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Le Monde, le 08/02/2020
Marie Jégo (Istanbul, correspondante)
L’encerclement de trois postes militaires turcs par les forces loyalistes syriennes a entraîné l’envoi de renforts blindés vers la région d’Idlib.
Des véhicules blindés, des chars et des commandos turcs ont pénétré, vendredi 7 février, depuis la ville turque de Reyhanli vers la région d’Idlib, la dernière redoute de la rébellion syrienne, où se joue l’un des épisodes les plus dramatiques de la guerre en Syrie. Ces renforts ont été envoyés par Ankara, le parrain de la rébellion anti-Bachar, pour répondre à l’encerclement par les forces loyalistes syriennes de plusieurs de ses points d’observation dans la province.
Trois postes turcs sont encerclés. Le dernier a été assiégé jeudi quand les forces syriennes loyales à Bachar Al-Assad ont resserré leur étau sur la ville de Saraqeb, située à la jonction de deux autoroutes reliant les provinces d’Idlib, d’Alep et de Lattaquié.
Pour prendre le contrôle de ces axes routiers, Damas et ses alliés russe et iranien ont assiégé la ville, privant le poste turc local de ses lignes d’approvisionnement. En réaction, les renforts turcs qui ont passé la frontière vendredi ont été déployés à Taftanaz, à Binich et à Maarat Misrin, des localités situées au nord de Saraqeb où des combats ont fait rage vendredi. Le même scénario – encerclement, envoi de renforts – avait conduit, lundi, à des affrontements meurtriers entre soldats turcs et syriens, faisant huit morts côté turc et treize côté syrien.
Activités « terroristes »
Entre Damas et Ankara, la tension est à son comble. Présente depuis octobre 2017 à Idlib à la faveur d’accords passés avec l’Iran et la Russie, l’armée turque y dispose de douze postes d’observation que son commandant en chef, le président Recep Tayyip Erdogan, entend conserver.
A l’opposé, le président Bachar Al-Assad, qui brûle d’écraser la rébellion, aimerait voir les soldats turcs plier bagage – une issue que M. Erdogan cherche à éviter. Avant la prise de Saraqeb, il a sommé Damas de mettre fin au siège d’ici à la fin du mois de février, expliquant qu’en cas de refus, la Turquie « allait le briser elle-même ». Le ministère turc de la défense a promis vendredi des représailles en cas d’attaque contre ses soldats.
Il n’est pas certain que la direction turque ait les moyens de ses ambitions. La maîtrise du ciel syrien, dominé par l’aviation russe, lui échappe, tout comme sa relation avec le Kremlin. Le président Vladimir Poutine est resté sourd, ces derniers temps, aux discours belliqueux de son homologue turc. Les deux hommes se sont certes entretenus mardi par téléphone au sujet d’Idlib, mais la demande russe de voir l’armée turque reculer de ses positions est restée lettre morte.
Ankara réclame de la Russie qu’elle « maîtrise » les forces gouvernementales syriennes, une demande à laquelle Moscou a répondu en exprimant sa préoccupation face à l’augmentation des activités « terroristes » à Idlib. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, l’a souligné jeudi, rappelant que la Russie et la Turquie ont chacune « leurs propres préoccupations ». La concentration des groupes d’insurgés à Idlib et leur « activité continue » est le principal problème de Moscou, a-t-il insisté.
D’autre contentieux affectent la relation. Mercredi, le ministère russe des affaires étrangères a révélé après coup que quatre officiers russes des unités spéciales du FSB (les forces russes de sécurité) ont été tués le 1er février dans la province d’Alep, voisine d’Idlib. Leur véhicule a sauté sur une mine alors qu’ils revenaient d’une séance de pourparlers avec des militaires turcs et des loyalistes syriens. Le ministère a blâmé les « terroristes » pour cet acte hostile.
« Arrêter un drame »
L’armée turque ne participe plus pour sa part aux patrouilles qu’elle effectuait conjointement avec les militaires russes dans le nord-est de la Syrie, dans les territoires repris aux forces kurdes en octobre 2019. Ankara est ulcéré par la mort de huit soldats turcs, tués le 1er février à Idlib dans un bombardement d’artillerie des forces loyalistes syriennes.
Pour tenter de recoller les morceaux, une délégation russe était attendue samedi en Turquie. Une rencontre entre les deux leaders aura lieu « si nécessaire », a précisé Mevlüt Çavusoglu, le ministre turc des affaires étrangères. « Nous avons exprimé notre détermination à la Russie. Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour arrêter un drame, une catastrophe humanitaire », a-t-il déclaré. La Turquie, qui héberge 3,6 millions de réfugiés syriens, redoute un nouvel afflux de déplacés.
Ces deux derniers mois, des dizaines de villes et villages de la province d’Idlib, contrôlés par les rebelles, ont été vidés au fur et à mesure de l’avancée des forces loyalistes syriennes, épaulées par l’aviation russe et par des milices iraniennes au sol.
Pour échapper au tapis de bombes, 586 000 personnes ont fui, selon un bilan fourni jeudi par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), dont 300 000 enfants. Un exode est en cours vers le nord-ouest de la province, le long de la frontière turque, où près de 1 million de personnes vivent dans des bâtiments abandonnés ou sous des abris de fortune, tandis que l’aide humanitaire se fait rare et que l’avancée du régime de Damas menace.
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