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Entretien Yusuf Işık par Sarah Belhadi, à Bodrum
La Turquie qui assure la présidence du G20, le groupe des 20 économies les plus puissantes de la planète, s’est engagée à réduire les inégalités et s’ouvrir aux pays en développement. Si le pays occupe la 17e puissance économique mondiale, sa croissance accuse un ralentissement depuis 2012. La Turquie qui assure la présidence du G20, le groupe des 20 économies les plus puissantes de la planète, s’est engagée à réduire les inégalités et s’ouvrir aux pays en développement. Si le pays occupe la 17e puissance économique mondiale, sa croissance accuse un ralentissement depuis 2012. (Crédits : Murad Sezer)
Yusuf Işık, économiste turc, fait partie des invités du T20, un think tank international qui a réuni chercheurs, économistes et spécialistes dans le cadre des réunions préparatoires au G20 à Izmir et Bodrum du 13 au 15 juin. Alors que la Turquie, 17e puissance économique mondiale, accueillera le G20 en novembre à Antalya, la Tribune lui a demandé de faire un point sur la situation économique du pays.
La Tribune : La croissance mondiale est atone, est-ce la seule raison qui justifie le ralentissement économique en Turquie ?
Yusuf Işık: Non, le ralentissement mondial n’est pas la seule explication. Alors qu’on observe une légère reprise de la croissance dans l’Union européenne, les exportations de la Turquie sont au ralenti depuis le début de l’année, pénalisées par la baisse de la valeur de l’euro. Le taux de croissance des investissements de la Turquie est désormais proche de zéro. Pour autant, ce ralentissement a d’autres explications.
Lesquelles ?
En premier lieu, on peut citer un affaiblissement considérable de la qualité de la gouvernance. Des cas inquiétants de corruption sont à déplorer, mais cet affaiblissement comprend aussi la perte d’indépendance du système judiciaire, une centralisation excessive de l’administration, une érosion de compétences dans certaines structures de l’administration due à la politisation croissante de celle-ci, une diminution des pouvoirs de contrôle du Parlement sur l’administration, et, enfin, des révisions trop fréquentes de la législation sur les appels d’offre qui la rende plus vulnérable chaque fois.
Il faut aussi constater qu’une part excessive des investissements est accordée au secteur de la construction avec une augmentation de certaines actions spéculatives dans ce domaine, alors que la part relative à l’industrie est faible. On déplore également un taux de compétitivité à la traîne dans notre pays dû au retard dans le domaine du progrès technologique (dans l’industrie de pointe et les nouvelles technologies), et ce en dépit de l’augmentation des dépenses dans le domaine de la recherche.
La situation est-elle inquiétante ?
Bien que le potentiel de développement de l’économie turque soit fort, comme nous avons pu le constater jusqu’en 2007, la croissance de notre pays accuse un ralentissement ces trois dernières années (en dessous des 3%) pour descendre à 2,3 % au premier trimestre 2015. Si l’on tient compte de la croissance démographique de notre pays, de la nécessité de créer plus d’emplois, et d’intégrer l’Union européenne, ce chiffre est insuffisant pour la Turquie.
Pour la première fois depuis 2002, l’AKP, le parti conservateur-musulman de Recep Tayyip Erdogan, n’est pas parvenu à obtenir la majorité aux élections législatives. Pour de nombreux observateurs, la Turquie doit engager des réformes structurelles. Est-ce un avis que vous partagez ?
Il est clair que des réformes structurelles sont requises, et une meilleure gouvernance constitue l’une des priorités. A titre d’exemple, la rénovation du système judiciaire dont des changements ont restreint l’indépendance. Il faut aussi assurer l’indépendance des institutions de régulation et de contrôle, et l’efficacité du système d’impôt. Il faut également mettre en place une politique industrielle qui encourage les entrepreneurs à favoriser l’investissement dans les technologies de pointe. De nouvelles mesures structurelles en faveur de l’épargne doivent être mises en place. Enfin, et non des moindres, le système éducatif turc doit être revu. Avec des réformes structurelles, la Turquie pourrait atteindre une croissance de l’ordre de 6% de manière durable, à l’instar de la Corée du Sud.
Peut-on envisager que les priorités fixées par la présidence du G20 en Turquie pourraient être bouleversées en raison du changement de gouvernement ?
Non, je ne crois pas que cela soit à l’ordre du jour. D’ailleurs, dans les événements comme les sommets du G 20, la continuité prévaut.
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