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Le Figaro – 27/01/2015
Lucie Ronfaut
D’après les informations du New York Times, le réseau social a du se plier à une décision de justice. Le gouvernement turc a déjà bloqué d’autres sites, comme Twitter ou YouTube, par le passé.
Il ne fait pas bon être un réseau social en Turquie. D’après le New York Times, Facebook empêche désormais ses utilisateurs turcs d’accéder à des pages critiquant Mahomet. Cette décision aurait été prise à la suite d’une décision d’un tribunal d’Ankara, qui menaçait le site de blocage, selon un employé de l’entreprise. Facebook n’a pas confirmé ces informations. Le premier ministre turc Ahmet Davutoglu avait pris part au rassemblement de soutien à Charlie Hebdo à Paris, au début du mois. Il avait néanmoins précisé manifester contre le terrorisme, et non pour la liberté de blasphème. «La liberté de la presse ne comprend pas la possibilité d’insulter le prophète Mahomet», avait-il prévenu. Cela comprend les caricatures. Il y a deux semaines, un autre tribunal turc a ordonné le blocage de sites montrant la couverture du dernier numéro de Charlie Hebdo, représentant le prophète Mahomet en pleurs.
«La pire menace pour la société»
La présence en Turquie est particulièrement difficile pour les réseaux sociaux, considérés comme «la pire menace qui existe pour la société» par Recep Tayyip ErdoÄŸan lui-même. Ces sites font l’objet d’une grande méfiance de la part des autorités. Elles n’ont pas oublié leur pouvoir de mobilisation dans le cadre du Printemps arabe et craignent qu’il ne se retourne contre elles.
Avant Facebook, d’autres réseaux sociaux ont subi les foudres des autorités turques. YouTube et Twitter ont été bloqués dans le pays pendant deux mois et deux semaines, respectivement, au début de l’année 2014. Le gouvernement turc les accusait d’avoir facilité la propagation d’enregistrements audios mettant en cause Recep Tayyip ErdoÄŸan, ancien premier ministre et aujourd’hui président, pour corruption. Il s’inquiétait également de la publication de documents révélant les ambitions militaires du pays en Syrie. Au début du mois, la justice demandé à Twitter, Facebook et Google de censurer des documents à propos des activités de l’agence de renseignement turque en Syrie.
La décision de Facebook d’obéir au tribunal d’Ankara n’est pas étonnante. Les réseaux sociaux obéissent généralement aux décisions de justice, quel que soit le pays concerné. En France, leur activité est encadrée par plusieurs lois, dont la loi pour la confiance dans l’économie numérique (LCEN) qui leur impose de modérer les contenus pédopornographiques ou d’incitation à la haine raciale. Les géants du Web disposent néanmoins de règles de modération suffisamment strictes pour correspondre à la majorité des législations dans le monde. Cela leur évite de devoir s’adapter à chaque pays où ils sont implantés.
Les réseaux sociaux peuvent aussi être amenés à communiquer des données personnelles de leurs utilisateurs, sur demande officielle des autorités, par exemple la police. Ces échanges sont consignés dans des rapports de transparence, publiés tous les trimestres par les grandes entreprises du Web. Enfin, les autorités peuvent réclamer à Facebook ou Twitter de retirer un contenu dans le cadre d’une enquête ou d’une décision de justice.
Facebook plus souple face à la censure
Pour autant, tous les réseaux sociaux ne coopèrent pas tous de la même manière avec les autorités turques. Twitter et YouTube ont justement été bloqués en 2014, car ils avaient refusé de retirer de leurs pages les documents compromettants. Facebook semble avoir adopté une ligne plus souple. Outre les intérêts économiques, Mark Zuckerberg avait justifié la place de son réseau social au sein de pays censurant la liberté d’expression. «Je ne vois pas beaucoup d’exemples dans l’Histoire où une entreprise a pu changer une loi en s’y opposant», expliquait-il au début du mois. «Néanmoins, en restant en ligne, nous pouvons aider un pays en aider les personnes à rester connectées avec leurs proches, ou en trouvant un travail. Je pense que notre responsabilité est donc de rester en ligne.»
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