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L’Obs, le 29/06/2016
Longtemps, la Turquie a joué un double-jeu sur la question de l’EI en Syrie. Aujourd’hui plus que jamais,cette politique lui revient comme un dangereux boomerang.
Après le triple attentat de l’aéroport Atatürk à Istanbul, qui a fait 41 morts et 239 blessés, des voix se sont élevées, notamment chez des responsables politiques français, contre la politique du président turc, Recep Tayyip Erdogan. « Le gouvernement Erdogan a une lourde responsabilité dans l’aggravation de la crise », a ainsi déclaré Jean-Christophe Lagarde, le président de l’UDI. Vrai ou faux ? Analyse de Jean-François Pérouse, directeur de l’Institut français d’études anatoliennes à Istanbul.
Le président turc a longtemps joué un double-jeu au sujet de l’Etat islamique. Quelle est aujourd’hui sa stratégie ?
– Il y a eu un moment où l’objectif principal du gouvernement turc en Syrie était de mettre un terme au régime de Bachar al-Assad. Le danger de l’Etat islamique était relativisé par rapport au régime de Damas, d’une part, et par rapport aux Kurdes de Syrie, dont l’ascension avait des effets sur le mouvement kurde de Turquie, d’autre part.
Ces deux obsessions ont conduit les autorités turques à minimiser le danger de l’EI. Les services de renseignement ont eu une certaine tolérance vis-à -vis des cellules terroristes sur le sol turque, pourtant parfaitement connues et dont on savait qu’elles avaient des accointances avec l’EI et qu’elles se rendaient régulièrement en Syrie. Il y a eu là , si ce n’est des négligences, du moins un manque de rigueur dans le suivi de tous ces milliers de sympathisants.
Depuis un an, les attentats se sont multipliés, à Diyarbakir, à Suruç, à Ankara, à Istanbul, à Ganziantep, contre les civils et contre les forces de police… Avec une responsabilité très claire de l’EI dans sa version turque. On sait que de très nombreux citoyens turcs sont impliqués dans le groupe djihadiste et qu’ils faisaient des allers-retours fréquent entre la Syrie et la Turquie. Il y a eu une prise de conscience du danger de l’EI et une volonté de répliquer.
La volte-face turque face à Daech
Ce laisser-faire a cessé depuis le début de l’année 2016 avec une implication claire de la Turquie dans la coalition : la base d’Incirlik à Adana a été utilisée pour des opérations de l’aviation de la coalition et les Turcs ont eux-mêmes mené des opérations contre les positions de l’EI après le pilonnage par ces derniers de la petite ville de Kilis à la frontière. La Turquie est alors complètement sortie de l’ambiguïté.
La pression des pays occidentaux a-t-elle également influencé ?
– Certainement. Il ne faut pas oublier que la Turquie est membre de l’Otan. Elle ne pouvait pas tenir une position trop différente de celle de l’organisation, dont elle est un pilier fondamental. Elle s’est ré-alignée sur ses alliés. Par ailleurs, la Turquie a été fragilisée par la tension des relations avec la Russie suite à l’avion militaire russe abattu par la Turquie. Ankara pouvait difficilement continuer à avoir une influence sur le terrain syrien en étant à la fois en opposition avec l’acteur russe qui prenait une position de plus en plus grande, et la coalition. Il a a fallu se repositionner plus clairement.
Peut-on dire que l’attentat à l’aéroport d’Istanbul est une des conséquences de cette tolérance au début de la crise en Syrie ?
– L’affirmation est un peu rapide. S’il y a eu des tolérances – en évitant de parler de « la Turquie » de façon trop générale et intemporelle -, elles concernaient les sympathisants EI citoyens turcs. Or l’attentat de l’aéroport semble être une opération « internationale » qui dépasse les réseaux de ces sympathisants.
Peut-on être sûr qu’aujourd’hui la Turquie ne joue plus ce double-jeu ?
– Du côté du gouvernement, toutes les ambiguïtés ont été levées. Mais il reste des segments dans l’appareil d’Etat, des acteurs discrets dans les forces de sécurité qui, même si c’est dangereux, continuent à dire qu’on peut continuer de jouer l’EI contre les Kurdes.
Cette dernière attaque va-t-elle ouvrir la voie à une politique turque plus offensive à l’égard de l’EI ?
– On peut le supposer. Ce serait la confirmation d’un infléchissement déjà initié. Mais la « prise de risque » est grande pour la Turquie. Elle a plus de 850 km de frontière terrestre commune avec la Syrie…
Propos recueillis par Sarah Diffalah
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