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Le Monde, le 17/03/2020
Par Marie Jégo
Vingt-neuf personnes ont été testées positives au virus pour la seule journée de lundi, soit la plus forte augmentation des cas répertoriés. Ces nouveaux cas portent à 47 le nombre de personnes atteintes en Turquie, selon le bilan officiel.
Afin de lutter contre la propagation du Covid-19, la Turquie a annoncé, lundi 16 mars, la suspension des prières collectives dans les mosquées ainsi que la fermeture de nombreux lieux publics, tels que théâtres, salles de concerts, parcs d’attraction, cafés, hammams.
Le pays, qui ne compte que 47 cas confirmés de coronavirus, multiplie les mesures drastiques pour éviter la contamination. La semaine dernière, les écoles, les collèges et les universités ont été fermés pour trois semaines. Les matchs sportifs se jouent désormais à huis clos. Dimanche, plus de 10 000 pèlerins revenus d’Arabie saoudite ont été placés en quarantaine dans des foyers d’étudiants à Ankara et à Konya, alors que certains d’entre eux présentaient les symptômes de la maladie.
« L’islam n’autorise pas des pratiques qui mettraient la vie humaine en danger », a justifié Ali Erbas, le chef de la direction des affaires religieuses, lors d’une intervention télévisée, rappelant que les « compagnons du prophète » avaient été les premiers à se protéger des grandes catastrophes.
Les 80 000 mosquées restent ouvertes aux fidèles pour la prière individuelle mais la prière collective n’est plus autorisée, y compris celle du vendredi. Lundi soir, des muezzins ont annoncé le nouveau dispositif depuis les minarets, incitant les fidèles à prier à la maison.
La communauté juive de Turquie – environ 10 000 membres – a décidé pour sa part de fermer la plupart des synagogues à partir de mercredi.
Suppression de liaisons aériennes
Parmi les principales mesures annoncées lundi figure la suspension des liaisons aériennes avec six pays, dont l’Arabie saoudite et la Grande-Bretagne. Les liaisons aériennes avec quatorze pays, parmi lesquels neuf Etats de l’Union européenne, dont l’Allemagne et la France, avaient déjà été annulées précédemment.
Lors d’une conférence de presse, le ministre turc de la santé, Fahrettin Koca, a indiqué que 29 personnes avaient été testées positives au virus pour la seule journée de lundi, soit la plus forte augmentation des cas répertoriés. Ces nouveaux cas portent à 47 le nombre de personnes atteintes en Turquie, selon le bilan officiel.
Un bilan dont la véracité est parfois mise en doute sur les réseaux sociaux, au grand dam des autorités. Le premier cas de coronavirus a été confirmé la semaine dernière mais des voix critiques s’élèvent, assurant que le gouvernement a été lent à répondre à la menace de pandémie et que de nombreux autres cas pourraient ne pas avoir été détectés. Pour mettre un terme à ces critiques, plus de cent enquêtes judiciaires ont été ouvertes lundi pour « propagation de fausses informations ».
Turbulences
Selon un sondage réalisé dimanche par l’institut MAK Poll, 58 % des personnes interrogées estiment que le gouvernement fait ce qu’il faut. A Istanbul, des distributeurs de solutions hydroalcooliques ont été installés un peu partout et des brigades de nettoyage sont visibles dans les rues de cette ville de 16 millions d’habitants. Les wagons du métro, les autobus, les stations, les rues sont désinfectées chaque nuit à grand jet. Les fonctionnaires fréquemment en contact avec le public ont été équipés de gants et de masques.
La population se prépare à de nouvelles turbulences sur l’économie alors que la livre turque (TL), qui était jusqu’ici plutôt stable, a amorcé ces jours-ci une nouvelle tendance baissière par rapport à l’euro et au dollar. A Istanbul, les rayons de nombreux supermarchés et d’épiceries ont été vidés par les consommateurs, qui ont abondamment fait provision de pâtes, de papier toilette et d’eau de Cologne, de crainte de devoir bientôt être confinés chez eux.
Le gouvernement s’apprête à dévoiler cette semaine une série de mesures financières pour garantir l’accès aux liquidités à travers le pays et soutenir les entreprises en difficulté. Les responsables du secteur du tourisme, qui venait juste de retrouver des couleurs, craignent l’impact de la pandémie sur la fréquentation des sites historiques et des stations balnéaires.
L’urgence sanitaire a bousculé les plans du président Recep Tayyip Erdogan, qui prévoyait de recevoir mardi 17 mars à Istanbul la chancelière allemande, Angela Merkel, et le président français, Emmanuel Macron. La rencontre aura bien lieu mais par téléconférence. Les discussions porteront sur le problème des réfugiés en Turquie, lequel est devenu plus aigu depuis qu’Ankara leur a « ouvert les portes » de sa frontière terrestre avec la Grèce.
Des milliers de candidats au départ – en majorité des Afghans – sont toujours massés dans la zone tampon du poste frontière de Pazarkule (Kastaniès, côté grec) dans des conditions d’hygiène déplorables, ce qui pourrait poser un problème de santé publique si le virus venait à s’y répandre. Un journaliste étranger, qui s’y trouvait en reportage la semaine dernière, a annoncé sur son compte Twitter qu’il avait été testé positif au Covid-19 à son retour en Grande-Bretagne, son pays de résidence.
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