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Le Monde, le 14/11/2019
Par Gilles Paris (Washington, correspondant)
Après plusieurs semaines tendues autour de l’offensive d’Ankara contre les alliés kurdes dans le nord-est syrien, le président américain a accueilli très chaleureusement son homologue turc, mercredi.
A l’en croire, Recep Tayyip Erdogan a joué les facteurs, mercredi 13 novembre, à l’occasion d’une visite à la Maison Blanche. Le président turc a en effet assuré au cours de la conférence de presse qui a clôturé ses entretiens avec Donald Trump qu’il avait rendu à son homologue la lettre que ce dernier lui avait adressée quelques semaines plus tôt pour le dissuader de lancer une offensive militaire dans le nord-est de la Syrie contre les alliés kurdes des Etats-Unis.
« Ne jouez pas au dur », « ne faites pas l’idiot », avait écrit le président des Etats-Unis dans un style assez peu diplomatique. M. Erdogan s’était montré inébranlable et Washington avait alors retiré une partie des forces spéciales présentes sur place dans le cadre de la lutte contre l’organisation Etat islamique, pour éviter qu’elles soient prises entre deux feux.
Le vice-président des Etats-Unis, Mike Pence, avait ensuite été dépêché à Ankara pour parvenir à une trêve. Il en était reparti après la conclusion d’un accord jugé très satisfaisant par les Turcs, qui considèrent comme des « terroristes » les Kurdes de Syrie. « Les négociations ont été très fructueuses et les Etats-Unis et la Turquie ont énormément accompli ce jour-là », s’est félicité le président américain.
Critique des pays européens
Un mois plus tard et en dépit de vives critiques du Congrès venant, une fois n’est pas coutume, des rangs républicains comme démocrates, Donald Trump n’a en apparence tenu aucune rigueur à son visiteur pour ce coup de force. Revenant sur l’accord conclu à Ankara, il a assuré que « les Etats-Unis et la Turquie ont énormément accompli ce jour-là ». « Je suis un grand fan du président », a-t-il affirmé. Le président des Etats-Unis a même joué les médiateurs en organisant une rencontre entre Recep Tayyip Erdogan et un groupe de cinq sénateurs républicains.
De même, il a tenu à minorer les tensions suscitées par la décision de la Turquie de se doter d’un système de défense aérienne russe, le S-400, dont le Pentagone juge qu’il est incompatible avec la fourniture à Ankara de l’avion de combat américain F-35. Cela « nous pose de très graves problèmes, et nous en parlons constamment. Nous en avons parlé aujourd’hui », s’est contenté d’assurer Donald Trump, très évasif.
Reprenant souvent les arguments de M. Erdogan pour justifier son offensive d’octobre, M. Trump a également abondé dans son sens pour critiquer les pays européens, accusés d’avoir abandonné la Turquie avec le fardeau constitué par plusieurs millions de réfugiés syriens.
De même, il a pris le parti du président turc à la suite des critiques formulées par le président français, Emmanuel Macron, qui a vivement critiqué l’unilatéralisme d’Ankara en Syrie. « Je pense que cela a beaucoup contrarié, a estimé Donald Trump à la presse, et je pense que beaucoup d’autres personnes ont aussi ressenti cela. »
Dénonciation du vote sur le génocide arménien
Recep Tayyip Erdogan s’est abstenu en retour de tout geste significatif. Il a dénoncé le vote par lequel la Chambre des représentants a reconnu, le 29 octobre, le génocide arménien, survenu au début du siècle dernier, espérant que le Sénat s’y oppose. Lors de la conférence de presse à la Maison Blanche, il a déclaré que ce vote risquait de « jeter une grande ombre » sur les relations bilatérales. Les historiens estiment qu’entre 1,2 et 1,5 million d’Arméniens de l’empire ottoman ont été tués en 1915, lors du premier génocide du XXe siècle, ce que les dirigeants turcs nient avec une grande constance.
Le président Erdogan a eu beau présenter, en avril 2014, ses condoléances aux Arméniens pour les souffrances endurées, il n’a de cesse de s’ériger contre le terme de « génocide », redevenu résolument tabou en Turquie. En octobre, la Fondation Hrant Dink, du nom du journaliste arménien assassiné à Istanbul en 2007, s’est vu interdire l’organisation d’une conférence historique sur le rôle des Arméniens en Anatolie.
Enfin, le numéro un turc s’est indigné une nouvelle fois de la présence sur le sol américain du prédicateur Fethullah Gülen, accusé d’avoir fomenté une tentative de coup d’Etat en 2016 en Turquie, en escomptant obtenir prochainement son extradition.
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