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Le Figaro, le 11/09/2020
Par Isabelle Lasserre
Emmanuel Macron tente de faire émerger un consensus avant le sommet européen du 24 septembre.
Faire émerger un consensus sur la relation entre l’UE et la Turquie avant le Conseil européen des 24 et 25 septembre, susciter un investissement «clair et décisif» dans la région, ce sont deux des objectifs du forum Med 7, le sommet des pays du sud de l’Union, présidé par Emmanuel Macron à Porticcio, en Corse. De la visite d’Angela Merkel au fort de Brégançon au voyage présidentiel à Bagdad, la Turquie est au centre de toutes les initiatives élyséennes de la rentrée. Dans le collimateur, les interventions en Libye et en Syrie, la déstabilisation de la Méditerranée orientale, les menaces verbales contre la France, le chantage aux migrants, l’achat d’un système de défense anti-missile russe S-400… Les actions de la Turquie constituent «un risque sécuritaire pour les voisins de la Libye et pour les pays européens», selon une source élyséenne. «Notre sentiment est qu’Erdogan poursuit l’escalade et notre message est qu’il faut que ça s’arrête.» Jeudi soir, dans son communiqué final, le Med7 s’est prononcé «pour des sanctions de l’UE contre la Turquie» si Ankara persiste à refuser le dialogue.
Entre une Alliance Atlantique focalisée sur la menace russe et une Europe divisée dans sa perception des menaces, le message français de fermeté vis-à -vis de la Turquie s’est longtemps cogné aux murs. En Europe, s’il était applaudi par la Grèce et par Chypre, le désaveu français d’Erdogan était critiqué par l’Allemagne, qui redoute une nouvelle crise des réfugiés et veut ménager son importante communauté d’origine turque. Le discours avait également du mal à prendre dans l’est de l’Europe et dans certains pays du Sud, sujets à d’autres sensibilités. À l’Otan, les avertissements français sur le comportement des Turcs étaient étouffés par la puissance des habitudes. Même si huit pays européens (sur trente membres de l’Otan) ont soutenu Paris au début de l’été dans l’incident de la frégate Courbet – une dynamique inhabituelle dans l’Alliance qui aurait nourri la réaction brutale des Turcs envers la France – les Alliés ne se sont pas privés de chuchoter, dans les couloirs, que l’Alliance avait désormais, en plus d’un problème turc, «un problème français». Il faut dire que le socle naturel de l’Alliance a toujours été la garantie de sécurité américaine, pas l’unité de l’Europe…
Ce temps de l’aveuglement est révolu. Les provocations turques dans cette zone de la Méditerranée où se testent les puissances, les alertes de la Grèce et les dérapages verbaux du président Erdogan, qui mène une lutte de plus en plus décomplexée contre l’Occident, ses valeurs et ses intérêts, ont fait pencher la balance du côté français.
Le président français reçoit ses homologues d’Italie, Espagne, Grèce, Portugal, Chypre et Malte ce jeudi 10 septembre en Corse pour un sommet des pays du sud de l’Union européenne.
Convergence franco-allemande
La «convergence» franco-allemande a été travaillée à Brégançon au mois d’août entre Angela Merkel et Emmanuel Macron. Les deux leaders européens se sont réparti les tâches. À l’Allemagne, plus à l’aise dans la négociation, une mission de «médiation». À la France, la démonstration de force, en soutien de la Grèce. L’Espagne et l’Italie se sont laissées convaincre. Josep Borrell, le ministre des Affaires étrangères de l’Union européenne, a lui aussi durci le ton et appelé Ankara à cesser «immédiatement» ses recherches de gisements gaziers en Méditerranée. «La France est davantage soutenue au sein de l’UE. Le logiciel a changé. Tout le monde est désormais d’accord pour prendre des sanctions», confirme un responsable français. Pour Paris, exhorter les partenaires à plus de fermeté n’est pas seulement une question de sécurité. «Si on veut être sérieux avec le concept de souveraineté européenne défendu par Emmanuel Macron, on se doit de répondre quand deux pays européens sont régulièrement menacés par les Turcs. Quand nos voisins comme la Turquie et la Russie testent nos limites et tentent de nous affaiblir et de nous diviser, on ne peut plus se contenter de répondre par un simple communiqué…», commente une source diplomatique.
Le changement est aussi perceptible à l’Otan, où le problème posé par la Turquie, un des piliers de l’Alliance, a longtemps été un tabou. «La Turquie s’est toujours présentée à l’Otan comme un rempart contre les Russes. Elle a vendu cette idée aux Américains et aux Britanniques et ça a marché», explique une diplomate. La prise de conscience des risques que fait peser la Turquie sur la cohésion de l’Alliance s’est faite progressivement, au fur et à mesure des défis lancés par Erdogan. Même le secrétaire général, Jens Stoltenberg, a brisé le silence. «Pendant un temps, les Français étaient considérés à l’Otan comme les hystériques anti-Turcs. Aujourd’hui, la politique de l’autruche, c’est fini. Les Turcs ont la part moins belle à l’Otan…», poursuit le diplomate. Le coup de téléphone inquiet passé par le premier ministre grec au cœur de l’été, les déclarations de fermeté de la ministre française de la Défense comme les attaques verbales de plus en plus violentes contre la France au sein de l’Otan ont aidé à la prise de conscience.
Alors que l’effacement des États-Unis encourage partout les pressions exercées par les puissances disruptives, Washington, aurait commencé à prendre la mesure du problème turc. «La Maison-Blanche s’interroge», affirme un diplomate. En novembre 2019, les propos d’Emmanuel Macron, en partie liés à la Turquie, sur la «mort cérébrale de l’Otan», avaient ébranlé les Alliés. Aujourd’hui, ce sont les Turcs qui occupent l’agenda de l’Alliance. Et la France n’est plus seule à s’opposer à la Turquie d’Erdogan.
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