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Courrier International, le 09/11/2020
Berat Albayrak, homme clé du régime Erdogan, a annoncé son départ du gouvernement turc. Cette démission survient au lendemain du limogeage du directeur de la banque centrale par un président qui tente ainsi d’enrayer la chute de la monnaie nationale.
La crise économique en Turquie se double d’un début de crise politique. Alors que la livre turque a perdu près de 30 % de sa valeur en un an, le gouverneur de la banque centrale a été remplacé samedi 7 novembre via un décret présidentiel par le chef du budget de la présidence de la République, Naci Agbal, rapporte l’agence de presse officielle Anadolu. Et le ministre des Finances, qui n’est autre que le gendre du président Erdogan, a annoncé son départ du gouvernement dimanche 8 novembre, sans réaction officielle ce lundi.
Dès sa première déclaration, le nouveau gouverneur de la banque centrale a souligné que son “objectif principal” était de “garantir une stabilité des prix”, note le quotidien Sözcü. Car l’inflation, qui dépasse les 12 %, a de lourdes conséquences sur le pouvoir d’achat des citoyens turcs. L’ancien ministre des Finances d’Erdogan (en poste entre 2015 et 2018) a promis de mener une “politique monétaire transparente et responsable” alors que les investisseurs étrangers et les agences de notation s’inquiètent du manque d’indépendance de cette institution et du poids du président Erdogan dans les prises de décision.
Coup de théâtre
La prochaine réunion de politique monétaire de la banque centrale turque, prévue le 19 novembre, devrait décider d’une hausse des taux d’intérêt pour lutter contre l’inflation – à l’opposé de ce que le président Erdogan préconise depuis plusieurs années –, ce qui devrait rassurer les marchés financiers.
Cette nomination a été suivie dimanche d’un nouveau coup de théâtre, avec la démission par un simple post sur Instagram du très influent ministre des Finances et gendre d’Erdogan, Berat Albayrak. Ce personnage clé du pouvoir, vu par certains comme le successeur désigné du président Erdogan, invoque des raisons de santé sans convaincre grand monde : “Des rumeurs de remaniement du gouvernement couraient depuis quelque temps, le poste de conseiller présidentiel aurait été proposé à Albayrak, qui l’aurait refusé”, écrit le quotidien de gauche Birgün, qui souligne que “la nomination de Naci Agbal à la banque centrale se serait faite contre l’avis d’Albayrak, les deux hommes entretenant de très mauvaises relations”.
Silence officiel
Au lendemain de cette démission surprise, aucun responsable gouvernemental, pas plus que le président Erdogan, ne s’est encore exprimé sur le sujet. Et aucun des médias de la presse gouvernementale, y compris ceux dirigés par la famille d’Albayrak, ne partageait l’information, signe qu’une certaine confusion s’est emparée du pouvoir.
“Reste à voir si, après cette démission, le président Erdogan va se tourner vers une politique économique plus orthodoxe ou prendre à lui seul les rênes de l’économie et continuer de refuser d’augmenter les taux d’intérêt”, écrit un éditorialiste du média en ligne T24, qui poursuit :
Erdogan est un politicien pragmatique. S’il n’a pas d’autre choix, il pourrait consentir à une hausse des taux pour stabiliser les cours de la monnaie, remettre un peu l’économie d’aplomb, avant de convoquer des élections anticipées.”
Le changement à la tête de la banque centrale et la démission du “gendre”, comme le surnomment ses détracteurs, ont en tout cas reçu un premier accueil favorable des milieux économiques, souligne le journal en ligne Ahval. À l’ouverture des Bourses, lundi 9 novembre, la livre turque connaissait une remontée importante face à l’euro et au dollar.
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