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Le Monde, Â le 06.10.2015
Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen)
Jean-Claude Juncker et Recep Tayyip Erdogan au siège de la Commission européenne à Bruxelles, le 5 octobre 2015.
Reçu lundi 5 octobre à Bruxelles, où il a notamment rendu visite au président du Conseil européen et de la Commission, le président turc Recep Tayyip Erdogan a douché les espoirs de ceux qui espéraient un engagement immédiat de sa part pour aider à la résolution de la crise des réfugiés. Lors de ce voyage, M. Erdogan a plutôt fait la leçon à ses interlocuteurs en affirmant que, tandis que son pays accueillait « 2,5 millions » de Syriens, les Européens s’effrayaient à la perspective d’en abriter dix fois moins.
« Nous avons ouvert nos portes, sans aucune discrimination et nous n’avons jamais envoyé quiconque vers d’autres pays », a-t-il encore déclaré au cours d’une brève conférence de presse, soulignant que son pays avait consacré près de 7 milliards d’euros à l’accueil des réfugiés mais n’avait reçu qu’une aide de 371 millions. « Mais nous continuerons », a-t-il affirmé. « Nous patienterons jusqu’à un certain point, mais ensuite nous ferons le nécessaire », avait-il lancé, la veille, dans une formule plus menaçante, sans toutefois se montrer explicite quant au sens du « nécessaire ».
Les Européens, Allemagne en tête, cachent de plus en plus difficilement leur empressement à inclure Ankara dans un plan d’action – un « contrat de confiance mutuelle » dans le jargon bruxellois – qui aiderait à réduire le flot des demandeurs d’asile désireux de gagner l’Union. Celle-ci totalise, à ce stade, 630 000 entrées illégales sur son territoire depuis le 1er janvier.
Erdogan ne réfute pas complètement l’idée d’une collaboration avec Bruxelles et évoque même l’intérêt mutuel des deux parties : les Etats européens et  » un pays candidat à l’adhésion « , dont l’avenir ne peut  » être séparé  » des premiers, insiste-t-il. Il aimerait d’ailleurs que ses compatriotes bénéficient rapidement d’une libéralisation des visas. Et il se dit prêt à combattre l’organisation Etat islamique, tout en insistant sur le fait que les terroristes à cibler sont aussi les Kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ou les marxistes-léninistes du Parti-Front révolutionnaire de libération du peuple (DHKP-C).
A Bruxelles, où il a également reçu le ferme soutien de l’OTAN après l’intrusion d’avions de chasse russes dans l’espace aérien de son pays, M. Erdogan a répété que la réduction du nombre de départs vers l’Europe passait surtout par la création d’une zone de sécurité et d’exclusion le long de la frontière turco-syrienne. L’idée laisse les Européens plus que sceptiques, certains la jugeant même  » dangereusement irréaliste « , comme le dit un diplomate. D’autant que Moscou, désormais totalement engagé dans la guerre en Syrie, la combat farouchement.
Il reste donc aux Européens à formuler des contre-propositions et à tenter de convaincre un président qui fera sans doute peu de véritables concessions avant les élections législatives prévues le 1er novembre. Lundi soir, à l’issue d’un dîner avec les dirigeants du Conseil et de la Commission, des sources européennes affirmaient cependant qu’il avait admis le principe d’une action conjointe. Trois hauts responsables de la Commission et du Service d’action extérieure devaient s’envoler mardi pour Ankara afin de mettre au point un plan qui serait soumis, à la fin de la semaine prochaine, aux chefs d’Etat et de gouvernement réunis en sommet dans la capitale belge.
Refus des  » hotspots  »
Le sujet sera aussi évoqué jeudi 8 octobre à Luxembourg, où un nouveau conseil des ministres de l’intérieur consacré à la question des réfugiés sera suivi d’une réunion avec les responsables des Etats traversés par la  » route des Balkans « , empruntée par plus de 400 000 demandeurs d’asile depuis le début de l’année.
Les Européens, qui n’ont pas encore trouvé d’accord entre eux sur un mécanisme permanent de  » relocalisation  » des réfugiés, ni sur la création d’un corps commun de gardes frontières et de garde-côtes ou sur une liste des  » pays sûrs  » – la Turquie est au cÅ“ur de ce dernier débat –, voudraient en urgence forcer des accords de réadmission avec Ankara. En échange, ils financeraient de nouveaux camps pour les réfugiés, même si les 26 sites existant ne font actuellement pas le plein : on y recenserait 274 000 personnes pour 330 000 places disponibles. Les Syriens préfèrent souvent s’installer dans les villes.
D’autres projets circulent, dont le transfert vers l’Europe, dans de bonnes conditions de sécurité, de personnes qui auraient été enregistrées par les autorités turques. Problème : celles-ci refusent l’idée de voir des centres d’accueil supervisés par l’Union (ou  » hotspots « ) s’installer sur leur territoire.
Au cours des derniers jours, des sources allemandes évoquaient d’autres idées, apparemment inspirées par Berlin et appuyées par l’entourage du président de la Commission. Parmi elles, l’accueil supplémentaire de 500 000 réfugiés par l’Union ou encore des patrouilles de surveillance conjointes gréco-turques en Méditerranée.  » Pas question « , affirmait immédiatement une source grecque, interrogée à Bruxelles sur ce dernier point.
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