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La Croix, le 09/01/2019
Malo Tresca
Alors qu’il venait discuter du retrait américain prévu en Syrie, John Bolton, le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, a essuyé mardi 8 janvier la colère d’Ankara pour avoir défendu une milice kurde syrienne.
Ces dernières semaines, les relations bilatérales, d’ordinaire tumultueuses, avaient pourtant été marquées par quelques signes d’apaisement.
Des propos « inacceptables et impossibles à digérer ». Mardi 8 janvier, le président turc Recep Tayyip Erdogan s’est emporté avec virulence contre John Bolton, le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, venu discuter du retrait des troupes américaines en Syrie. Le chef de l’État a même annulé, au dernier moment, leur entrevue. En cause, un désaccord majeur entre les deux pays sur le sort de la milice kurde des Unités de Protection du Peuple (YPG).
Parrainée par Washington, cette faction engagée dans la lutte anti-djihadiste est considérée par Ankara comme la branche armée du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), une « organisation terroriste » qu’il accuse de livrer, depuis 1984, une sanglante guérilla sur son sol. Ces dernières semaines, le Rais n’a cessé d’affirmer qu’il s’apprêtait à lancer une nouvelle offensive dans le nord de la Syrie, vers « Manbij et au-delà » pour « se débarrasser » d’elle.
Mais lors d’un déplacement en Israël dimanche 6 janvier, John Bolton avait déclaré que le désengagement militaire américain serait conditionné par certaines garanties de sécurité pour ses anciens alliés kurdes. Alors que le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, avait aussi martelé début janvier que « le président Erdogan [s’était engagé] auprès du président Trump » pour les protéger – une déclaration rapidement démentie par Ankara –, le ton est monté entre les deux pays.
Partenariat stratégique
« En ce qui concerne les déclarations de Mike Pompeo, il n’est absolument pas question d’une telle assurance donnée lors des entretiens [entre les présidents turc et américain] ou via d’autres canaux », a écarté Ibrahim Kalin, un haut responsable de la présidence turque. Mardi 8 janvier, la Turquie a même demandé à Washington de récupérer « toutes les armes » qu’il avait livrées aux Kurdes.
Ces dernières semaines avaient pourtant été marquées par une certaine accalmie dans la relation tumultueuse qui lie les deux partenaires stratégiques au sein de l’Otan. « Les garanties de sécurité fournies par son appartenance à l’Alliance atlantique restent déterminantes pour Ankara, qui a parfaitement conscience qu’aucun pays ou groupe de pays n’est à même de lui offrir l’équivalent », analysait en novembre Didier Billion, directeur adjoint de l’Institut de relations internationales stratégiques (IRIS) dans un article pour Orient XXI.
À la tête de la deuxième armée de l’Otan, la Turquie continue de contrôler les détroits et reste le seul État culturellement musulman de l’organisation. « Du point de vue des intérêts occidentaux, le statut de pivot qu’elle possède de facto doit être absolument préservé », décryptait encore le chercheur. Une convergence d’intérêts qui explique donc aussi leurs derniers efforts diplomatiques.
Récemment, la Turquie a ainsi confirmé son intention d’acheter pour 3,5 milliards de dollars de missiles antimissiles américains Patriot, en plus de l’acquisition du système russe S-400 qui lui avait valu les remontrances de l’Otan. Le 5 novembre dernier, date de l’entrée en vigueur de la nouvelle salve de sanctions américaines contre Téhéran, Donald Trump avait quant à lui accordé à Ankara une dérogation de six mois pour qu’il puisse poursuivre l’achat de son pétrole iranien.
Points de friction
Refus de faire extrader Fethullah Gulen, le grand ennemi d’Erdogan, exilé aux États-Unis, regain de tensions durant l’été dernier autour de la détention du pasteur américain Andrew Brunson en Turquie, condamnation américaine du rôle de la banque turque Halk Bankasi pour son rôle joué dans le contournement de l’embargo contre l’Iran avant l’accord sur le nucléaire de 2015… Les points de friction entre les deux États ont été – ou restent – bien nombreux.
« Mais en dépit des effets de manche inquiétants des principaux protagonistes, la conscience de la nécessité de préserver un partenariat consistant demeurera le fondement de l’avenir de la relation turco-américaine, concluait encore Didier Billion, la relation d’un vieux couple qui se dispute fréquemment, mais ne veut pas divorcer».
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