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Les pourparlers entre le Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur) et le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), pour former un gouvernement de coalition ayant échoué, jeudi 13 août, la Turquie se dirige vers la tenue de nouvelles législatives. Cette perspective a fait chuter la livre turque, aussitôt tombée à son plus bas niveau depuis deux mois, tandis que le climat d’incertitude plombe l’économie.
Depuis la perte de sa majorité absolue au Parlement lors des législatives du 7 juin, l’AKP ne peut gouverner seul. Une éventualité difficile à accepter pour les islamo-conservateurs, maîtres absolus du jeu politique depuis 2002. Jeudi après-midi, le premier ministre Ahmet Davutoglu, qui dirige l’AKP, et son interlocuteur Kemal Kiliçdaroglu, le chef du CHP, ne sont pas parvenus à surmonter leurs divergences.
 » Comme un vaccin  »
Un scrutin anticipé est  » la seule option « , a conclu M. Davutoglu après une heure et demie d’entretiens.  » Il ne faut pas avoir peur d’y aller. Une élection, c’est comme un vaccin, or il ne faut pas avoir peur des vaccins « , a-t-il confié à la presse, certain que son parti allait  » en bénéficier « .
Le CHP voulait une coalition de long terme, l’AKP n’avait qu’une idée en tête : un gouvernement provisoire, le temps de mener le pays aux urnes. La mésentente était totale aussi sur la politique étrangère, que le CHP veut voir changer. Kemal Kiliçdaroglu avait prévenu dès la semaine dernière que M. Erdogan pesait de tout son poids sur les négociations et faisait son possible pour éviter la coalition.  » Si les deux partis ne peuvent pas s’entendre, nous n’allons pas nous suicider pour autant « , a d’ailleurs averti le président mercredi, à la veille de la rencontre de la dernière chance.
Si aucun gouvernement n’a été formé d’ici au 23 août, le Parlement sera dissous et des élections anticipées seront convoquées, sans doute en novembre. Déçu par les mauvais résultats du 7 juin, le président espère récupérer les voix perdues grâce à cette piqûre électorale de rappel. 70 % des militants de son parti pensent comme lui, selon les sondages.
La situation pourrait sembler propice, car une fois le pays lancé dans une double offensive militaire – contre l’organisation Etat islamique en Syrie, et contre les rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le nord de l’Irak et le sud-est de la Turquie –, le sentiment patriotique pourrait monter chez les électeurs, devenus plus sensibles aux appels des  » faucons « .
Ce genre de réaction était courante à l’époque où la guerre faisait rage entre les rebelles kurdes et l’armée turque dans le sud-est du pays. Il n’était pas rare alors que les parents, en recevant le cercueil de leur fils tué en mission, se disent prêts à donner un autre fils à la patrie.
Vingt ans plus tard, la situation est différente. Le 6 août, Salih Huseyn Parça, un policier de 22 ans tué dans une embuscade avec le PKK à Cizre, était enterré à Bursa, non loin d’Istanbul. Au moment de l’inhumation, les femmes présentes au cimetière se sont mises à scander :  » Erdogan, envoie ton fils au service militaire !  »
Un grand ressentiment règne dans l’opinion. Il était à son comble sur les réseaux sociaux, le 31 juillet, peu après la déclaration va-t-en guerre faite par le premier ministre Ahmet Davutoglu.  » Nous sommes prêts à sacrifier nos enfants « , avait-il clamé lors d’une réunion avec les commerçants. Sur Facebook, les réactions furent unanimes :  » Envoie ton fils d’abord.  »
Incertitude politique
C’est comme si l’AKP avait perdu de sa capacité à séduire. L’espoir réformateur a fondu, la situation économique n’est pas bonne, l’incertitude politique mine le moral des petits entrepreneurs, véritable colonne vertébrale du pays, tandis que certains analystes s’interrogent sur le coût, politique et économique, de l’organisation d’un nouveau scrutin.
Les nouvelles élections pourraient faire l’effet d’un coup d’épée dans l’eau. Selon la plupart des sondages, les urnes ne délivreront pas le résultat escompté. L’AKP peut espérer recevoir, au mieux, entre 2 et 3 points de plus qu’en juin (40,7 %). L’institut MAK, réputé proche du pouvoir, est le seul à créditer l’AKP de 44,7 % des intentions de vote. Mais il faut rappeler qu’il s’était lourdement trompé le 7 juin au matin, attribuant 45 % des voix au parti de M. Erdogan.
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