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Courrier International, le 09/10/2020
À trop compter sur la Turquie, son principal partenaire et soutien indéfectible, l’Azerbaïdjan pourrait perdre sa souveraineté, voire disparaître de la carte. Analyse de la presse russe et arménienne.
“L’Azerbaïdjan se fait de nouveaux ennemis pour le compte de la Turquie”, titre le journal russe en ligne Vzgliad pour commenter les conflits diplomatiques engagés ces derniers jours par Bakou.
Le 8 octobre, l’Azerbaïdjan a rappelé son ambassadeur en Grèce, accusant Athènes d’envoyer “ses mercenaires participer aux combats sur les territoires occupés de l’Azerbaïdjan [l’enclave arménienne du Haut-Karabakh, en guerre réactivée depuis le 27 septembre]”, alors que les deux pays coopèrent depuis des années, notamment dans le domaine du transit d’hydrocarbures vers l’Europe.
Cela arrive au moment où les relations turco-grecques s’enveniment, en raison des appétits territoriaux d’Ankara, qui lorgne les eaux territoriales et les îles grecques.
“La France a alors pris le parti de la Grèce, et entretient par ailleurs de très bonnes relations avec Erevan”, rappelle le journal russe. Ce qui ne plaît guère à Bakou. En 2019, l’Azerbaïdjan envisageait de faire des emplettes militaires en France, notamment de se procurer quelques avions bombardiers Dassault Rafale. Mais “aujourd’hui, toute transaction avec la France est remise en question”.
Aliev réclame des excuses à Macron
La Turquie “semble prendre ses petits ‘frères azéris’ sous une ferme tutelle”, et c’est fort de cet appui que le président azerbaïdjanais Ilham Aliev a récemment réclamé des excuses à son homologue français, Emmanuel Macron, lorsque ce dernier a attesté la présence de terroristes proturcs venus de Syrie pour combattre au Haut-Karabakh contre les Arméniens.
Enfin, les traditionnellement bonnes relations entre l’Azerbaïdjan et Israël, qui commercent beaucoup, en particulier dans le domaine de l’armement et des hydrocarbures, “sont menacées”, car, “depuis 2010, la Turquie est en confrontation féroce avec Israël”. Bakou “se transforme en partenaire cadet d’Erdogan, désormais tous les ennemis du ‘sultan’ [Erdogan] seront-ils les ennemis d’Aliev ?” s’interroge Vzgliad.
Une sorte de République turque de Chypre du Nord
“L’aide [militaire, diplomatique et politique] accordée par la Turquie à Bakou dans le conflit au Haut-Karabakh force Aliev à suivre le sillon d’Erdogan, ce qui induit une trop grande dépendance de l’Azerbaïdjan vis-à-vis de la Turquie”, analyse Konstantin Zatouline, président adjoint de la commission parlementaire pour les relations avec les pays post-soviétiques de la Douma russe.
Pour Alexandre Krylov, président de l’Association scientifique russe des spécialistes du Caucase, cité par le média international Eurasia Daily, “la politique actuelle de l’Azerbaïdjan, dont la dépendance vis-à-vis de la Turquie ne cesse de croître, conduira à la perte de sa souveraineté”. Selon l’expert, l’Azerbaïdjan pourrait devenir une “réplique de la République turque de Chypre du Nord, qui est de fait une province turque”.
Le Caucase du Sud est donc “otage de la politique d’Erdogan”, et l’on “ne peut plus considérer le problème du Haut-Karabakh comme un conflit entre Bakou et Erevan, car la Turquie, qui considère les Arméniens et l’Arménie comme ses ennemis historiques, est partie prenante à part entière de ce conflit”, explique Alexandre Krylov.
Expansion turque dans le Caucase du Sud
Le site de l’Institut russe pour les stratégies politiques et économiques internationales est univoque : en prenant ouvertement le parti de Bakou, en promettant “toute l’aide nécessaire” à ses “frères azéris” “conformément au principe ‘une nation, deux États’”, Erdogan annonce son “expansion” dans le Caucase du Sud, et va “élargir le contrôle de la Turquie sur l’Azerbaïdjan”.
Le journal arménien en ligne Lragir.ru ne mâche pas ses mots : “L’Azerbaïdjan a été créé il y a cent ans à partir de différents morceaux de territoires appartenant historiquement à des ethnies autochtones, dans le but de servir avant tout de réservoir de pétrole à la Grande-Bretagne [grâce à ses gisements en mer Caspienne], puis de ‘tampon’ entre la Russie et la Turquie. Mais aujourd’hui, il a accompli sa mission et il est prêt à s’évanouir dans le néant de l’histoire.” La Turquie, qui “truffe l’Azerbaïdjan de terroristes internationaux”, précipite ainsi “le déclin de ce pays”.
Ankara voudrait s’approprier le Nakhitchevan
Il est probable aussi qu’en mettant Bakou “aux enchères”, Ankara espère “s’approprier le Nakhitchevan [enclave azérie en Arménie, sur les terres de la province historique arménienne de Vaspourakan, rattachée à l’Azerbaïdjan par les bolcheviks en 1921] et s’offrir une nouvelle frontière avec l’Arménie”, présage le journal.
“Nous observons le problème de l’engloutissement de l’Azerbaïdjan par la Turquie ; ce n’est plus l’Azerbaïdjan qui décide de son sort, mais la Turquie”, affirmait le Premier ministre arménien Nikol Pachinian dans un entretien au magazine allemand Der Spiegel, cité par le site News Armenia.
Pour Bakou, suspecter l’Azerbaïdjan de dépendre des projets néo-impérialistes d’Erdogan est tiré par les cheveux, car “la Turquie est un pays frère”, selon le politologue azerbaïdjanais Tofik Abbassov, cité par Vzgliad. Par ailleurs, “Erevan tente de créer une coalition anti-azerbaïdjanaise avec la Grèce, Chypre, la France et certains autres pays”, d’où ce discours de perte de souveraineté par l’Azerbaïdjan.
Alda Engoian
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