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Daniel Vallot
RFI – 29/09/2014
La Turquie a confirmé, lundi 29 septembre, avoir l’intention de se rallier à la coalition anti-organisation Etat islamique emmenée par les Etats-Unis et un vote du Parlement turc aura lieu, sur cette question, jeudi 2 octobre. Jusque-là réticente à rejoindre cette coalition, Ankara a donc changé de ton à l’égard de l’organisation Etat islamique (OEI). Mais les autorités turques pourraient se contenter d’un ralliement formel, sans réellement participer aux efforts militaires engagés contre l’OEI.
C’est à son retour de l’Assemblée générale des Nations unies, samedi 27 septembre, que Recep Tayyip Erdogan, le président turc, a officialisé le changement de ton de son pays à l’égard de l’organisation Etat islamique (OEI). Accusé d’avoir longtemps fermé les yeux face aux agissements du groupe jihadiste, au nom de la lutte contre le régime de Bachar el-Assad, le président turc a reconnu la nécessité pour son pays de rejoindre la coalition emmenée par les Etats-Unis pour contrer la montée en puissance de l’organisation. « Nous ne pouvons rester en dehors de ça », déclarait ainsi le président turc, ouvrant la voie à un vote du Parlement, prévu jeudi prochain, qui devrait autoriser le ralliement de la Turquie à la coalition anti-OEI. Officiellement, c’est la libération de 46 ressortissants turcs retenus par l’OEI à Mossoul qui permet à la Turquie de s’engager directement dans le conflit. Mais la pression exercée par les Etats-Unis, et la prise de conscience qu’il était impossible de rester à l’écart de la coalition formée avec la plupart des grands pays sunnites de la région ont certainement dû jouer un rôle crucial dans la décision des autorités turques de renoncer à un positionnement qu’il était devenu impossible de défendre.
Déclarations d’intention
Au-delà de ces déclarations d’intention et du vote programmé du Parlement turc, on ne sait encore que peu de choses, au demeurant, sur les intentions réelles de la Turquie et sur l’étendue que prendra son implication dans la lutte contre l’organisation Etat islamique. La Turquie va sans doute réclamer l’établissement d’une zone tampon le long de la frontière, un projet qui lui tient particulièrement à cÅ“ur depuis le début de la guerre civile en Syrie, mais qui a peu de chances d’aboutir étant donné les difficultés juridiques et militaires qu’il pose. « Cette demande, c’est une manière pour la Turquie de gagner du temps, estime Bayram Balci, chercheur au CERI-Sciences Po, et de retarder le plus possible son véritable engagement contre l’organisation Etat islamique.» Pour de nombreux observateurs, Ankara n’a en réalité aucunement l’intention d’offrir un appui autre que logistique à la coalition anti-OEI. Une réticence qui s’explique d’abord par la crainte de voir les combattants kurdes de Syrie (proches du PKK turc) profiter des bombardements américains et arabes sur l’organisation Etat islamique. Et d’assister à l’émergence d’un pouvoir kurde transfrontalier renforcé militairement et surtout légitimé politiquement aux yeux des Etats-Unis et des pays européens. « Il y a indéniablement un changement de ton vis-à -vis du groupe Etat islamique, explique Bayram Balci, mais je ne suis pas sûr que les autorités turques aient l’intention d’aller au-delà de ces déclarations, et d’agir concrètement pour lutter contre l’OEI. »
Outre la proposition de zone tampon, qui n’a aucune chance d’aboutir à court terme, la contribution turque à la coalition anti-OEI pourrait donc se résumer, dans le meilleur des cas, à l’ouverture de bases aériennes, et de l’espace aérien turc aux avions de la coalition.
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