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Marianne, le 17/09/2021
Par Fabien Perrier , correspondant à Athènes
Ce vendredi 17 septembre s’ouvre à Athènes le sommet UE-Med qui regroupe les neuf États-membres de l’Union européenne situés sur la rive méditerranéenne. L’ordre du jour est chargé, mais les déclarations déjà affinées. Avec un point central : l’immigration.
À première vue, le sommet UE-Med ou Med-9 qui s’ouvre ce vendredi 17 septembre à Athènes a tout d’un succès diplomatique pour le Premier ministre de droite Kyriakos Mitsotakis (Nouvelle démocratie). Pour la première fois, cette réunion des chefs d’États ou de gouvernement de la rive méditerranéenne de l’Union Européenne (UE) rassemblera les neuf pays riverains. Kyriakos Mitsotakis accueillera Emmanuel Macron, le Chypriote Nikos Anastasiades, les Premiers ministres espagnol Pedro Sanchez et italien Mario Draghi, Robert Abela pour Malte, le Slovène Janez Jansa et le Croate Andrej Plenkovic. Le Portugal, en pleine campagne électorale pour les municipales, enverra son ministre des Affaires étrangères, Augusto Santos Silva. Pour couronner le tout, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, sera également présente.
L’ordre du jour est par ailleurs « dense », précise-t-on du côté de l’Élysée : le changement climatique et ses impacts sur la Méditerranée, les questions régionales consacrées au voisinage avec la Turquie et le Liban notamment, mais aussi les questions migratoires et la crise afghane doivent faire l’objet de discussions. Les proches du Premier ministre grec soufflent déjà que des succès sont à prévoir. « Deux textes devraient être adoptés demain par les neuf pays du sud de l’UE : la déclaration d’Athènes sur le changement climatique et l’environnement en Méditerranée et une déclaration politique de l’UE-MED », signale-t-on du côté de la villa Máximos, le palais du Premier ministre grec.
Pour George Pagoulatos, qui dirige la Fondation grecque pour les affaires étrangères et européennes (Eliamep), Athènes a tout à gagner d’une telle réunion. « La Grèce voit dans ce sommet Med-9 une occasion de promouvoir la coopération intergouvernementale dans le sud de l’UE, au profit des pays méditerranéens de l’Union, explique-t-il. L’objectif pour Mitsotakis est de créer des conditions favorables pour une meilleure stabilité et lancer une vraie coopération en Méditerranée orientale. »
DIFFÉREND AVEC LA TURQUIE
Sur le plan environnemental et climatique, d’abord, les pays du Sud se retrouvent dans une situation urgente comme l’ont rappelé les incendies dans nombre de pays du pourtour méditerranéen. Les pays devraient « tirer les leçons de cette saison de feux de forêt » explique l’Élysée.
Autre enjeu de taille : les relations de voisinage… notamment avec la Turquie. En juillet 2020, Ankara avait dépêché en mer Égée un navire militaire pour explorer de potentielles réserves gazières dans une zone revendiquée par la Grèce. Ces eaux étaient alors devenues le théâtre d’une escalade militaire.
« La France avait alors soutenu la Grèce dans son plan stratégique en Méditerranée orientale » rappelle un proche du président. Paris s’était placé du côté grec en dépêchant des avions et un navire militaire. « Ce que l’on constate depuis le début de l’année, c’est une désescalade. Nous sommes toujours dans l’idée que c’est parce que nous avons été en capacité collective de faire preuve de fermeté lors du Conseil européen de décembre dernier que nous sommes parvenus à cette désescalade. Celle-ci doit maintenant se confirmer », livre-t-on du côté de l’Élysée.
Mais du côté grec, la suspicion reste de mise. « Il y a une fois de plus un risque d’instrumentalisation de l’immigration par les pays tiers » estime un proche du Premier ministre grec. « Il n’est plus possible d’accepter l’instrumentalisation des migrants par des pays voisins pour faire pression sur l’UE, comme l’a fait la Turquie au début 2020 », explique George Patougalos. Depuis l’accord de mars 2016, les migrants doivent en effet rester en Turquie, devenue de facto la gardienne des frontières de l’UE.
Et la Grèce reproche à son voisin de ne pas veiller efficacement aux flux de migrants. « Or, l’inquiétude du moment en Europe du Sud, c’est le phénomène migratoire », renchérit un proche d’Emmanuel Macron. La déstabilisation de l’Afghanistan a ravivé cette crainte chez la plupart des dirigeants européens qui, de surcroît, ont fait de la « question migratoire » un enjeu politique et électoral.
DURCISSEMENT ?
L’UE négocie à l’heure actuelle un « pacte asile et migration » qui suscite des oppositions, notamment de la part des pays de première entrée. La Grèce est régulièrement accusée de multiplier les « pushbacks », les renvois illégaux de migrants en mer. Et elle porte depuis juillet 2019 un discours extrêmement dur sur cette question tout en menant une politique d’enfermement des migrants dans des camps. Début septembre, la nomination d’un troisième ministre issu d’un petit parti d’extrême droite, le Laos (Alerte populaire orthodoxe), intégré depuis à Nouvelle démocratie, n’a fait que renforcer cette tendance.
Ce sommet permettra-t-il d’aller vers une position commune ? La question est ouverte. Mais tout le monde sait qu’il faudra présenter l’image d’un succès. « Pour Mitsotakis, cette réunion est fondamentale à plus d’un titre, décrypte le politologue Giorgos Sefertzis. Car si elle débouche sur des avancées concrètes en matière d’immigration notamment, cela lui permettra de renforcer sa position de leader européen en trouvant, d’une part, de potentiels alliés solides pour lutter contre Ankara, et d’autre part en se montrant d’ores et déjà comme un partenaire de choix pour la France. Ces exercices de solidarité intracommunautaires sont toujours bons. D’autant plus pour Mitsotakis que la présidence française de l’UE arrive en janvier. »
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