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Geo, le 05/02/2019
Par Francisque Oeschger
En 2004, un hebdomadaire turco-arménien révèle que la fille adoptive d’Atatürk, Sabiha Gökçen, qui fut toute sa vie le symbole et l’emblème du kémalisme, aurait été d’origine arménienne, probablement sans le savoir. Retour sur un scoop qui a fait scandale.
En 1937, Sabiha Gökçen est photographiée à la une des journaux turcs, sanglée dans un uniforme d’officier de l’armée de l’air. A 24 ans, elle vient d’obtenir son brevet de pilote de chasse, une première mondiale qui va faire d’elle l’icône féministe de la Turquie kémaliste. La jeune femme, dont les parents ont été tués en 1915 durant la guerre, est l’une des sept filles adoptives de Mustafa Kemal. Le président l’a rencontrée en 1925 à l’occasion d’une visite officielle dans un orphelinat, à Bursa, dans l’ouest du pays, et il l’a prise sous sa protection, lui permettant de suivre des études supérieures. Sabiha Gökçen va vite connaître le baptême du feu. Fin 1937, son escadrille est envoyée à Dersim pour réprimer une révolte des Kurdes. Elle participe au bombardement de la ville qui fera plus de 13 000 morts, combattants et civils confondus, dont des femmes, des enfants, des vieillards et de nombreux Arméniens qui y avaient trouvé refuge après le génocide de 1915-1916. Adulée par les nationalistes, Sabiha Gökçen mourra en 2001, à l’âge de 88 ans, comblée d’honneurs par le gouvernement qui donnera son nom au deuxième aéroport international d’Istanbul.
En 2004, coup de théâtre : l’hebdomadaire turco-arménien Agos révèle que cette femme, qui fut toute sa vie le symbole et l’emblème du kémalisme, aurait été d’origine arménienne, probablement sans le savoir. Elle aurait été abandonnée en 1915 par ses parents, qui fuyaient les massacres. Le scandale est immense. Les nationalistes dénoncent aussitôt un complot contre la Turquie même si rien, ni dans les textes ni dans la pratique, ne s’est jamais opposé à ce qu’une Arménienne serve son pays, la République turque ne faisant dépendre l’identité nationale ni de l’ethnie ni de la religion. Aujourd’hui encore, faute de preuves, rien ne permet d’affirmer avec certitude que Sabiha Gökçen était bien arménienne. Mais le rédacteur en chef d’Agos, Hrant Dink, a payé cher ce scoop journalistique. Le 19 janvier 2007, il a été assassiné devant les locaux de son journal par un extrémiste nationaliste turc de 17 ans.
➤ Article paru dans le magazine GEO Histoire sur la Turquie (n°42, novembre – décembre 2018).
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