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Le Télégramme, le 26/11/2018
Christine Le Moing
Le tribunal de Lorient s’est penché, ce lundi, sur des malversations commises par les trois membres d’une famille d’origine turque, dans le cadre de l’activité de leurs entreprises de maçonnerie. Absence de comptabilité, virements vers la Turquie, travail dissimulé et horaires de travail minorés leur étaient reprochés.
« Un tiers de l’argent qui arrivait sur les comptes de la société repartait sur ceux de votre belle-mère », résume la présidente. Des propos adressés à la gérante de droit d’une entreprise de maçonnerie, jugée ce lundi, devant le tribunal de Lorient. À ses côtés, son époux. Officiellement, il en était le chef de chantier mais, aux yeux du vice-procureur, c’est bien lui qui, en réalité, la dirigeait. Il s’appuyait notamment sur le fait qu’il était l’interlocuteur privilégié de la comptable, de l’Urssaf…
À la barre, la gérante de droit de la société CPA de Lanester ne s’exprime pas en français. Son interprète précise que c’est elle qui avait été à l’initiative de l’entreprise, en février 2015. « C’était pour faire vivre mes enfants car mon mari était souvent absent », dit-elle. Incapable d’en assumer les tâches administratives, elle explique, « c’est ma fille, vu qu’elle parlait français qui faisait les démarches… »
Le mari interdit de gérer
Une gestion de droit qu’elle avait endossée car son mari ne pouvait pas officiellement la diriger, ayant déjà été condamné à une interdiction de gestion en 2013, à la suite de la liquidation judiciaire d’une précédente société.
Le 1er septembre 2017, c’est au tour de la société CPA de l’être. Quand, au mois de novembre qui suit, le mandataire judiciaire veut procéder aux opérations de liquidation, il constate non seulement qu’aucune comptabilité n’a été tenue mais surtout que de très nombreux virements des deux comptes de la société étaient effectués vers la Turquie.
L’enquête révélera qu’au total, entre janvier 2016 et juillet 2017, pas moins de 191 700 € ont quitté ses caisses pour se retrouver sur le compte ouvert en Turquie, au nom de la mère du mari. Dans le même temps, elle affichait un chiffre d’affaires de 594 000 €. Aucune déclaration fiscale n’avait été faite non plus sur l’exercice 2016, pas plus que les déclarations trimestrielles à l’Urssaf, à partir de fin 2017.
« Des pirates modernes… »
À la barre, la gérante de droit, une Lorientaise de 38 ans et son mari, âgé de 40 ans, se disent « désolés » de qu’ils ont fait. En prenant conscience, ils demandent « à être interdits à vie de diriger une entreprise ».
Même propos dans la bouche du frère du quadragénaire. En juin 2017, aussitôt libéré d’une interdiction de gérer prononcée à la suite d’une précédente liquidation judiciaire, il avait monté sa petite entreprise individuelle de maçonnerie, AS56. Comme son aîné, il travaillait en sous-traitance pour une société du bâtiment et avait embauché son frère. Lors de deux contrôles de l’Urssaf, il avait été constaté que ses ouvriers n’étaient pas déclarés ou, s’ils l’étaient, avec des heures de travail minorées. L’Urssaf a estimé à 82 759 € les cotisations éludées, outre 31 000 € de pénalités.
Lui aussi brassait beaucoup d’argent puisque, « en l’espace de quatre mois, il a sorti de l’entreprise environ 80 000 € en numéraires pour payer ses salariés, le restaurant à ses enfants, aider sa famille… », cite le vice-procureur.
Dans les deux cas, il estime que les prévenus sont « des forbans, des pirates modernes » pour qui « la liquidation judiciaire, ce n’est rien : ça permet d’effacer les dettes et on recommence ! ».
Le couple Gulten Cakici et Nihat Arslan, ainsi que le frère de celui-ci, Nihat Arslan, ont été condamnés tous les trois à deux ans de prison dont un an avec sursis, 15 000 € d’amende chacun, outre 4 200 € d’amendes supplémentaires pour le frère, et à une interdiction définitive de gérer. Le tribunal a ordonné la publication du jugement dans la presse. Le couple devra rembourser 191 700 € au mandataire judiciaire et le frère 13 183 € à Pro-Btp Ouest Atlantique.
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