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Les Echos, le 140/09/2017
BENJAMIN QUENELLE
L’armée biélorusse prend part aux exercices militaires conjoints avec la Russie, lancés sur le territoire biélorusse, aux portes de l’Alliance Atlantique. – AP/SIPA
Après avoir vendu ses systèmes de défense antiaérienne à Ankara, la Russie a lancé vastes exercices militaires aux portes de l’Europe. De quoi inquiéter l’Alliance atlantique.
Vente d’armes à la Turquie et vastes exercices militaires en Biélorussie : la Russie de Vladimir Poutine est sur tous les fronts en bordure de l’Europe. Du coup, à l’Otan comme au sein de l’Union européenne, de vieilles inquiétudes ressurgissent. D’autant plus que, parallèlement, Moscou multiplie aussi les manoeuvres politiques en Moldavie.
Rapprochement russo-turc
Annoncé depuis longtemps, le contrat de la Turquie pour acheter les systèmes de défense antiaérienne S400 russes vient d’être confirmé : Ankara assure avoir versé un premier acompte, Moscou affirme se préparer aux livraisons. Pour ces deux pays, c’est un moyen de mettre en scène leur rapprochement et d’oublier leur grave crise diplomatique, deux ans après que  la chasse turque a abattu un bombardier russe en mission dans le nord-ouest de la Syrie.
Ce contrat, dont le montant n’a pas été révélé, a vite suscité l’inquiétude des traditionnels alliés occidentaux de la Turquie au sein de l’Otan. A Washington, le ministère de la Défense a sèchement rappelé à Ankara que « généralement c’est plutôt une bonne idée pour des alliés d’acheter du matériel opérant ensemble »… Derrière l’ironie, se cachent de vives préoccupations politiques alors que la Turquie, membre clef de l’Otan, a des relations de plus en plus tendues avec les Etats-Unis et l’Europe. Malgré de lourds différends avec la Russie sur le dossier syrien, le président  Recep Tayyip Erdogan multiplie au contraire les rapprochements , politiques et économiques, avec le chef du Kremlin Vladimir Poutine.
Paris se montre modéré
Sur ce dossier, la France s’est montrée modérée. Alors que le ministre des Affaires étrangères  Jean-Yves Le Drian est à Ankara ces jeudi et vendredi, Paris a rappelé que la Turquie est libre de ses choix souverains pour ses équipements militaires et que l’Otan n’a pas à commenter son contrat pour les S400 russes.
La France, comme d’autres pays européens avec en tête l’Allemagne, la Pologne et les pays baltes, n’a par contre pas caché ses inquiétudes à la veille des vastes exercices militaires de la Russie dans ses régions ouest et en Biélorussie, aux portes donc de l’Europe. La ministre française de la Défense Florence Parly a dénoncé une « stratégie d’intimidation » de la part Moscou.
Il y a une ambition politique :
montrer à l’ouest que l’armée russe est prête et peut répondre.
« Zapad-2017 », ces exercices prévus du 14 au 20 septembre, sont a priori une routine pour vérifier, grandeur nature, les avancées du programme de modernisation de l’armée russe. Lancé par le Kremlin après la guerre en Géorgie en 2008, ce programme doit s’achever en 2020. « Ces exercices militaires sont réguliers. Mais, bien sûr, il y a une ambition politique : montrer à l’ouest que l’armée russe est prête et peut répondre », reconnaît à Moscou Andreï Kortounov, directeur du Russian Council, think tank international russe proche des autorités. « En temps normal, « Zapad-2017 » passerait presque inaperçu. Mais, sans vrai échange entre Russie et Otan, dans un climat de méfiance, chacun peut interpréter comme il veut ce que fait l’autre et l’accuser du scénario du pire. Le moindre incident pendant « Zapad-2017 » pourra être surinterprété par l’Otan. »
L’Otan ne voit pas de « menace imminente contre un allié »
« Nous allons surveiller ces activités de très près », a prévenu Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’Otan, assurant toutefois ne pas voir de « menace imminente contre un allié ». Le ministère russe annonce la mobilisation de 13.000 hommes. Un chiffre qu’il a intérêt à sous-évaluer. Berlin et les Etats baltes parlent de 100.000 hommes. Un chiffre qu’ils ont intérêt à exagérer. « Lors de similaires exercices l’an passé, dans le Sud, l’armée avait parlé aussi de 13.000 hommes. Mais, sitôt l’opération finie, le chef d’état-major avait reconnu qu’il y avait en fait eu 120.000 hommes », rappelle à Moscou Pavel Felgenhauer, expert militaire indépendant et renommé.
Le ministère avait alors temporisé en expliquant que, dans les faits, jamais plus de 12.500 hommes n’avaient été engagés en même temps. « Cette année, comme l’opération sera plus vaste encore, on peut s’attendre à 300.000 hommes », prévient Pavel Felgenhauer qui, neuf ans après la guerre en Géorgie, et trois ans après le début du conflit dans l’est de l’Ukraine, n’exclut pas un scénario catastrophe : « Ce déploiement de masse en Biélorussie pourrait finir… en intervention dans l’Ukraine voisine ».
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