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Le Figaro Madame, le 18/05/2018
Par Océane Ciuni
Rencontre avec Deniz Gamze Ergüven
Les femmes sont en marche au Festival de Cannes et ailleurs. Qui de mieux que l’inspirante réalisatrice franco-turque Deniz Gamze Ergüven pour en discuter.
Deniz Gamze Ergüven tout de vert vêtue, se prépare dans la suite Chanel, numéro 550 du Majestic. À son arrivée, le temps semble comme suspendu, sa présence imposant une trêve salutaire dans la frénésie cannoise. Elle choisit des boucles d’oreilles, nous commençons la discussion. La réalisatrice du célèbre Mustang, quatre César, une nomination aux Oscars, n’abandonne jamais ses combats. Sa délicatesse n’a d’égal que sa pugnacité et nous sentons chez elle une pointe d’espièglerie devant l’idée qu’une révolution est en marche. Ses films, qui raisonnent comme des témoignages d’époque, de femme, d’être humain, s’inscrivent dans une actualité déroutante. Rencontre.
Lefigaro.fr/madame. – Quelle est la raison de votre présence à Cannes cette année ?
Deniz Gamze Ergüven. – À l’origine, j’ai reçu une invitation du Festival pour la soirée Kering et tous les événements autour des mouvements de femmes qui ont eu lieu cette année. C’est aussi le centre névralgique où se réunit tout le monde une fois par an. Mon milieu professionnel qui s’étire entre les États-Unis, la France et même ailleurs, se retrouve là .
Est-ce que vous avez été touchée par la montée des marches des 82 femmes ?
Il y a une espèce de lame de fond qui commence à se faire sentir depuis quelques années sur la place des femmes dans le cinéma. Je me souviens en 2011, quand il y avait quatre films de femmes, les propos qui étaient tenus étaient aberrants. Enfin, je trouve que l’on commence vaguement à réfléchir et se dire qu’il y a des écarts abyssaux entre la place des femmes et celle des hommes dans le cinéma. Les choses changent tout doucement. On sent aussi une espèce de grondement, c’est une veille de révolution. Il va se passer des choses.
Avez-vous toujours autant d’émotion lorsque vous venez à Cannes ?
J’ai une affection particulière pour le festival. C’est la première fois que je reviens depuis Mustang et je trouve cela touchant. J’ai un pincement au cœur quand je passe devant la Quinzaine et devant tous les endroits où j’ai été avec les actrices du film. Dans le même temps, je me sens complètement chez moi, c’est ce qui est étonnant.
Pouvez-vous nous parler de Kings, sorti en avril dernier ?
C’est encore une histoire de justice et de la place de certaines personnes dans notre société.
La figure maternelle dans le film est-elle inspirée de votre histoire ?
Pour ce qui est de la figure maternelle, à l’époque où j’écrivais Kings, c’était la bohème et j’attendais de tenir un peu sur mes pieds pour avoir des enfants. Je pense que j’en avais très envie. Les scènes ou Millie (Halle Berry), embrasse des pieds d’enfants, étaient nourries par des envies personnelles.
Que diriez-vous à la petite fille que vous étiez ?
C’est assez bizarre mais avoir été petite fille est l’une des meilleures choses du monde. Je ne sais pas si c’est identique pour les garçons, mais il y a un côté magique de l’imaginaire, du jeu, de la découverte de tout, du monde, du corps. C’était une période assez géniale.
Votre dernière première fois ?
J’ai une vie qui se déroule dans un circuit assez fermé entre plusieurs pays qui sont tout le temps les mêmes. Donc je dirai mon voyage au Japon, ma dernière première découverte.
En vidéo, 19 réalisatrices contre le sexisme, le témoignage de Deniz Gamze Ergüven
En association avec Kering et leur programme «Women in Motion», Madame Figaro soutient le combat des femmes cinéastes contre les inégalités.
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