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Le Monde, le 04/03/2020
Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen)
Lors d’une réunion extraordinaire, les ministres européens de l’intérieur et de la migration ont tenté de ne pas froisser Ankara tout en soutenant Athènes.
D’une part, ne pas cabrer davantage la Turquie qui « n’est pas une ennemie », insistait, mercredi 4 mars, la commissaire aux affaires intérieures Ylva Johansson. D’autre part, soutenir clairement la Grèce, quitte à taire les critiques portées habituellement contre cet Etat membre pour sa gestion chaotique, depuis 2015, de la question migratoire.
Tel était le double objectif de la réunion extraordinaire des ministres européens de l’intérieur et de la migration, à Bruxelles, mercredi 4 mars, tandis que la diplomatie des Vingt-Sept tente à tout prix d’écarter le risque d’une nouvelle crise de grande ampleur.
Sur l’insistance de l’Allemagne, les ministres n’ont pas « condamné » l’ouverture des frontières aux migrants décidée par le président Recep Taayip Erdogan. C’était la formule retenue au départ. Elle a finalement été remplacée par le « ferme rejet » de « l’usage de la pression migratoire à des fins politiques ».
Discussions avec Recep Tayyip Erdogan
Mercredi, le président du Conseil, Charles Michel, et le haut représentant Josep Borrell étaient, eux, à Ankara pour une discussion, qualifiée de « franche », avec le président turc. Et vendredi, les ministres des affaires étrangères s’efforceront, à Zagreb, d’adopter une position face au risque de « confrontation internationale majeure » que décrit M. Borrell quand il évoque la Syrie.
M. Erdogan, lui, lie en tout cas clairement la question de la migration et celle de la guerre : appelant les pays de l’Union à assumer leur « part du fardeau » dans l’accueil des migrants et des réfugiés, il a redit, mercredi, à ses interlocuteurs européens qu’une solution à la crise migratoire passait par un soutien à son pays dans son combat contre les forces de Bachar Al-Assad en Syrie. M. Borrell a répondu en promettant seulement une aide d’urgence de 170 millions d’euros pour faire face à la situation humanitaire dramatique, née de l’offensive déclenchée, en décembre dernier, par le régime de Damas dans la région d’Idlib.
Bruxelles pourrait, par ailleurs, tenter d’aménager en partie l’accord sur la migration conclu en 2016 avec la Turquie et prévoir de nouvelles mesures d’aide. On relancerait aussi certaines promesses faites, à l’époque, dont une politique de visas plus libérale et « beaucoup d’autres choses qui étaient prévues et n’ont pas été réalisées », a indiqué M. Borrell.
Soutenir Athènes
Simultanément, à Bruxelles, l’enjeu était de témoigner à la Grèce la solidarité « claire et ferme » réclamée par les trois ministres qu’elle avait délégués au conseil des affaires intérieures. « Nous n’accusons pas la Turquie parce que nous sommes grecs, mais parce qu’Ankara a instrumentalisé de manière cynique des personnes en situation désespérée », soulignait, avant la réunion, Georgios Koumoutsakos, le ministre de la migration. Video à l’appui, les trois responsables entendaient démontrer que le régime turc avait planifié de longue date le transfert de milliers de migrants vers leur pays.
Leurs collègues, comme la Commission, ont soigneusement évité de se prononcer sur la légalité de la « suspension » du traitement des demandes d’asile décrétée par les autorités d’Athènes. « C’est absolument légal dès l’instant où des menaces pèsent sur la sécurité et la santé publiques », justifie Georgios Gerapetritis, ministre d’Etat, contredisant l’avis du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.
La question des réfugiés
Les ministres ont aussi acté le démenti formel apporté par leurs collègues grecs quant à l’usage de tirs à balles réelles contre des migrants. Et c’est sans rappeler qu’Athènes a bénéficié, depuis 2015, de 2,4 milliards d’euros pour gérer la migration, qu’ils ont approuvé le projet de la Commission d’accorder 700 millions supplémentaires pour améliorer la situation de cinq centres d’hébergement. La situation du camp de Moria, sur l’île de Lesbos, est le symbole dramatique des carences dans la gestion de la migration et, actuellement, 80 000 demandes d’asile sont en attente de traitement dans le pays. « Il est exact que l’on n’a pas, depuis 2015, assisté à suffisamment de progrès, dans le traitement des demandes d’asile notamment, mais le temps n’est pas à la polémique », a quand même glissé la commissaire Johansson.
Réplique de M. Gerapetritis : « Les montants dont nous bénéficions sont gérés de manière efficace et transparente. Ce qui se déroule aujourd’hui n’est d’ailleurs pas seulement une question d’argent, mais de solidarité. » Celle-ci se traduira encore par la mobilisation d’une centaine de gardes-frontières et de gardes-côtes de l’agence Fontex et de 160 fonctionnaires du Bureau d’asile (EASO) chargés d’accélérer l’examen des demandes. Les retours des déboutés devraient également être rendus plus faciles.
Cet épisode va-t-il accélérer, ou au contraire, ralentir un peu plus la problématique mise au point d’une politique d’asile cohérente, impliquant l’ensemble des Vingt-Sept ? « J’ose dire que ce sera notre dernière chance. L’Europe ne peut pas échouer deux fois sur un objectif aussi emblématique », a commenté Margaritis Schinas, vice-président de la Commission. Il lui faudra toutefois vaincre les réticences de nombreux pays membres, dont ceux de l’est, qui campent sur leur refus catégorique.
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