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presse-citron.net, le 14/12/2017 (*)
PAR HÉLÈNE QUANIAUX
La semaine de l’innovation et de l’entrepreneuriat a rassemblé 500 000 personnes en Turquie. Nous étions présents à l’événement principal à Istanbul, pour avoir un aperçu de l’écosystème local. On y a écouté des speakers inspirants et rencontré des startups prometteuses.
Petit point de contexte sur la Turquie et son environnement pour les entrepreneurs
La Turquie est le principal acteur économique au Moyen-Orient. Le pays présente de nombreux atouts pour les entrepreneurs avec un marché de 80 millions de personnes, un PIB en croissance de 6% cette année, une économie digitale en plein boom, favorisé par le fait que 70% des turcs possèdent un smartphones. Le pays est classé 60 ème par la banque mondiale en ce qui concerne la facilité à y faire des affaires (pas très loin derrière la Belgique 52ème ou l’Italie 46ème).
Par ailleurs, la maîtresse de cérémonie de l’événement s’est enorgueillie de l’état d’esprit très positif et optimiste qui caractérise les turcs, ce qui favorise probablement les aventures entrepreneuriales.
L’événement était organisé par l’Association des Exportateurs Turcs, qui regroupe 6000 entreprises. Son président, Mehmet Büyükekşi, nous a expliqué l’importance d’augmenter la valeur ajoutée des produits turcs pour favoriser leur exportation. Pour ce faire, « 4 leviers sont actionnables : l’innovation, la R&D, le marketing et le design« , poursuit-il, en précisant que les entrepreneurs sont au cœur du dynamisme de l’économie et de son avenir. Et l’association a fait les choses en grand pour la 6ème édition de son événement à Istanbul : 200 speakers, 500 startups venues de 20 pays, des dizaines d’investisseurs et d’universités, les plus grosses entreprises turques comme sponsors et pas moins de 70 000 visiteurs. L’objectif était clair : rassembler l’écosystème, développer l’esprit entrepreneurial et faire d’Istanbul le « Hub de l’entrepreneuriat dans la région ».
Alors que l’Europe est le principal partenaire commercial du pays, les européens étaient quasiment absents. La seule journaliste non turque que j’ai croisée travaillait pour la version Moyen-Orient du magazine Entrepreneur. Côté exposants, l’Estonie était venue promouvoir son statut de e-résident et les startups issues du vieux continent se comptaient sur les doigts de la main. Pourtant, tout était prévu pour lever la barrière de la langue : toutes les conférences en turc étaient traduites en anglais.
On pouvait également s’étonner, en discutant avec des entrepreneurs et des étudiants turcs, de leurs difficultés à accéder à l’Europe pour le développement de leur business ou pour de simples visites touristiques. Obtenir un visa pour l’espace Schengen est apparemment très compliqué.
Le Bitcoin est l’or digital
Jon Matonis, directeur de la Fondation Bitcoin, était invité à prendre la parole sur le thème “Throne Games of Bitcoin”. Il a livré sa vision d’un Bitcoin en train de devenir une monnaie à part entière, et a détaillé les bénéfices de son architecture décentralisée.
Avant de se prendre de passion pour le Bitcoin, Jon Matonis étudiait la monnaie digitale. Il ne lui a guère prêté attention à ses débuts, jusqu’au jour où il a pris conscience qu’aucune mesure politique ne pourrait le faire disparaître (à moins de supprimer internet. « J’ai eu le déclic quand j’ai compris que c’était comme bitorrent, mais pour l’argent » raconte-il.
Le chemin est encore long pour faire du Bitcoin une monnaie globalement utilisée. Plus de 235 000 transactions sont enregistrées chaque jour. Il y a toutefois un fort besoin de « scaler le Bitcoin« , qui est pour le moment « congestionné ». Mais qu’à cela ne tienne ! Comme internet à ses débuts, la croissance est évolutive : « on ne va pas passer à 1 milliard de transactions en une nuit…mais on y viendra ! « , notamment quand il sera devenu « aussi simple d’utiliser un portefeuille Bitcoin que d’envoyer un SMS« .
Jon Matonis s’est également attardé sur les conséquences de l’adoption du Bitcoin sur nos sociétés. Nos institutions politiques et nos fiscalités devront s’adapter à une monnaie décentralisée, notamment en taxant davantage la consommation et moins les revenus. L’hégémonie américaine va en prendre un coup avec la perte d’influence du dollar.
Faire de l’innovation une profession
Brett Trusko a consacré son intervention en plénière sur l’importance de former à l’innovation. Trop nombreux sont les gens qui pensent que l’innovation relève de la magie alors que cela peut s’apprendre, déclare-t-il. Il va plus loin en affirmant qu’il s’agit même d’une profession. Il a ainsi créé l’International Association of Innovation Professionals (IAOIP) qui compte 1700 membres dans 80 pays. Il est possible d’y adhérer gratuitement ou moyennant finance, en fonction des ressources auxquelles vous souhaitez avoir accès. Des centaines d’emplois pour les pros de l’innovation sont recensés sur le career center de son site internet, essentiellement aux USA.
Born Global İstanbul : battle mondiale et locale de startups
Les startups étaient présentes par dizaines dans un immense espace d’exposition. Fait aussi remarquable qu’inhabituel, aucune ne nous a dit vouloir uberiser ou être le Airbnb de quoique ce soit.
On a rencontré Devrim Pesen Okvur, une entrepreneure particulièrement inspirante. Bardée de diplômes et forte de plusieurs années de recherche multi-disciplinaire, elle a fondé Initio. La startup développe des « laboratoires sur puce » (lab-on-a-chip). Ces petites plaques sont des dispositifs brevetés qui servent à mener des expériences de recherche, notamment dans la lutte contre le cancer. Elles permettent aux cellules d’évoluer dans un environnement en 3D, proche de ce qui se déroule dans le corps humain. Par ailleurs, les grandes entreprises pharmaceutiques ont un double intérêt à utiliser ces mini-labos : une forte diminution des coûts et du temps nécessaire pour obtenir les résultats recherchés.
La Turquie compte 4 millions de réfugiés syriens, qui présentent l’atout de parler arabe (important pour le business, la Turquie étant entourée de pays arabophones). Des ONG en accompagnent un certain nombre vers la voie de l’entrepreneuriat, et l’événement à Istanbul était l’occasion de valoriser les plus prometteurs. On a ainsi repéré Olivera Card System, fondé par Fawaz Rasla.
Pitch de Fawaz Rasla, fondateur d’Olivera Card.
Fawaz a d’abord monté une entreprise de commerce de denrées destinées à des ONG en Turquie et en Syrie. Il a ensuite évolué vers la création d’un système basé sur une carte qui s’apparente à une carte bancaire. Plutôt que de distribuer des produits parfois mal adaptés aux besoins des réfugiés, les ONG leur distribuent des Olivera Cards sur lesquelles elles créditent des montants pour s’approvisionner dans les commerces locaux. Cela abaisse les coûts de logistique pour acheminer et distribuer l’aide alimentaire et favorise le développement des commerces locaux. La startup propose également un système de gestion complet et la possibilité d’exploiter la data pour mieux comprendre les besoins des réfugiés (qui, on le rappelle, sont 65 millions dans le monde).
Istanbul n’a pas sacrifié à la tradition du concours de startups, avec des dotations de 50 000 $ pour les gagnants.
Le podium du concours de pitch global :
Countly, une startup basée au Royaume-Uni, fondée par 2 turcs, qui facilite l’analyse des données pour les grands comptes.
HeyDoc!, implanté aux Emirats Arabes Unis, qui propose une solution de télémédecine.
iGrow, une startup indonésienne qui trouve des terres cultivables, des agriculteurs sans emplois, et propose à des urbains de financer les cultures biologiques. Les bénéfices peuvent être récupérés, réinvestis ou distribués à des ONG.
Le podium du concours de pitch réservé aux startups turques :
Geen Bio, qui veut hacker le cancer en créant des virus intelligents qui renforceront votre système immunitaire.
Taseronbankasi, une plateforme de mise en relation de donneurs d’ordres et de sous-traitants pour le BTP.
Taglette, un ensemble de solutions à destination des points de vente et usines pour faciliter les inventaires.
Si cela vous intéresse d’en savoir plus, voici le site internet de l’événement : http://bit.ly/2B1PuDV
(*) Fondé en juillet 2005 par Eric Dupin, Presse-citron est le site de référence sur l’actualité du digital, les tendances du net, les réseaux sociaux, l’économie numérique, la high-tech et l’internet mobile.
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