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La Croix, le 05/04/2019
Alexandre Billette et Céline Pierre-Magnani, à Istanbul
Quatre jours après le scrutin local, les votes sont encore recomptés jeudi 4 avril dans plusieurs villes, tandis que des soutiens du parti présidentiel, qui pourrait perdre Istanbul, dénoncent un « coup d’État électoral »
Quatre jours après les élections municipales en Turquie, Istanbul n’a toujours pas de maire. Ekrem Imamoglu, candidat de l’opposition kémaliste du CHP, revendique la victoire et n’hésite plus à s’afficher comme le nouvel élu de la métropole turque, fort de son avance de 0,25 % des voix sur Binali Yildirim, ancien premier ministre et candidat de l’AKP, le parti présidentiel.
Celui-ci conteste ces résultats et a obtenu un recomptage, toujours en cours jeudi 4 avril en fin de journée, dans certains arrondissements d’Istanbul, en raison d’un « nombre élevé de bulletins nuls ».
Recours dans plusieurs villes
Dans d’autres villes de Turquie (Ankara, Yalova, Igdir, Kars), des recours ont également été déposés par l’AKP ou son allié d’extrême droite, un processus d’appel qui pourrait repousser la proclamation officielle des résultats par le Haut conseil électoral au 13 avril.
Face à cette série de revers potentiels, le parti au pouvoir, qui contrôle pourtant tous les niveaux de l’appareil politique, a évoqué dès lundi 1er avril un possible complot contre le régime de Recep Tayyip Erdogan. « Nous faisons peut-être face à une opération de FETÖ, l’organisation terroriste de Fethullah Gülen », a ainsi déclaré Metin Külünk, ancien député de l’AKP, en référence au cerveau présumé de la tentative de putsch de juillet 2016.
Depuis cette date, « il y a une atmosphère de soupçon permanent, explique l’historien Dogan Gürpinar. Désormais, parler de FETÖ, ce n’est plus désigner une communauté bien définie, c’est parler de quelque chose de plus abstrait ; il suffit d’accuser quelqu’un de lien avec cette organisation pour le mettre en porte-à -faux. »
La défaite présumée de l’AKP dans les urnes stambouliotes relèverait donc d’une machination… Une théorie complotiste largement récupérée par des éditorialistes influents de la presse à grand tirage. C’est le cas d’Ibrahim Karagül du quotidien Yeni Safak : « Un coup d’État électoral a eu lieu. C’est un projet terroriste de FETÖ en collaboration avec des forces étrangères. Il faut convoquer de nouvelles élections », écrit le journaliste, porte-voix quasi officiel du palais présidentiel, qui accompagne habituellement le président turc lors de ses déplacements à l’étranger.
« En Turquie, il y a cette croyance selon laquelle le monde s’est ligué contre notre pays, explique Dogan Gürpinar. Mais l’idée qui alimente essentiellement les théories du complot, et qui est commune à tous les milieux politiques, c’est qu’il existe des ennemis intérieurs qui agissent avec la complicité d’ennemis extérieurs. »
Pays habitué aux rumeurs
Les théories du complot foisonnent depuis longtemps dans un pays habitué aux rumeurs, parfois fondées, d’État dans l’État : une collusion entre le pouvoir officiel et des groupes clandestins qui agiraient ensemble. En 1996, un accident de voiture à bord de laquelle se trouvait un député, un chef mafieux et un milicien kurde avait notamment déclenché une série de scandales sur l’existence d’un « État profond » qui serait aux manettes de la Turquie. Et depuis la tentative de putsch de 2016, les théories complotistes se sont encore davantage répandues.
Quelques heures après la fermeture des bureaux de vote dimanche, et alors que les résultats étaient toujours très incertains entre les deux candidats arrivés en tête, un porte-parole de la présidence turque s’adressait aux gouvernements étrangers, demandant de « s’abstenir de tout ce qui peut être interprété comme de l’ingérence ». Une demande plutôt inattendue pour des élections qui se déroulaient à l’échelon local…
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