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Le Monde – 08/10/2014
Editorial du Monde. La politique de la Turquie face à la crise syrienne se solde par une double tragédie, régionale et intérieure. C’est aussi un échec personnel pour le président Recep Tayyip Erdogan qui l’a inspirée, d’abord comme chef du gouvernement puis, depuis août, comme chef de l’Etat. Telle est la leçon principale – il y en a d’autres – des événements de ces dernières 24 heures en Syrie et sur le territoire turc.
Le premier drame se déroule à Kobané, troisième ville kurde de Syrie, le long de la frontière avec la Turquie. La localité est en passe de tomber aux mains des djihadistes du groupe dit « Etat islamique » (EI). Depuis des mois, quelques milliers de militants kurdes – pour la plupart syriens – opposent une résistance acharnée aux chars et à l’artillerie lourde de l’EI. Mardi soir 7 octobre, ils étaient en voie d’être écrasés, en dépit de quelques bombardements aériens menés par les Etats qui participent à la coalition anti-EI, principalement les Etats-Unis.
La prise de Kobané donnera aux djihadistes un atout considérable : le contrôle de la route longeant une bonne partie de la frontière syro-turque. Elle consolidera leur emprise sur un immense territoire. Elle leur permettra de multiplier les trafics de contrebande qui assurent la richesse de l’EI. Enfin, elle soulignera l’inefficacité des raids aériens de la coalition internationale, qui prétend « vaincre » l’EI, mais n’arrive même pas à contenir sa progression en terrain découvert.
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La physionomie de la bataille aurait sans doute pu être différente si la Turquie était intervenue. Elle dispose de la deuxième force terrestre de l’OTAN. Elle est la superpuissance militaire régionale. Depuis des semaines, l’armée turque a déployé des chars face à Kobané, le long de la frontière. Ils auraient pu neutraliser en partie les positions d’artillerie de l’EI. Ils n’ont pas tiré un seul obus.
Ankara a décidé d’intégrer la coalition anti-EI, mais n’a rien fait pour freiner l’avance des djihadistes vers Kobané. Pourquoi ? La Turquie ne veut pas d’une zone autonome kurde syrienne à sa frontière. Pareille zone pourrait servir de base arrière aux militants du PKK, l’organisation combattante des Kurdes de Turquie.
« Pour nous, le PKK ne vaut pas mieux que l’EI », a lancé le président Erdogan. C’est inexact. Tout se passe plutôt comme si Ankara, qui a longtemps laissé passer en Syrie les militants islamistes les plus extrémistes, préférait encore l’EI aux Kurdes…
Ce « choix » a provoqué un deuxième drame: les manifestations violentes, mardi soir, des Kurdes de Turquie. Elles ont fait au moins 14 morts. La situation peut relancer la guerre qui, depuis trente ans, oppose le PKK à l’armée turque. Elle peut torpiller la courageuse tentative de négociation avec le PKK menée par M. Erdogan.
Tout à sa volonté de faire tomber son homologue syrien, Bachar Al-Assad, le président turc exerce une manière de chantage: pas de participation effective d’Ankara à la lutte contre l’EI tant que les Etats-Unis ne s’impliquent pas davantage contre le régime de Damas. C’est une politique irréaliste qui n’arrêtera pas la déstabilisation régionale et qui risque de déstabiliser la Turquie à l’intérieur.
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