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L’Express, le 14/07/2019
Par Christian Makarian
Le torchon brûle entre Washington et Ankara. Malgré les mises en garde américaines, l’achat de missiles russes S-400 par la Turquie ouvre une nouvelle phase de tensions.
C’est l’autre confrontation qui s’impose aux États-Unis au coeur d’un Moyen-Orient déjà électrisé par le bras de fer avec l’Iran. Le choix fait par le président turc d’acquérir des missiles russes anti-aériens S-400 est en passe d’ouvrir une crise majeure entre Washington et Ankara.
On peut y voir le point d’orgue d’un rapprochement bien calculé entre Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan depuis le coup d’État qui a failli renverser ce dernier, dans la nuit du 15 au 16 juillet 2016. À cette occasion-là , le maître de la Russie avait témoigné d’une sympathie subite à l’égard de son homologue autoritaire, geste qui entamait une nouvelle conjonction d’intérêts. D’une part, les calculs stratégiques diamétralement opposés des Russes et des Turcs en Syrie n’ont cessé de converger ; d’autre part, on a vu surgir un volet industriel (avec l’achat à Rosatom de la centrale nucléaire civile d’Akkuyu, près de Mersin) et une diplomatie de l’armement, sujet de provocation puisque la Turquie est membre de l’OTAN depuis 1952.
Erdogan persiste et signe
Dans sa phase de renforcement militaire continu, qui a pour but de satisfaire l’armée et le camp nationaliste, Erdogan estime avoir besoin d’un système de défense anti-aérien. Il est vrai que la région est la plus insécurisée du monde et que les S-400 ont joué un rôle déterminant dans le maintien de Bachar el-Assad au pouvoir. Mais le chef de l’Etat turc aurait pu accepter l’offre américaine d’installation de missiles Patriot, qui remonte à Barack Obama, ou encore celle du consortium franco-italien Eurosam ; ces deux propositions ont été jugées trop coûteuses par rapport au prix du matériel russe (2,5 milliards de dollars).
La préférence pour les missiles S-400 relève d’un faisceau de considérations plus tortueuses. Les relations avec Washington sont tumultueuses, tantôt très tendues, tantôt marquées par des signes de conciliation (comme l’exemption temporaire de sanctions américaines vis-à -vis de la Turquie afin qu’elle puisse continuer à recevoir du pétrole iranien). C’est ainsi qu’Ankara a conclu un contrat d’achat de 116 avions furtifs F-35, avec une extension portant sur un programme de construction de ce matériel sur le sol turc, devenant ainsi le troisième client de cet appareil de nouvelle génération après le Royaume-Uni et le Japon.
Ce qui conduit aujourd’hui l’administration Trump à menacer de suspendre les livraisons du F-35 si la Turquie persiste à acheter des S-400 après la date du 31 juillet. Erdogan persiste et signe ; il semble ne pas croire à la détermination américaine puisque Donald Trump l’assure de sa compréhension personnelle, tandis que le Congrès des États-Unis est tout près du déclenchement des sanctions économiques majeures prévues par la loi Caatsa (Counter America’s Adversaries Through Sanctions Act).
Deux diplomaties illisibles
Pour ajouter à la confusion, l’administration Trump, après avoir décidé le retrait des forces spéciales du nord de la Syrie, vient de demander aux Français et aux Britanniques de renforcer leurs propres effectifs sur place afin d’empêcher l’éradication des milices kurdes par les forces turques.
L’enjeu des missiles est de taille : les S-400 sont incompatibles avec le système de défense de l’OTAN et présentent le risque de collecte des données technologiques du F-35 ou d’autres avions. De surcroît, leur localisation est encore incertaine et douteuse. Quel pays ferait l’objet de la plus grande méfiance et se trouverait ciblé : la Syrie, l’Irak, l’Iran ? Ou bien Chypre… ? Au sud de l’île, dans une énorme zone d’exploration gazière, les forces turques protègent des forages qui bafouent la souveraineté maritime chypriote et qui sont fermement condamnés par les vingt-huit membres de l’Union européenne.
Dans cet enchevêtrement d’escalades, les relations entre Washington et Ankara révèlent une confusion désastreuse, un entrelacs de contradictions, résultat de deux diplomaties devenues illisibles.
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