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Le Nouvel Obs – 13/10/2014
Kobané, cette ville kurde à la frontière syro-turque sous le feu de l’organisation Etat islamique (EI) depuis plusieurs semaines, est au centre de toutes les attentions depuis plusieurs jours. Alors que la polémique enfle sur le rôle ambigu de la Turquie face à la troisième ville kurde de Syrie, la confusion règne lundi 13 octobre sur la possibilité, pour les Etats-Unis, d’utiliser les bases militaires turques.
Quel rapport de force sur le terrain ?
De violents combats
De violents combats ont opposé lundi matin djihadistes de Daech, (autoproclamé Etat Islamique), et combattants kurdes à proximité de la frontière turco-syrienne près de la ville âprement disputée de Kobané. Des tirs d’armes automatiques et de mortiers se succédaient dans les faubourgs de la localité, également appelée Aïn al-Arab en langue arabe, à moins d’un kilomètre des barbelés qui séparent la Turquie de la Syrie, a constaté un journaliste de l’AFP à la frontière turque.
A l’intérieur de la ville, les combattants kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) ont tenté de reprendre un peu du terrain perdu ces derniers jours face à l’EI, qui les avait délogés vendredi de leur QG, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Supériorité militaire des djihadistes
Plus nombreux et mieux armés, les djihadistes contrôlent environ 40% de la ville, particulièrement le secteur est, et des quartiers dans le sud et l’ouest, une semaine après y être entrés.
En cas de victoire sur cette cité syrienne clé, les djihadistes de l’EI contrôleraient en outre près de 400 km des 900 km de frontière entre la Turquie et la Syrie. Jusqu’à 700 civils se trouvent encore dans le centre-ville, et 10.000 à 13.000 sont rassemblés tout près de la frontière.
La défense acharnée des forces kurdes a contraint l’EI à faire venir des renforts en provenance de Raqa et Alep, leurs bastions du nord syrien, selon l’OSDH.
Frappes de la coalition et renforts turcs
Dans le même temps, les avions de la coalition dirigée par Washington ont frappé lundi matin des positons de l’EI dans l’est et le sud de la ville, d’après l’OSDH.
Des renforts militaires turcs, notamment des chars et des canons automoteurs, ont également été déployés le long de la frontière. En revanche, les défenseurs de Kobané ne peuvent recevoir de renforts car la Turquie bloque sa frontière, empêchant notamment des Kurdes de ce pays de se porter au secours de leurs camarades assiégés.
Quelle est la stratégie turque ?
Des bases aériennes mises à disposition ?
Alors qu’une source américaine indiquait dimanche qu’Ankara avait donné son feu vert pour la mise à disposition des Etats-Unis de bases pour lancer les raids contre l’EI, une source gouvernementale turque a démenti cette information lundi : « Notre position est claire, il n’y a pas de nouvel accord ».
L’accord actuellement en cours entre la Turquie et les Etats-Unis, a-t-il rappelé, n’autorise l’accès de la base d’Incirlik, située près d’Adana (sud), à l’armée américaine que pour des missions logistiques ou humanitaires. L’armée de l’air américaine utilise depuis longtemps cette base où 1.500 de ses hommes sont stationnés.
Pour l’heure, les avions américains employés pour les bombardements contre l’EI décollent des bases aériennes, plus éloignées, d’Al-Dhafra aux Emirats arabes unis, d’Ali al-Salem au Koweït et d’Al-Udeid au Qatar.
Coup de pouce à l’opposition syrienne
Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a appelé dimanche à fournir un soutien militaire à « l’opposition modérée » en Syrie afin de créer « une troisième force » qui lutterait aussi bien contre le pouvoir du président syrien Bachar al-Assad que contre l’EI.
Les États-Unis avaient indiqué vendredi que la Turquie avait accepté de former et d’équiper les rebelles de l’opposition syrienne modérée après la visite de deux de leurs responsables à Ankara.
Le Parlement turc avait en outre autorisé le 2 octobre le gouvernement de Ahmet Davutoglu à mener des actions militaires contre l’EI en Irak et en Syrie, mais jusqu’à présent l’armée turque n’a rien entrepris en ce sens.
Les Kurdes ont dénoncé ces derniers jours la passivité turque face à la situation à Kobané, troisième ville kurde de Syrie, et des émeutes pro-Kurdes ont fait plus de 30 morts en Turquie.
Frontière bloquée et zone-tampon
La Turquie continue toutefois de bloquer le passage de combattants kurdes de Turquie vers la Syrie, où ces derniers pourraient servir de renforts dans la défense de Kobané.
La Turquie juge les frappes aériennes de la coalition insuffisantes et redoute qu’elles ne renforcent par ricochet le président Bachar al-Assad, sa bête noire. Elle continue d’exiger la création dans le nord de la Syrie d’une zone-tampon doublée d’une zone d’exclusion aérienne destinée à protéger les réfugiés et les quelques secteurs du territoire syrien tenus par l’opposition modérée, aujourd’hui moribonde.
Que font les puissances occidentales ?
Les Etats-Unis
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a qualifié dimanche de « tragédie » la situation à Kobané tout en soulignant que l’approche de la coalition par rapport à cette ville ne définissait « pas sa stratégie » globale contre l’EI. « Il y aura des hauts et des bas (…) comme dans tous les conflits (…) Mais nous sommes certains de pouvoir élaborer une stratégie commune (au sein de la coalition), chaque pays de la région étant opposé à l’EI », a dit John Kerry.
Les Nations-unies
Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a appelé dimanche « toutes les parties à se lever pour empêcher un massacre de civils à Kobané », réitérant sa « profonde inquiétude sur la situation dans et autour de la ville syrienne. Avec les attaques toujours en cours de l’EI, des milliers de vies sont en danger », a-t-il ajouté.
L’Union européenne
La Commission européenne a annoncé dimanche l’octroi de 3,9 millions d’euros aux organisations humanitaires qui viennent en aide aux quelque 180.000 réfugiés ayant fui la région de Kobané vers la Turquie.
Kobané sera vraisemblablement au centre mardi d’une réunion à Washington des chefs militaires de 21 pays de la coalition, qui vont faire le point sur leur stratégie anti-EI près de trois mois après le déclenchement de la campagne aérienne en Irak et près de trois semaines après le début des raids sur la Syrie.
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