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Le Point, le 20/07/2015
De notre correspondant à Istanbul, Quentin Raverdy
Une attaque a fait 30 morts et une centaine de blessés selon le dernier bilan du ministère de l’Intérieur dans la ville de Suruç au sud-est de la Turquie.AFP©RAUF MALTAS
Ce lundi midi, une attaque à la bombe a fait 30 morts et une centaine de blessés selon le dernier bilan du ministère de l’Intérieur dans la ville de Suruç, dans le sud-est de la Turquie. L’explosion a eu lieu devant le centre culturel Amara qui accueillait aujourd’hui plusieurs centaines de membres de l’Association des jeunesses socialistes (SGDF) venus de toute la Turquie pour prendre part à la reconstruction de la ville syrienne voisine de Kobané.
Si l’information n’a pas encore été confirmée, le site du Hurriyet Daily News (HDN) rapporte que l’attaque – non revendiquée – aurait été perpétrée par « une femme kamikaze de 18 ans de l’État islamique ». Simultanément, une autre attaque suicide a frappé le sud de Kobané, cité symbole de la lutte entre les djihadistes de l’EI et les combattants kurdes en Syrie. Aucun bilan n’a été communiqué.
Le centre culturel Amara de Suruç (ville à majorité kurde contrôlée par le parti du HDP) accueillait régulièrement « des journalistes et des volontaires qui travaillent avec les réfugiés de Kobané ». Ce lundi après-midi, les photos du drame faisaient le tour des réseaux sociaux. Un attentat sanglant qui pourrait bien être une contre-attaque de l’organisation terroriste qui a enchaîné, en juin, les défaites militaires face aux combattants kurdes dans les régions frontalières entre la Syrie la Turquie. Mais qui inquiète bien au-delà .
« On pourrait bientôt finir comme la Syrie »
«S’il s’agit de Daesh (nom arabe pour l’EI, NDLR), ça ne s’arrêtera pas à Suruç », témoigne Muhsin Kızılkaya, membre du parti au pouvoir, l’AKP, interrogé par le HDN. L’homme craint en effet de voir la menace s’étendre à tout le pays : « On pourrait bientôt finir comme la Syrie. » Une crainte en partie justifiée depuis la volte-face d’Ankara concernant sa position sur l’organisation État islamique au cours des dernières semaines. La police turque a en effet multiplié les coups de filet contre les membres de l’organisation présents sur le sol turc (environ 3 000 Turcs seraient en lien avec l’EI, selon un rapport des renseignements).
Le 10 juillet dernier, dans plusieurs provinces de Turquie, y compris à Istanbul, une vingtaine de personnes ont ainsi été placées en garde vue. Elles sont notamment soupçonnées de participer aux recrutements de nouveaux combattants djihadistes en provenance de l’Europe. Mi-juillet toujours, 45 ressortissants étrangers ont également été interpellés dans la ville de Gaziantep. Ces probables combattants, accompagnés de leurs familles, souhaitaient se rendre en Syrie pour rejoindre les rangs de l’État islamique.
Un changement de position qui n’est pas du goût des partisans du groupe terroriste qui n’ont pas manqué de le faire savoir, rappelle le correspondant de RFI et de la Libre Belgique à Istanbul, Jérôme Bastion, reprenant leurs déclarations publiées sur les sites internet proches de l’organisation – récemment bloqués par la justice turque : « Les Turcs ne doivent pas oublier que les musulmans (partisans de l’EI, NDLR), qui les ont jusque-là épargnés, répondront à ces obstacles et ces restrictions de liberté, et ouvriront une nouvelle page dans leurs relations avec l’État turc. »
Vives critiques
Une menace, à demi-mot, réitérée dimanche à l’occasion d’un rassemblement de quelques centaines de militants proche de l’EI dans le quartier stambouliote d’Ömerli. Là , durant la prière de l’Aïd el-Fitr, qui marque la fin du mois sacré du ramadan, Halis Bayancuk (membre influent de l’organisation sur le sol turc) a vivement critiqué la position du gouvernement turc. Et de menacer, rappelle Jérome Bastion, qu’après la conquête de la Syrie par l’EI, viendrait le tour « de la Turquie et d’Istanbul avec l’aide de Dieu ».
Jusqu’à ces dernières semaines, la Turquie avait la cible régulière de vives critiques pour son manque d’engagement clair contre l’organisation terroriste. En coulisses, Ankara est même accusée de soutenir indirectement (envoi d’armes, aides médicales, renseignement) les djihadistes qui combattent en Syrie les forces kurdes du PYD (proche du PKK turc), ennemis d’Ankara. Un gouvernement turc déstabilisé fin mai, après la publication par le quotidien turc Cumhuriyet de vidéos et de photos (datant de janvier 2014) attestant de livraisons d’armes et de munitions par Ankara à destination des rebelles islamistes syriens dont l’EI ferait partie. (5) Des critiques balayées par l’exécutif turc qui rappelle son engagement face à la menace terroriste, quelle qu’elle soit. Par la voix de son porte-parole, Tanju Bilgiç, le ministère des Affaires étrangères a ainsi rappelé avoir interdit l’entrée de son territoire à 15 000 ressortissants étrangers suspectés de vouloir gonfler les rangs des groupes djihadistes en Syrie et en Irak et déporté 1 500 combattants vers leurs pays d’origine.
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