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Le Parisien, le 27/10/2019
Par Nicolas Jacquard, envoyé spécial à Istanbul et Izmir (Turquie)
Avec près de 3,6 millions de réfugiés syriens vivant sur son sol, la Turquie est devenue le premier pays d’accueil au monde. Un moyen de pression pour le président Erdogan, qui a menacé l’Europe « d’ouvrir les portes ». Quelle réalité derrière la provocation ? Notre reportage à Istanbul et Izmir
Le regard craintif, l’adolescent rentre sa tête dans les épaules, en attendant que l’orage passe. « Tu dégages! », tonne le patron de ce bar d’Izmir, où ce jeune garçon syrien avait des velléités d’écouler quelques paquets de mouchoirs. « T’as deux mains, alors soit tu vas bosser, soit, encore mieux, tu vas faire la guerre », fulmine le commerçant, alors que le vendeur de rue prend la tangente. « Pendant ce temps-là , ce sont nos soldats qui vont mourir au front », peste le commerçant comme pour lui-même, en référence à l’ opération militaire « Source de paix », qui se joue alors à la frontière sud du pays.
Lentement, mais sûrement, la Turquie s’éloigne du temps où les Syriens étaient ses « invités. » Ceux qui maîtrisent le turc le parlent désormais dans la rue, plutôt que l’arabe, pour mieux se fondre dans le paysage. « Dans mon université, j’ai vu des collègues assumer de saquer des étudiants syriens du fait de leur origine », regrette une enseignante française. Un racisme et une discrimination qui, désormais, s’expriment de plus en plus ouvertement, même s’ils restent « bien en deçà de ce que qu’ils pourraient être », juge Hakan Bilgin, président de Médecins du monde Turquie.
«Nous les aimions tellement, ce pays et son président»
Des années durant, la question des réfugiés n’en a pas été une. Aux prémices de la crise syrienne, le président Recep Tayyip Erdogan avait fait de leur accueil une évidence. Pour l’AKP, le parti au pouvoir, alors tout puissant, l’hospitalité envers ces « frères » musulmans allait de soi. Quand plusieurs centaines de milliers de Syriens ralliaient l’Europe du Nord, via la route des Balkans, ce sont plus de quatre millions d’entre eux qui faisaient le choix, contraint ou forcé, de s’installer en Turquie.
Aux 30 000 les plus diplômés, c’est même le gouvernement qui a proposé la nationalité turque. « J’étais là depuis deux ans, je ne maîtrisais pas encore la langue, et j’ai eu la surprise de recevoir un e-mail me demandant de venir signer tous mes papiers, se souvient Abdelwahab (le prénom a été modifié), diplômé en pharmacie. Dans la foulée, j’ai eu mon passeport. C’était la fin de tous mes problèmes ! »
Pour les autres, trouver à s’embaucher dans des emplois précaires n’a jamais été une difficulté, dans une économie à 30 % informelle. « A l’époque, quand les Turcs nous voyaient arriver complètement démunis, ils pleuraient sur notre sort, évoque Nashwan, un réfugié irakien. Nous les aimions tellement, ce pays et son président… »
Il en parle au passé. Ancien militaire sous le régime de Saddam Hussein, Nashwan dit avoir vu « les visages se fermer », au fur et à mesure que la Syrie s’enlisait dans la guerre, et que le provisoire s’installait dans la durée pour les réfugiés. De consensuel, le débat sur la place à leur attribuer s’est clivé, s’installant au cÅ“ur d’un échiquier politique difficile à appréhender au regard des polarités françaises.
« Ici, c’est pas la Syrie, ici, c’est la Turquie »
Dans les faits, c’est le CHP, le parti social-démocrate fondé en 1923 par Atatürk, qui a allumé la mèche. « Face au discours de solidarité religieuse prôné par l’AKP, la gauche a vu dans les Syriens un risque d’arabisation du pays », analyse Soner Çalis, militant de la cause des réfugiés. Surtout, la crise économique a érodé la bienveillance des débuts. Inflation aidant, les loyers se sont envolés. Et les perspectives économiques, qui prévoient que la part des Syriens dans le PIB turc soit multipliée par deux d’ici 2028, pour atteindre 4 %, sont inaudibles pour une population turque enferrée dans les difficultés du quotidien.
En juin, en pleine campagne des municipales, Ekrem Imamoglu, candidat CHP à la mairie d’Istanbul, a, parmi les premiers, fustigé lors d’un débat télévisé historique « ces gens qui marient très tôt leurs enfants » et pour lesquels « nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir afin de créer les conditions nécessaires à leur retour chez eux. » De ces 547 000 Syriens officiellement réfugiés à Istanbul − « plutôt un million en réalité » − il dit ne pas être étonné que « les Turcs vivent mal leur présence » et aient « l’impression qu’ils leur volent leur travail. »
Une poignée de semaines plus tard, Imamoglu ravit Istanbul à l’AKP, qui a tôt fait de voir dans sa tolérance des réfugiés l’une des clés de la défaite. « Avec la mise sur le devant de la scène de la présence des réfugiés, le diable a été sorti de sa boîte, et il sera difficile de l’y faire rentrer », anticipe ce diplomate au fait de la situation.
Dans le même temps, plusieurs pics de tensions entre les communautés ont été médiatisés. Le 30 juin, à Küçükçekmece, un arrondissement d’Istanbul, la rumeur du harcèlement d’une petite fille par un Syrien se solde par des tentatives de lynchage contre les commerçants du secteur. Leurs boutiques sont attaquées aux cris d’« ici c’est pas la Syrie, ici c’est la Turquie ! ». Esenyurt, ville de 700 000 habitants en banlieue ouest d’Istanbul, avait connu un épisode similaire en février. Depuis, cette commune qui compte près de 100 000 Syriens a basculé elle aussi dans le camp du CHP.
«La loi était appliquée avec souplesse. Ce n’est plus le cas»
Autant d’éléments qui ont conduit le président Erdogan à infléchir et durcir sa politique envers les migrants. Début septembre, le ministre de l’Intérieur (AKP), Suleyman Soylu, annonçait ainsi le déplacement forcé de 100 000 Syriens d’Istanbul vers d’autres provinces. Au total, 34 397 l’auraient été entre le 12 juillet et le 16 octobre, alors que s’achèvera ce mercredi 30 octobre un ultimatum de deux mois lancés à ces derniers pour qu’ils régularisent leur situation.
Car si les Syriens bénéficient tous d’un dispositif dit de « protection temporaire », ils ont toujours eu l’obligation de résider dans la province où ils ont été initialement enregistrés. Un cadre légal pas toujours respecté, tant Istanbul et Izmir sont autrement plus attractives que le reste du pays. « Jusqu’alors, la loi était appliquée avec souplesse, explique un humanitaire en poste en Turquie. Ce n’est plus le cas. »
Dans les lieux traditionnellement fréquentés par la communauté syrienne, les contrôles se sont multipliés. De même qu’entre les provinces, les transports en commun sont désormais régulièrement passés au peigne fin. Les migrants non-syriens sont également concernés. S’ils bénéficient d’un dispositif de « protection internationale », ils sont cantonnés à une soixantaine de villes dites « satellites », où leur obligation de pointer régulièrement est maintenant des plus strictes. A défaut, ils encourent un placement en centre de rétention, même si les 18 000 places disponibles en Turquie sont saturées.
«On sait que notre vie peut basculer en une minute»
« Depuis juillet, c’est un sentiment de panique qui s’est instauré chez beaucoup de réfugiés, décrit ce diplomate. On est entré dans une nouvelle ère. » Avec son lot de complexité. Ce designer syrien, par exemple, a tout ses clients à Istanbul. Une ville où il n’a plus le droit de se rendre… « Au sein d’une même famille, vous pouvez avoir le père enregistré dans une province, la mère dans une autre, et un de leurs enfants qui ne l’est pas du tout… », décrypte un travailleur social.
Pour l’heure, seuls les hommes semblent visés. Mais en attendant d’y voir plus clair, les familles résidant illégalement à Istanbul préfèrent se faire discrètes, et courbent l’échine avant de savoir quel vent soufflera. « On n’a plus confiance, s’inquiète Nashwan, le réfugié irakien. On sait que notre vie peut basculer en une minute. »
La Grèce, Chypre et la Bulgarie se sont inquiétées d’une « hausse spectaculaire d’arrivées de migrants », y voyant « les signes alarmants de l’émergence d’une crise. » « Imaginez que vous êtes réfugié syrien : le risque existe que vous soyez transporté un jour sans qu’on vous demande votre opinion dans le nord-est de la Syrie, décrivait récemment le ministre luxembourgeois des affaires étrangères Jean Asselborn. C’est un facteur qui peut générer une poussée vers l’Europe. »
«Les Turcs agitent cette question comme un chiffon rouge»
En 2018, l’intervention de l’armée turque à Afrin, à la frontière syrienne, avait conduit, selon les autorités turques, à la réinstallation de plusieurs dizaines de milliers de Syriens. C’est en leur nom, et sous couvert du même objectif, que Recep Tayyip Erdogan a justifié mi-octobre l’opération « Source de paix ».
A l’adresse de l’Europe, qui fustigeait ses visées expansionnistes et sécuritaires, le président turc menaçait alors d’« ouvrir les portes », brandissant le spectre de la vague migratoire de 2015. « On aime l’entendre dire ça. Qu’il le fasse!, exhorte Nashwan. Moi, j’enverrais tout le monde en Europe. Si l’Occident n’avait pas envahi l’Irak, on n’en serait pas là … » Pourtant, lui-même n’y croit pas, conscient que « les Turcs agitent cette question des réfugiés comme un chiffon rouge ». Et comme un moyen de pression pour un financement européen d’éventuelles réinstallations.
En attendant, si les passages vers la Grèce augmentent, leur nombre pour 2019 ne devrait pas dépasser celui de 2010. « On reste sur un phénomène saisonnier, avec des mois d’étés favorables aux traversées, estime le même diplomate. Le vrai test sera cet hiver, où l’on verra s’il y a une hausse structurelle. »
«Ils ont toujours cette nostalgie chevillée au corps»
Pour l’instant, lorsqu’ils sont sondés sur leurs intentions, 80 % des Syriens vivant en Turquie assureraient, à terme, vouloir rentrer dans leur pays, quand bien même nombre de conditions ne sont pas réunies. « Ils ont toujours cette nostalgie chevillée au corps », constate Ayse. La jeune femme est psychologue pour Médecins du monde – Dünya Doktorlari en turc -, qui pilote trois centres de santé dans la région d’Istanbul.
A Bagcilar, ville de l’ouest de la mégapole, qui héberge 60 000 Syriens, Ayse reçoit au quotidien des réfugiés hantés par leur passé, et le fantasme d’un retour dans une Syrie pacifiée. Cette dame âgée, par exemple, a récemment téléphoné à ses voisins restés au pays. « Elle voulait savoir si ses arbres fruitiers avaient bien donné, soupire Ayse. Ils lui ont répondu qu’il n’y avait même plus de maison, que tout avait été rasé. »
Sur les murs du centre de Bagcilar s’affichent des dessins d’enfants. Ici, une colombe. Là , une maison. Les rêves de cette première génération née en Turquie, qui ne connaîtra peut-être jamais la Syrie. « La dernière fois, un des enfants traînait derrière lui une valise, raconte Ayse. Quand je lui ai demandé où il allait, il m’a répondu : à Alep. Une ville qu’il n’a jamais vue. »
Mais « leur priorité, ça reste la sécurité », avance Ragip Eti, le directeur du centre de Bagcilar. « Mes enfants, je ne veux pas les perdre, et je ne veux pas qu’ils revivent ce que j’ai vécu », complète en écho Fatma, 35 ans. Ses yeux d’un noir d’obsidienne glissent de gauche à droite comme pour fuir à nouveau. « Il y a quatre mois encore, je ne vous aurais jamais parlé », prévient cette mère de famille syrienne. A Alep, elle a vu « dans la rue des choses terribles. » Des images de corps d’enfants, comprend-on, sur lesquelles elle ne souhaite pas s’appesantir. Le traumatisme est tel que ces derniers mois, « je n’arrivais plus à sortir de chez moi, je ne pouvais plus parler à personne. »
«Pour l’instant, nous sommes bien ici»
Le premier, son fils a franchi la porte du centre médical de Médecins du monde, pour des problèmes d’obésité. Puis, pas à pas, sa mère s’est laissée convaincre de suivre une psychothérapie. « Ce n’est pas évident, explique un intervenant. Dans la culture moyen-orientale, être aidé sur ce plan-là , c’est être fou ou risquer de passer pour tel aux yeux de la communauté. »
Fatma a franchi le pas. Et dit se sentir apaisée depuis, quand bien même une inquiétude sourde la saisit au vu de l’évolution de la situation. Installée en Turquie depuis cinq ans avec son mari et ses trois enfants, elle sait ne pas pouvoir, à court terme, regagner la Syrie. « Nous sommes enregistrés à Istanbul, et mon mari travaille dans le textile, décrit-elle. Si l’on nous force à rentrer, peut-être qu’on envisagera de partir en Europe. Mais pour l’instant, nous sommes bien ici. »
De l’avis de ceux qui en sont les chevilles ouvrières, la prise en charge des réfugiés en Turquie reste un modèle du genre. « Ce que la Turquie fait pour les Syriens, aucun pays ne le fait pour ses propres ressortissants », vante Asli, autre travailleuse sociale engagée aux côtés des réfugiés.
Le coût de leur gestion avoisinerait les 40 milliards d’euros, dont six promis par l’Union européenne (UE), auquel le président Erdogan reproche de n’avoir versé que le tiers de cette somme. Cela n’empêche pas que, loin des camps des débuts, 95 % des migrants vivent aujourd’hui dans des logements en dur. L’accès à l’éducation est gratuit, ainsi que les soins médicaux, financés en partie par l’UE.
«Un examen démocratique, auquel nous avons échoué»
Comme dans ce camp de travailleurs saisonniers de la région d’Izmir, où Médecins du monde dispose d’une unité médicale d’urgence. Dans l’enceinte de l’usine, cernée de barbelés, se dressent d’immenses tas d’aubergines, d’oignons ou de pommes de terre. Les cinq récoltes annuelles potentielles drainent leur lot de travailleurs pauvres, soit 700 personnes qui s’entassent alentour dans des baraquements de fortune. Turcs et Syriens y vivent égaux dans le dénuement, même si une frontière invisible sépare leurs cahutes.
« On ne se mélange pas, mais ça se passe bien », assure le « chaouch » turc, qui fait office de chef des camps. A l’heure de trier les légumes – un travail payé au poids –, ce sont donc deux lignes d’employés qui se font face, sans animosité. « La vraie différence, c’est au niveau des droits, déplore Nashwan. Les Syriens sont souvent payés à 50 % du tarif des Turcs. » Quand ils sont payés…
« Les besoins fondamentaux sont assurés, acquiesce Soner Çalis, par ailleurs membre d’une association Å“uvrant pour le « vivre ensemble ». Mais tout discours concernant l’accès aux droits est évincé. Cette présence des réfugiés a constitué pour notre pays un examen démocratique, auquel nous avons échoué. »
«L’Europe n’a pas les moyens de laisser tomber la Turquie»
« Tout n’est pas parfait, mais les institutions jouent leur rôle », plaide pour sa part Hakan Bilgin, le président de Médecins du monde Turquie, rappelant que « ce déplacement massif de population géré par la Turquie est inédit ». « Imaginez que ce sont des régions entières, comme celles d’Alep, Idlib ou Raqqa, qui se sont déplacées, souligne-t-il. A l’arrivée, certaines villes de Turquie ont vu leur population multipliée par deux. »
Le même n’hésite pas à comparer cette prise en charge avec celles dont la France et l’Europe peuvent faire preuve. « En Grèce, les 30 000 réfugiés qui s’y trouvent vivent une extrême précarité. Et quand 140 migrants sont récupérés par un bateau en Méditerranée, la polémique dure une semaine. »
« L’Europe n’a pas les moyens de laisser tomber la Turquie », résume ce diplomate. Hakan Bilgin, lui, assume un dialogue constructif avec les autorités turques. « Oui, il y a de la violence verbale de la part des politiques, mais derrière, la réalité objective, c’est que ce qui est fait ici pour l’accueil des Syriens, cela n’a été fait nulle part ailleurs. »
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