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L’Orient-Le Jour, le 13/01/2021
On l’attendait à Paris ou à Riyad, mais c’est en Turquie que l’avion privé de Saad Hariri a atterri vendredi dernier. Les Libanais ont appris la nouvelle à travers les photos publiées de la rencontre du Premier ministre désigné avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Dès lors, les spéculations et les interprétations ont commencé à se multiplier dans les médias, certains considérant cette visite comme un défi public aux États du Golfe qui continuent de ne pas appuyer ouvertement le chef du courant du Futur, sous couvert de désintérêt total à l’égard de la scène libanaise. D’autres, au contraire, ont estimé qu’elle est le prélude à une mission de médiation entre ces mêmes États et la Turquie, considérée comme un des parrains des Frères musulmans dans le monde. Selon cette interprétation, Saad Hariri aurait donc été en éclaireur pour tâter le terrain auprès des responsables turcs. De plus, selon la plupart des analystes, une telle visite ne peut pas être dissociée de la situation confuse au Liban-Nord où, selon de nombreux rapports sécuritaires, l’influence turque serait en train de se développer dans les localités sunnites du Akkar et même dans certains quartiers de Tripoli.
Selon des informations recoupées auprès de plusieurs sources proches du courant du Futur et des milieux diplomatiques, la réalité est un peu plus nuancée. D’abord, dans les faits, le président du Conseil désigné a passé pratiquement la totalité de son séjour à l’étranger pour les fêtes de fin d’année à Abou Dhabi, où il s’est essentiellement consacré aux membres de sa famille. Il ne s’est donc rendu ni en Arabie saoudite ni en France. Mais cela ne signifie pas qu’il n’a pas eu des entretiens politiques aux Émirats. Dans ce contexte, il devient clair que Saad Hariri n’avait donc aucune intention de défier les dirigeants du Golfe en se rendant en Turquie. Au contraire, il a voulu profiter du climat de réconciliation entre principalement l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et Bahreïn, d’un côté, et le Qatar, de l’autre (les deux autres États du Golfe, à savoir le Koweït et Oman, n’ayant pas adopté pendant la crise des positions extrêmes), pour consolider ses relations, qui n’ont par ailleurs jamais été rompues, avec le président turc. Mais, pour ne pas avoir l’air d’effectuer une mission quelconque, il a pris soin de rentrer dans la nuit de jeudi à vendredi à Beyrouth, avant de reprendre l’avion pour la Turquie.
Toujours selon les mêmes informations recoupées, Saad Hariri aurait donc évoqué avec les dirigeants d’Abou Dhabi son intention de se rendre en Turquie et il aurait été encouragé en ce sens, d’autant que la réconciliation des principaux États du Golfe avec le Qatar englobe aussi une volonté d’atténuer le conflit avec la Turquie. En même temps, M. Hariri ne souhaitait pas non plus irriter la France dont les relations se sont détériorées ces derniers mois avec la Turquie. Mais là aussi, toujours selon les sources diplomatiques précitées, Hariri a profité d’une volonté des deux parties d’ouvrir une nouvelle page entre elles.
Le chemin vers la Turquie était donc ouvert et le chef du courant du Futur l’a pris, d’une part parce qu’il a des intérêts économiques dans ce pays, notamment dans le cadre d’une société de télécommunications, et d’autre part parce que, dans cette période de stagnation politique interne, une rencontre avec le président turc ne peut qu’avoir des échos importants au sein de la rue sunnite. D’ailleurs, Erdogan a bien compris la situation et il a tenu à publier les photos officielles de la rencontre.
Sur le contenu de l’entretien, les informations sont restées plus rares, mais il a forcément été question de la situation générale dans la région et dans le monde, à la veille de l’arrivée à la Maison-Blanche du nouveau président des États-Unis Joe Biden. Il est clair à ce niveau que tant en Europe que dans la région, la plupart des dirigeants se préparent à un changement radical dans l’approche des dossiers internationaux. C’est ainsi que, en prévision d’un rétablissement du partenariat euro-américain, qui avait été mis à mal par le président Donald Trump et son administration, le président turc compte améliorer ses relations avec l’Europe et notamment avec la France. C’est aussi dans cette tendance qu’il faut placer la réconciliation entre les États du Golfe et les tentatives d’apaisement entre ces pays et la Turquie.
En principe, ce climat d’ouverture devrait profiter à Saad Hariri pour renforcer sa position et son poids politique sur le plan interne et dans la région. Selon les mêmes informations, le Premier ministre désigné aurait d’ailleurs saisi l’occasion de sa rencontre avec le président turc pour s’enquérir des projets éventuels de ce pays d’étendre son influence dans le nord du Liban dans le but d’utiliser cette région pour encercler le régime syrien. Selon les sources précitées, Erdogan aurait été rassurant, précisant que la Turquie ne compte pas utiliser le nord du Liban dans son conflit avec le régime syrien. Il aurait même assuré à son interlocuteur que la Turquie n’a aucune intention de déstabiliser le Liban, et ses interventions dans ce pays, notamment au Nord, se limitent aux aides sociales et humanitaires.
Toutefois, dans une situation aussi dramatique que celle que vit actuellement le Liban, où les gens, en particulier au Nord, sont livrés à eux-mêmes, toutes les complications demeurent possibles. Mais, là c’est une autre histoire…
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