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Le Monde, le 27.07.2015
Par Allan Kaval (Diyarbakir, envoyé spécial)
Dans le centre de Diyarbakir, capitale officieuse du Kurdistan de Turquie. Emilien Urbano / MYOP POUR LE MONDE
Ils ne sont que quelques centaines de citoyens à s’être déplacés, samedi 25 juillet, pour assister à la conférence de presse organisée par les multiples émanations légales du mouvement kurde sur une petite place de Diyarbakir, capitale officieuse des Kurdes de Turquie. L’atmosphère est pesante dans la foule clairsemée, braquée par le canon à eau d’un véhicule antiémeute. « Nous arrivons à un tournant, le cessez-le-feu a été brisé, le gouvernement est entré en guerre. Une nouvelle période s’ouvre », déclare-t-on à la tribune. Mais la déclaration se termine sans prise de position claire, laissant entier l’état d’incertitude qui règne à Diyarbakir et dans toutes les régions kurdes de Turquie depuis vendredi.
En obtenant aux législatives du 7 juin un score de 13 % et 80 députés, le Parti démocratique des peuples, lié au PKK, avait entretenu les espoirs de paix. L’attentat de Suruç qui a visé le 20 juillet des militants proches de la mouvance kurde, suivi par l’assassinat revendiqué par le PKK de deux policiers dans la province de Sanliurfa, a depuis fait entrer les régions kurdes de Turquie dans un engrenage que la reprise récente de bombardements pourrait rendre irréversible.
Si les attaques ponctuelles contre les forces de sécurité turques se multiplient, le PKK et ses prolongements divers se sont pour l’instant abstenus d’une réaction de grande ampleur.  » La guerre est un piège dans lequel nous ne devons pas tomber. Nous n’en avons pas les moyens  » explique un cadre local du mouvement kurde,  » nous devons continuer le combat de manière légale et démocratique.  » Pour certains pourtant, les conditions ne sont plus réunies.
 » Je n’ai plus de patience  »
 » L’Etat turc a perdu toute légitimité  » déclare ainsi la députée HDP Sible Yigitalp, élue récemment à Diyarbakir. Öner Önem, coprésident de la branche locale du parti évoque quant à lui la possibilité d’une rupture définitive :  » Nous pouvons continuer à lutter par des voies politiques légales jusqu’à un certain point. Ensuite, nous serons forcés de déclarer notre propre autonomie comme l’ont fait les Kurdes de Syrie.  »
C’est précisément pour éviter un tel développement que les opérations militaires contre le PKK ont repris selon Mehmet Ihsan Aytekin, représentant de la branche locale du Parti de la justice et du développement du président turc Erdogan :  » Le processus de paix a donné l’occasion au PKK de se renforcer et de contester l’autorité de l’Etat. Dorénavant, il ne pourra plus s’y opposer.  »
Les implications de la crise actuelle, infiniment complexes, dépassent largement les frontières de la Turquie. En première ligne face à l’organisation Etat islamique (EI), notamment en Syrie, le PKK est frappé par Ankara au moment même où la Turquie, membre de l’OTAN, déclare entrer en guerre contre les djihadistes, et alors qu’une large partie du mouvement kurde considère que l’EI et Ankara ont partie liée.
Dans un café de Baglar, un quartier populaire de la ville largement acquis au PKK, Mazlum, la vingtaine tardive, se prépare au pire :  » Le partiessaye de contenir la colère des gens, mais personnellement je n’ai plus de patience. Je suis prêt à me battre et je n’ai pas peur de mourir.  » Tandis que des véhicules blindés de la police en patrouille passent régulièrement à proximité, il ajoute :  » Ici à Baglar, les armes se vendent de plus en plus cher sur le marché noir et nous n’attendons qu’un ordre pour les sortir. «Â
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