvait la Russie, montrait que le soutien actif de la Russie au régime Al-Assad ne serait que jusqu’à la fin de 2016.
Par cette intervention, la Russie a sauvé le régime Al-Assad de s’enliser. Ainsi, cela a renforcé la main de la Syrie.
En même temps, la Russie a eu l’occasion de tester ses nouvelles armes de très haute technologie en Syrie.
Au début de l’intervention, des cibles en Syrie ont été frappées par des missiles tirées à environ 1 500 kilomètres de distance pour la première fois dans la mer Caspienne.
D’autre part, la Russie a obtenu un avantage stratégique pour l’avenir en renforçant sa présence physique concernant l’acheminement en Europe des gaz naturels du Qatar et de la Méditerranée orientale.
En plus, la Russie s’est imposée après un certain intervalle, à titre de puissance à prendre en considération en Méditerranée orientale et au Moyen-Orient.
La Russie isolée par l’Occident à cause de la crise ukrainienne, est redevenue l’interlocuteur de l’Occident suite à son intervention en Syrie.
La déclaration de Poutine a aussi une caractéristique remarquable du point de vue du timing. Malgré les fréquentes violations à petite échelle, un cessez-le-feu est en cours depuis deux semaines. Cela sera suivi par l’amorce des négociations de paix entre les opposants et le gouvernement Al-Assad à Genève sous la médiation de l’émissaire spécial de l’Onu pour la Syrie Staffan de Mistura. Cette décision de Poutine est une sorte de pression sur le régime Al-Assad pour ne pas qu’il soit la partie inconciliable
En d’autres termes, un message est donné au régime Al-Assad devant les yeux de la communauté internationale pour dire que le soutien russe n’est pas illimité et inconditionnel.
Les déclarations officielles de la Russie montrent que Poutine a pris sa décision unilatéralement sans consulter Al-Assad.
En analysant avec attention le développement des incidents, on ne peut pas dire que le gouvernement américain n’était pas au courant de la démarche de Poutine. Le gouvernement américain avait émis certaines fois des critiques contre les opérations de la Russie en Syrie.
Néanmoins, les Etats-Unis n’ont pas été très dérangés par le soutien russe à Al-Assad.
D’ailleurs, le renforcement d’Al-Assad face au Daesh était souhaité par les Etats-Unis qui ne pouvaient cependant pas faire quelque chose de la sorte.
En vérité, le renforcement de la situation stratégique de la Russie à long terme dans la région, est une source d’indisposition pour les Etats-Unis. Mais, vu que cela faisait rapidement perdre la force des éléments de l’opposition malvenue, il a été considéré favorablement.
Cependant, les autorités américaines estimaient insuffisant la pression de la Russie sur le régime Al-Assad en vue d’une solution diplomatique.
Ils ont exprimé leurs indispositions à différentes occasions. Cette décision de retrait partiel de Poutine sera considérée par les Etats-Unis en étant une situation pouvant exercer la pression voulue sur le régime syrien.
En conclusion, on peut dire que la décision de retrait militaire partiel de la Syrie a été précoce. On constate que la Russie n’a pas concrétisé toutes ses aspirations citées au début.
Mais, elle a renforcé sa position dans la région et a redonné du souffle au régime Al-Assad. D’autre part, la Russie a toujours craint de s’embourber et a cherché à arriver à un consensus avec les Américains au cours des négociations.
L’attitude en faveur de la coopération des Américains avec la Russie sur la crise syrienne a permis une décision de retrait avant-l ‘heure.
Les développements qui auront lieu après les négociations de Genève, vont déterminer le sort de ce retrait militaire partiel de la Russie.
Une entente entre les opposants et le régime Al-Assad ne semble pas très probable. La reprise de violents combats à la suite des entretiens est très plausible.
En effet, les forces du régime soutenues par le Hezbollah continuent leurs opérations dans certaines zones, malgré le cessez-le-feu.
En cas de la reprise des combats, la force aérienne russe laissée par la Russie en Syrie continuera d’appuyer le régime syrien. Effectivement, si l’équilibre des forces tourne de nouveau au détriment du régime Al-Assad à l’issue des combats, le retrait partiel de la Russie ne sera “qu’un retrait provisoire”.
http://www.trt.net.tr/francais/turquie/2016/02/08/turquie-un-nouvel-avion-turc-avec-tusas-428744
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