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Le Monde, le 13/11/2020
Benoît Vitkine (Moscou, correspondant)
Ankara, qui s’était massivement engagée au côté de l’Azerbaïdjan, n’est pas mentionné dans l’accord qui a mis fin à six semaines de guerre.
Vraies divergences ou simple quête de prééminence ? Trois jours après la signature d’un accord de paix sur le Haut-Karabakh, Moscou et Ankara affichent des vues discordantes sur ce texte qui a mis fin à une guerre de six semaines, remportée par l’Azerbaïdjan sur l’Arménie. Le document a été paraphé le 9 novembre par les dirigeants de ces deux pays, Ilham Aliev et Nikol Pachinian, ainsi que par le président russe, Vladimir Poutine. Il prévoit la restitution à l’Azerbaïdjan de tous les districts voisins du Haut-Karabakh tenus par l’Arménie depuis 1994, y compris ceux non encore conquis par les armes. Le futur statut du territoire séparatiste, lui-même amputé de plusieurs localités, n’y est pas défini.
La Turquie, qui s’était massivement engagée au côté de l’Azerbaïdjan, fournissant un soutien diplomatique et logistique allant jusqu’à l’acheminement de mercenaires syriens, n’est pas mentionnée dans l’accord, ce qui a poussé nombre d’observateurs à considérer que la victoire turque était limitée.
Dans un entretien avec plusieurs médias internationaux, jeudi 12 novembre, dont Le Monde, le ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a dit refuser des « analyses de salon » qui chercheraient à déterminer le vainqueur d’une négociation « dont tout le monde ressort gagnant ». M. Lavrov n’a en revanche pas pu masquer les divergences exprimées avec son homologue turc sur un point précis du texte : le contrôle du cessez-le-feu sur le terrain. L’accord de Moscou prévoit l’envoi d’une force de maintien de la paix russe de quelque deux mille hommes pour une durée minimale de cinq ans. Ces soldats ont d’ores et déjà commencé à se déployer en Azerbaïdjan, dernier Etat du Caucase du Sud à ne pas compter de présence militaire russe.
Face-à -face plein d’ambiguïtés
Jeudi, en visite à Bakou, le ministre des affaires étrangères turc, Mevlüt Çavusoglu, a assuré que « des points d’observation » turcs seraient en plus installés sur le territoire azerbaïdjanais, alors que Moscou n’a jamais évoqué plus qu’un « centre de coordination russo-turc », hors des limites du Haut-Karabakh. « Le centre de coordination opérera uniquement à distance, a insisté Sergueï Lavrov, jeudi. Aucune unité de maintien de la paix turque ne sera déployée dans le Haut-Karabakh. C’est clairement indiqué dans le document final. » Le soir du 9 novembre, après la signature de l’accord, Ilham Aliev avait déjà évoqué « une force de maintien de la paix commune russo-turque », sans être repris par M. Poutine.
Une délégation russe devait se rendre à Ankara, vendredi, pour tenter d’aplanir ces différences d’interprétation. Une fois de plus, à l’instar des dossiers syrien et libyen, Russie et Turquie, deux Etats au fort complexe impérial, se retrouvent dans un face-à -face plein d’ambiguïtés, tantôt partenaires, tantôt rivaux.
A Bakou, jeudi, M. Çavusoglu a estimé qu’Ankara et Moscou travaillaient dans le Caucase du Sud « sur des bases équivalentes ». Il a aussi critiqué le travail du groupe de Minsk, mis en place par l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe et coprésidé par la Russie, les Etats-Unis et la France. Le ministre turc a estimé que les positions de Paris « remettent en question la participation continue de ce pays au processus de paix ».
Sergueï Lavrov, en écho, a au contraire estimé que le groupe de Minsk, qui n’a pourtant pas été associé à la préparation de l’accord de Moscou, devait continuer à jouer son rôle, avec les visites prévues de représentants français et américain à Moscou, et sans qu’il soit besoin d’accueillir la Turquie parmi ses coprésidents.
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