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Le Monde, le 29/03/2019
Marie Jégo (Istanbul, correspondante)
Alors que des éléctions locales se dérouleront le 31 mars, une avocate raconte les difficultés des femmes turques à obtenir les mêmes droits que les hommes.
Les élections ? « Une histoire d’hommes », soupire Suna Soydas après avoir mis la dernière touche à sa prochaine plaidoirie. L’avocate, yeux verts rieurs, chevelure abondante relevée en chignon, tente pourtant de relever le défi aux municipales du 31 mars. Elle est l’unique femme à s’être lancée à la conquête de la « grande mairie » de Bursa, la quatrième ville de Turquie, briguée par six candidats, dont cinq hommes.
Cette mère de famille bardée de diplômes, la cinquantaine, porte les couleurs du parti Vatan, une formation marginale mais influente au sein de l’armée et des services. « Je veux ouvrir la voie aux femmes qui sont toujours à la traîne derrière les hommes », déclare-t-elle, consciente malgré tout que la parité n’est pas pour demain.
Lancé par Mustafa Kemal, dit Atatürk, en 1934 – date à laquelle les Turques reçurent le droit de vote –, le processus d’émancipation du « deuxième sexe » est loin d’avoir été achevé. « En Turquie, il y a une grande domination des hommes en général. Les femmes sont traitées en mineures, en politique surtout. Attachés à leurs prérogatives, les hommes font tout ce qu’ils peuvent pour les empêcher d’accéder à des responsabilités », explique l’avocate depuis son bureau où trône un portrait du fondateur de la République turque en 1923.
« Mustafa Kemal a défendu nos droits mais en dix-sept années de pouvoir, l’AKP [le parti islamo- conservateur au pouvoir] les a bien fait reculer. » Elle le constate chaque jour un peu plus : « La situation des femmes empire, surtout depuis que la religion est instrumentalisée. »
La violence, fléau numéro un
A Bursa, la municipalité AKP a essayé, par exemple, de mettre en service des compartiments « roses » dans le métro et des bus « roses », afin de séparer les femmes des hommes dans l’espace public. Mais la tentative a échoué. « Ces compartiments et ces bus n’ont jamais fonctionné, souligne la candidate. La municipalité s’est contentée de coller des flèches sur le quai du métro pour indiquer l’accès aux femmes mais personne n’y a fait attention et l’initiative s’est arrêtée net. »
« Celles qui travaillent ne sont pas toujours libres de gérer leurs revenus », Suna Soydas, avocate
En Turquie, malgré leurs acquis fondamentaux (droits à l’éducation, au divorce, à la contraception, à l’avortement), les femmes restent sous-représentées sur le marché du travail (32 % de femmes actives contre 76 % pour les hommes), minoritaires au Parlement (17 %), invisibles en politique.
En trente ans de carrière, Suna a reçu beaucoup de femmes en détresse dans son bureau. Elle connaît bien leurs problèmes. La violence, dit-elle, est le fléau numéro un. Le plus souvent physique, elle peut être aussi bien « morale, verbale et même économique ».
L’indépendance passe par la formation, les études, un meilleur accès au monde du travail. Mais, là encore, « celles qui travaillent ne sont pas toujours libres de gérer leurs revenus ». Leurs salaires peuvent être captés par le père ou le mari. « Je connais des couples où la femme travaille et possède une carte de crédit mais c’est le mari qui l’a en poche. »
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