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Le Parisien, le 18/03/2020
Par Stéphane Bianchi et Yves Leroy
S’il se plie à la décision des autorités de continuer à faire jouer les matchs de Süper Lig, Dieumerci Ndongala, international congolais, est, comme nombre d’autres footballeurs en Turquie, inquiet pour sa santé.
C’est, avec la Biélorussie, l’un des rares endroits où le football a encore le droit de cité. Ou plutôt de jouer. Comme si elle était plus forte que le virus, imperméable ou indifférente au coronavirus, la Süper Lig, championnat professionnel turc de football, n’a pas encore baissé le rideau. « On est quasiment les seuls et, croyez-moi, ici ça n’enchante personne, assure l’ailier congolais du KasımpaÅŸa, Dieumerci Ndongala. Dans la plupart des clubs, les joueurs n’ont plus le cÅ“ur à jouer. Tout le monde craint d’être exposé au virus, notamment avec les voyages à répétition. Personne n’a la tête au foot. Moi, en tout cas, je ne le vis pas bien, j’ai un peu peur. »
Bien que les autorités aient désormais imposé que les rencontres se jouent à huis clos jusqu’à fin avril, les joueurs chausseront de nouveau les crampons ce week-end afin d’assurer le spectacle pour lequel se passionne toute la population. Une conscience professionnelle qui n’interdit pas une certaine prudence.
« La vie était plus importante que le football »
« On essaye de se mettre à l’abri, de se désinfecter les mains, de ne pas être trop proches les uns des autres, explique Fodé Koïta, partenaire de Ndongala chez le 13e du championnat. On attend le signal de notre fédération ou de notre club. Aujourd’hui pour l’intérêt général, forcer les joueurs à jouer, tout en sachant que leur tête n’est pas forcément sur le terrain, c’est loin d’être sportif. On reste des humains, on a une conscience. Pour l’amour du football et le respect de tout le monde, la meilleure solution serait de s’asseoir autour d’une table et de prendre la décision de mettre la compétition en suspens. »
John Obi Mikel n’a pas eu cette patience. Face au manque de considération des autorités turques pour la santé de ses footballeurs, l’ex-milieu de Chelsea a décidé de rompre son contrat avec Trabzonspor lundi 16 mars, expliquant sur les réseaux que « la vie était plus importante que le football. » « Et on peut le comprendre », assure Ndongala en espérant que des décisions de suspendre le championnat seront prises durant les 15 jours de trêve internationale qui débuteront à la fin du week-end.
Car aujourd’hui la seule certitude, selon Ricardo Faty, c’est que l’inquiétude se situe surtout hors des frontières turques. « Je ne trouve pas que le pays ait sombré dans la psychose, glisse d’ailleurs le milieu d’Ankaragücü qui se plie lui aussi à la décision de continuer à jouer. Les gens continuent de sortir. Moi, ça m’inquiète, surtout quand je regarde les informations en France. Je parle souvent avec ma famille, je suis surtout inquiet pour les parents. A la moindre toux, au moindre éternuement, on pose des questions. Je demande plus de nouvelles de mes proches et je parle avec des amis du foot qui ont dû s’arrêter. Je discute souvent avec Kevin Gameiro, qui est dans un pays très touché (NDLR : il joue à Valence en Espagne). Il est coincé chez lui. Il s’est fait installer toutes sortes de machines pour s’entretenir, mais c’est clair que quand on t’enlève ta passion plusieurs semaines, ça peut vite devenir problématique. C’est un sentiment un peu ambivalent. On est content de jouer, mais on et un peu exposé, donc on suit les directives. »
Pas certain que tous le fassent encore longtemps sans rechigner. « Vu ce qu’il se passe à l’étranger, il vaudrait mieux anticiper plutôt que d’attendre que ce soit le chaos pour prendre des mesures », souffle un Dieumerci Ndongala qui est, en plus confronté, à l’éloignement avec sa famille et ses trois enfants restés en Belgique durant son année de prêt en Turquie. « Pour couronner le tout, la Turquie a suspendu tous les vols vers la Belgique, souffle-t-il. Même si le championnat s’arrêtait, je ne sais pas comment je ferais pour rentrer voir ma famille. En ce moment, ça fait beaucoup trop de questions sans réponses. »
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