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Courrier International, le 01/04/2019
L’AKP du président Erdogan avait fait de sa victoire aux municipales du 31 mars rien de moins qu’une “question de survie” pour le pays. Mais, après avoir perdu les principales villes, le désaveu est cinglant.
“Le pouvoir ébranlé”, titre un éditorialiste du quotidien d’opposition kémaliste Cumhuriyet au lendemain des élections municipales du 31 mars, où l’AKP, le parti islamo-nationaliste du président Recep Tayyip Erdogan, a essuyé un revers électoral majeur. “Le président a tenté de peser de tout son poids dans la balance, il a multiplié les meetings, et la quasi-totalité des médias, acquis au pouvoir, ont tenté de manipuler les électeurs. Et pourtant, l’AKP a perdu des voix et il est désormais évident qu’il ne peut plus gagner d’élections sans son allié du MHP [extrême droite]”, écrit l’éditorialiste Orhan Bursali.
L’alliance menée par l’AKP est parvenue à remporter la majorité des voix et des municipalités du pays mais a perdu les principales villes, dont la capitale, Ankara. À Istanbul, où les résultats tardent encore à être validés par le Haut Conseil des élections, le parti de l’opposition kémaliste, laïque et social-démocrate du CHP semble être gagnant d’une courte tête, avec une vingtaine de milliers de voix sur plus de 4 millions d’électeurs.
L’AKP avait fait de sa victoire aux municipales rien de moins qu’une “question de survie” pour le pays, prétendument assiégé par ses ennemis de l’intérieur et de l’extérieur. “Le tout avec une différence de moyens ahurissante, rappelle un éditorialiste du quotidien en ligne d’opposition T24. Le pouvoir s’est ouvert un boulevard pour asséner sa propagande tout en cornérisant l’opposition aussi bien sur les questions matérielles (économiques et politiques) que sur le plan idéologique (en l’accusant de soutenir le terrorisme).”
Cette stratégie de la tension a pesé sur le cours des élections. Ainsi le quotidien Evrensel titrait lundi matin : “Meurtre pour un vote”, en référence aux événements survenus dans la ville de Pütürge, où un assesseur et un observateur du parti d’opposition islamiste Saadet ont été tués par arme à feu par les neveux du candidat de l’AKP, à la suite d’un différend sur le règlement électoral.
En revanche, il n’aura pas permis de convaincre une population que la crise économique et la présence massive de réfugiés syriens sur son sol inquiètent de plus en plus. Reconnaissant à demi-mot la défaite dans son discours dimanche soir au balcon du siège du parti AKP, à Ankara, Erdogan a adopté un ton contrit qu’on ne lui connaissait plus guère, affirmant :
« Si nous avons fait des erreurs, alors il est de notre devoir d’y remédier. Pas question de rejeter la faute sur le peuple ou la nation. […] Dès demain matin, nous nous mettrons au travail afin de comprendre là où nous avons failli et comment compenser cela.”
“Quel que soit le vainqueur de ces élections, la politique est sortie perdante de cette campagne dominée par la colère et la division et qui a produit une nausée chez les électeurs”, renchérit l’éditorialiste phare du quotidien islamiste Yeni Akit, Abdurrahman Dilipak, qui n’hésite pas à critiquer la stratégie de l’AKP : “Plutôt que de nous lancer dans la polémique, il faut nous demander où nous avons échoué.” Quant à la presse d’opposition, elle est encore moins tendre pour le leader turc. Pour Tayfun Atay, de T24 :
Un chef, aussi aimé et respecté fût-il, qui ne cesse d’appeler à la guerre par attrait du pouvoir finit toujours par se retrouver seul.”
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