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Europe 1 JDD, le 06/01/2018
Emmanuel Macron a accueilli Recep Tayyip Erdogan pour la première fois depuis le tournant autoritaire du régime turc en juillet 2016.
Recep Tayyip Erdogan et Emmanuel Macron se sont rencontrés à Paris, vendredi 5 janvier. (Reuters)
Emmanuel Macron a donné un nouvel exemple de sa vision réaliste de la diplomatie en recevant ce vendredi à l’Elysée Recep Tayyip Erdogan. C’est la première fois qu’un président turc est accueilli en France depuis la tentative de coup d’Etat de juillet 2016 qui avait marqué un durcissement dans la politique intérieure turque et le développement de nombreuses purges dans l’administration, l’armée et les médias. Arrivé avec 50 minutes de retard sur l’horaire prévu, Recep Tayyip Erdogan s’est entretenu en tête à tête avec Emmanuel Macron, balayant un certain nombre de sujets. Ils ont ensuite, lors d’une conférence de presse, évoqué ce qui les rassemblent mais surtout leurs divergences.
Union européenne : une coopération plutôt qu’une intégration
Elle faisait partie des points que le président turc souhaitait mettre à l’ordre du jour et celui-ci n’a pas caché son agacement. Rappelant que son pays était candidat pour intégrer l’Union européenne depuis 54 ans, Recep Tayyip Erdogan s’est dit « fatigué » d’attendre et ne pas comprendre l’attitude de l’UE. « On ne peut pas en permanence implorer une entrée dans l’UE », a-t-il déploré.
Emmanuel Macron de son côté, a regretté que l’UE « a laissé croire [à la Turquie] que des choses étaient possibles alors qu’elle ne l’était pas totalement », mais a estimé que « les évolutions récentes et les choix ne permettent aucune avancée du processus engagé ». A la place, il a proposé une coopération pour « préserver l’ancrage de la Turquie et du peuple turc dans l’Europe ». Le président français s’est également prononcé pour un maintien de la Turquie dans la Convention européenne des droits de l’homme. Depuis le coup d’Etat de 2016, la Turquie avait annoncé sa volonté d’y déroger.
Solidarité contre le terrorisme
« Nous avons payé un très lourd tribu du terrorisme. La France aussi, je le sais », a déclaré Recep Tayyip Erdogan. Emmanuel Macron a lui évoqué « une coopération exemplaire à ce sujet », et a reconnu le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) comme une organisation terroriste. Recep Tayyip Erdogan l’a de son côté encouragé à ne pas soutenir le parti kurde syrien (PYD) et sa branche armée le YPG, qui sont pourtant des alliés des Occidentaux dans la lutte contre Daesh en Syrie.
Emmanuel Macron a enfin rappelé l’appartenance de la Turquie à Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN). Paris et Ankara ont d’ailleurs profité de cette rencontre pour signer un contrat portant sur un système de défense anti-missile.
Divergences sur le règlement du dossier syrien
La Syrie a été longuement abordée selon Emmanuel Macron qui a déclaré avoir perçu « une communauté de vues et d’intérêts stratégiques, la volonté de construire la paix et la stabilité de la Syrie, et la nécessité d’amorcer une transition rapide. » Comme il l’avait laissé entendre avant la rencontre avec le chef d’Etat turque, il a estimé que le processus d’Astana qui réunit la Turquie, la Russie et l’Iran ne suffisait pas pour construire la paix et que ce serait au peuple syrien de s’exprimer librement. Par cette formule il a inclus ceux qui avaient fui la Syrie pour fuir Daesh ou Bachar el-Assad. Il a toutefois rappelé que contrairement à son prédécesseur, « l’éradication de Bachar el-Assad n’est pas un préalable » à la discussion.
Macron appelle Erdogan à respecter l’Etat de droit
Il était très attendu sur le sujet des droits de l’homme et de la liberté de la presse, Emmanuel Macron a affirmé avoir évoqué ce point avec Recep Tayyip Erdogan. Tout en répétant, comme il en a l’habitude, qu’il ne voulait pas faire « d’ingérence », il a évoqué l’incarcération de certains journalistes en Turquie et a appelé le chef d’Etat turc à « respecter l’Etat de droit ».
Par ailleurs, Emmanuel Macron, a déclaré avoir transmis à Recep Tayyip Erdogan une liste de personnalités inspirée de celle de Reporter sans frontière, dont il s’inquiète de leur cas. Le président turc a répondu qu’il allait regarder ces noms et demander des informations à son ministre tout en affirmant que « la justice est indépendante ».
Erdogan s’en prend à un journaliste de France 2                    Â
Lors de la conférence de presse qui a suivi les discours des deux chef d’Etat, Recep Tayyip Erdogan s’en est pris à une journaliste de France 2 qui questionnait le président turc sur l’interception en janvier 2014, révélée en mai 2015, de camions appartenant aux services secrets turcs (MIT) et transportant supposément des armes destinées à l’EI.
« Tu parles avec les mots de FETO, pas comme un journaliste », s’est énervé M. Erdogan pour qui cette affaire est une machination fomentée par Fethullah Gülen et son organisation (FETO) qu’il accuse également d’avoir été à l’origine du putsh raté de 2016. « Ceux qui ont fait ces opérations étaient des procureurs de FETO, maintenant ils sont en prison. »
« Tu me poses cette question, mais pourquoi tu n’interroges pas les Etats-Unis qui ont envoyé 4.000 camions d’armes en Syrie ? », a-t-il poursuivi. La Turquie critique régulièrement la livraison d’armes par Washington à des milices kurdes en Syrie qu’Ankara considère comme terroristes. « Tu es journaliste, non ? Tu aurais dû enquêter là -dessus aussi », a ajouté M. Erdogan, mettant en garde: « Vous n’avez pas face à vous quelqu’un qui va avaler ça facilement ».
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