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La Croix, le 18/03/2018
Jean-Baptiste François
Seize personnes se sont noyées et trois étaient portées disparues samedi 17 mars après un nouveau naufrage de migrants en mer Égée, le plus meurtrier depuis l’accord UE-Turquie sur les flux migratoires conclu le 18 mars 2016 et renouvelé ce dimanche 18 mars.
Deux ans après, cette entente a été reconduite avec de nouvelles promesses de financement de l’UE, malgré le risque de chantage d’Ankara, qui a menacé de laisser passer les réfugiés à plusieurs reprises.
L’accord UE-Turquie remplit-il sa fonction ?
L’Union européenne (UE) semble satisfaite de ce pacte scellé le 18 mars 2016 avec la Turquie pour donner un coup d’arrêt aux flux migratoires en mer Égée. Bruxelles vient de promettre une seconde aide de 3 milliards d’euros pour les deux prochaines années pour l’accueil des réfugiés, malgré des relations très tendues avec Ankara.
Selon l’agence européenne Frontex, le flux restait stable en février, par rapport à l’année précédente, avec 1 600 arrivées. C’est sans commune mesure avec les 200 000 exilés qui ont échoué sur les côtes grecques entre décembre 2015 et février 2016, un mois avant l’accord prévoyant de refouler en Turquie tous les« nouveaux migrants irréguliers ».
S’agissant du cas particulier des Syriens, Bruxelles et Ankara s’étaient entendus sur la règle du « un pour un » : pour toute reconduite d’un Syrien en Turquie, un autre Syrien ayant déjà obtenu le statut de réfugié auprès du HCR sera accueilli en Europe. Depuis l’entrée en vigueur de l’accord, ce mécanisme de « troc » a donné lieu à la réinstallation de 12 500 ÂSyriens depuis la Turquie, pays où 3,5 millions de Syriens ont trouvé refuge. C’est bien moins que la limite de 72 000 que l’UE s’était fixée.
Penser l’immigration
Quel est l’intérêt pour la Turquie de retenir les réfugiés ?
La Turquie n’a pas obtenu les avancées prévues dans l’accord, mais sous conditions. Les citoyens turcs ont toujours besoin d’un visa pour se rendre dans l’UE. De même, le processus d’adhéÂsion à l’UE est resté au point mort.
Plus personne n’y croit. Depuis le coup d’État manqué de juillet 2016, les purges de masse qui ont suivi, et le durcissement du régime de Recep Tayyip Erdogan, les relations entre l’UE et la Turquie se sont fortement dégradées. Ankara est allée jusqu’à menacer l’UE de laisser passer les migrants, notamment après l’interdiction, en Allemagne et aux Pays-Bas, de meetings favorables à l’extension des pouvoirs du président turc par référendum.
La Turquie, cependant, n’est jamais passée à l’acte. Elle pourrait encore obtenir des contreparties non prévues dans l’accord, notamment la renégociation de l’Union douanière de 1995 avec l’UE. « Cela permettrait à tout le monde de sortir de l’impasse la tête haute », défend Philippe Juvin, eurodéputé du groupe de centre droit Parti populaire européen (PPE). Bruxelles et Ankara, par ailleurs, font front commun contre les récentes mesures protectionnistes américaines portant sur l’acier.
L’accord a-t-il amélioré le sort des migrants en Turquie et en Grèce ?
En Turquie, c’est le cas, même si les aides ont tardé. Sur les 3 milliards promis pour 2016-2017, 1,85 milliard d’euros ont été versés fin 2017 au profit des réfugiés syriens. « Cela a permis l’accès à l’éducation à 500 000 enfants, et à 1,2 million de réfugiés de bénéficier de versements mensuels en espèces », plaide le commissaire européen chargé des migrations, Dimitris Avramopoulos.
Il en est autrement côté grec. En effet, si les demandeurs d’asile ne sont globalement pas reconduits en Turquie à leur arrivée dans les îles grecques, ils ne peuvent pas non plus prétendre à une relocalisation en Europe. Ils restent coincés là dans une sorte de vide administratif. Selon les ONG, 13 000 personnes seraient ainsi prises au piège à Lesbos, Chios, Samos, Leros ou Kos, pour une capacité d’accueil de seulement 6 292 places.
Beaucoup de migrants dorment dehors ou dans des tentes. Gabriel Sakellaridis, directeur d’Amnesty International en Grèce, dénonce une « prison à ciel ouvert »ainsi que l’accès limité aux soins, à l’hygiène, à la scolarité et aux droits des migrants. Les associations demandent d’urgence leur prise en charge.
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