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Le Monde avec AFP et Reuters, le 08.03.2016
A gauche, le premier ministre turc, Ahmet Davutoglu ; à droite, le président du Conseil européen, Donald Tusk, le 8 mars 2016. Geert Vanden Wijngaert / AP
L’Union européenne s’est donné un délai de dix jours pour finaliser un nouvel accord avec Ankara visant à stopper l’afflux de migrants vers l’Europe. Le sommet entre les dirigeants des Vingt-Huit et la Turquie, achevé dans la nuit du lundi 7 au mardi 8 mars à l’issue de discussions laborieuses, a donc abouti sur la promesse de nouvelles tractations, avec en point de mire un nouveau rendez-vous le 18 et 19 mars à Bruxelles.
Le gouvernement turc a créé la surprise en mettant sur la table une série de propositions − fortement suggérées par l’Allemagne et la Commission européenne −, mais aussi une liste d’exigences, face à des Européens en quête désespérée d’une solution à la crise qui touche actuellement le Vieux Continent.
Une aide accrue en échange d’un retour des migrants
En position de force, Ankara a fait monter les enchères, réclamant 3 milliards d’euros d’aide supplémentaire contre l’engagement d’accepter un retour massif des individus ayant rejoint l’UE depuis son territoire. Selon des sources concordantes, le pays serait même désormais prêt à accueillir les demandeurs d’asile syriens qui ont entrepris la périlleuse traversée de la mer Egée vers la Grèce.
Il s’agirait en effet de renvoyer massivement en Turquie des Syriens déjà présents dans les îles grecques, y compris certains qui y auraient déjà déposé une demande d’asile. Les retours se feraient sur une base non volontaire et seraient en partie opérés par Frontex et les autorités turques. Un engagement qui s’ajouterait à celui d’accélérer la mise en oeuvre d’un accord dit de « réadmission », qui prévoyait qu’elle reprenne à partir de juin les migrants « économiques » pour les expulser à son tour vers leurs pays d’origine.
En échange, l’Europe s’engagerait à reprendre et acheminer, selon une procédure contrôlée et copilotée par les Nations unies, les réfugiés syriens qui sont dans des camps en Turquie directement vers l’Europe. L’Union européenne devrait ainsi accueillir dans l’UE un réfugié venant de Turquie pour chaque personne reconduite par la Turquie, un principe baptisé « un Syrien pour un Syrien ».
L’objectif de ces mesures, défendues par l’Allemagne, est de lancer un message à tous les personnes désireuses de se rendre en Europe : les migrants économiques seront renvoyés, et les demandeurs d’asile ont tout intérêt à déposer leur requête en Turquie pour espérer un transfert sans danger vers l’UE.
Les différents points restant encore en suspens
Au terme du sommet de lundi, « de nombreux points » restent cependant à clarifier, a confié une source diplomatique française. Selon celle-ci, se pose notamment la question de la légalité du dispositif et sur sa faisabilité. « Pourquoi [les] renvoyer en Turquie, pour les reprendre ensuite ? », s’est ainsi interrogée une autre source diplomatique, assurant que plusieurs Etats se refusaient à « soutenir une proposition aussi floue ».
Jusqu’à présent, la Commission répétait à l’envi que les droits des migrants devaient être respectés, que les demandes d’asile devaient être traitées individuellement, etc. Elle avait d’ailleurs condamné l’instauration par l’Autriche, en février, d’un quota de demandeurs d’asile au motif qu’elle ne serait pas légale.
Le premier ministre hongrois Viktor Orban, déjà vent debout contre le plan de répartition dans l’UE de réfugiés arrivés en Grèce et en Italie, a clairement fait part de son opposition à tout accord impliquant des « réinstallations » massives depuis le territoire turc. Même son de cloche chez son homologue britannique, David Cameron. Londres ne participera à aucun système d’asile commun de l’Union, a-t-il averti lundi.
Il faut aussi examiner « le prix à payer », a souligné une source européenne. La Turquie, outre l’enveloppe supplémentaire de 3 milliards d’euros d’ici à 2018, espère par ailleurs obtenir un régime sans visas pour ses ressortissants. Il interviendrait d’ici à la fin juin, au lieu du mois d’octobre 2016, comme initialement fixé par le « plan d’action » signé par les Européens et Ankara en novembre 2015. Un plan qui visait, déjà, à réduire les flux de migrants et réfugiés arrivant dans l’Union mais resté jusqu’ici lettre morte.
L’avenir de la route migratoire des Balkans, empruntée l’an dernier par plus de 850 000 individus, n’a pas non plus été scellé. La déclaration finale du sommet devait mentionner que celle-ci « est désormais fermée », mais certains pays comme l’Allemagne ont fait part de leurs fortes réserves.
« Il ne peut s’agir de fermer quoi que ce soit », a lancé la chancelière Angela Merkel. Berlin craint en effet de donner le sentiment d’entériner les décisions unilatérales de certains pays situés sur cette dernière, comme l’Autriche, qui ont instauré des quotas de demandes d’asile et de « transit » de migrants, isolant ainsi la Grèce.
De manière plus consensuelle, les dirigeants européens doivent s’engager à débloquer rapidement une aide humanitaire inédite de 700 millions d’euros sur trois ans pour les pays en première ligne dans cette crise, principalement la Grèce.
Ils ont également soutenu le cap fixé par l’exécutif européen, qui plaide pour un « retour à la normale » de la libre circulation au sein de l’espace Schengen « d’ici la fin de l’année », avec la disparition des contrôles aux frontières intérieures réintroduits par certains pays face à l’afflux de migrants.
« Un bon accord qui va changer la donne »
« Il s’agit d’une « percée », s’est félicité Martin Selmayr, le directeur de cabinet du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, sur le réseau social Twitter au terme du sommet de lundi.
Le chef de l’Etat français François Hollande a salué quant à lui « un acte très important [de la Turquie] », faisant allusion à la décision d’Ankara de réadmettre les réfugiés et les migrants qui ont quitté de facon irrégulière la Turquie vers la Grèce. Pour la chancelière Angela Markel, cette décision peut constituer une avancée majeure dans la résolution de la crise.
« C’est un bon accord, qui va changer la donne », s’est réjoui de son côté le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. Selon ce dernier, il devrait « briser le “business model” des passeurs », sauver des vies et « soulager une partie de la pression sur [Athènes] », au bord de la crise humanitaire.
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