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Le Monde, le 31/10/2020
Marina Rafenberg(Athènes, correspondance) et Jean-François Chapelle (Istanbul, correspondance)
Les deux frères ennemis ont mis leurs différends de côté pour faire face aux dégâts du séisme de magnitude 7 qui a fait des dizaines de morts dans les deux pays.
Sur l’île grecque de Samos comme à Izmir, sur la côte turque, la nuit a été longue et rude après le séisme de magnitude 7 qui a fait au moins 37 morts vendredi 30 octobre, de part et d’autre de la mer Egée. Le tremblement de terre survenu vers 14 heures a provoqué un mini-tsunami sur les côtes grecques et turques, et a été ressenti jusqu’à Istanbul et Athènes.
« Nous avons eu très peur. Ma voiture a même été emportée par la montée des eaux sur le port… Nous préférons ne pas retourner dans notre maison qui a été endommagée, c’est trop risqué pour le moment ! », confie Manos Stefanakis, qui, avec sa famille, a dû passer la nuit de vendredi à samedi dehors sur un parking du port grec de Vathy. Les autorités locales ont recommandé aux habitants de se réunir dans des lieux dégagés et s’affairaient avec la protection civile pour pouvoir installer des tentes et lits de camps pour les sinistrés. Selon la municipalité de l’île, une centaine de bâtiments ont été abîmés, dont la façade de l’église de Karlovassi. Alors qu’ils rentraient de l’école, deux adolescents, de 15 et 17 ans, ont été tués vendredi à Vathy dans la chute du mur d’un édifice.
Selon le ministère de la santé grec, neuf personnes ont été blessées, dont une femme de 63 ans et une jeune fille de 14 ans qui ont été transportées à Athènes pour être hospitalisées. La protection civile, qui avait envoyé des SMS aux habitants de l’île pour les avertir du danger de se trouver à proximité d’édifices ou au bord de la mer, a déployé des secouristes et des ingénieurs civils qui doivent, dès samedi matin, évaluer l’étendue des dégâts. A Samos, comme sur les îles voisines de Chios, Lesbos ou Ikaria, qui ont aussi ressenti la secousse, tout le monde craint des répliques. Selon le sismologue Gerasimos Papadopoulos, « des répliques de magnitude 5,5 à 6 vont probablement survenir les jours prochains et cela représente un grand danger car les bâtiments qui ont déjà été endommagés peuvent s’effondrer même avec une secousse d’une moindre intensité ». Le premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis doit se rendre samedi après-midi à Samos.
Grande inquiétude en Turquie
L’inquiétude est plus grande encore en Turquie, où l’agence gouvernementale des situations de catastrophe (AFAD) donnait vendredi soir un bilan de 12 personnes mortes et de 419 blessés. A la tombée de la nuit, des secouristes équipés de lampes frontales et aidés de chiens renifleurs continuaient de fouiller les décombres de 17 immeubles effondrés. Le gouverneur d’Izmir, Yavuz Selim Kösger, a fait savoir vendredi que 70 personnes avaient été secourues de sous les décombres. Les habitants de Seferihisar, une des villes turques les plus proches de l’épicentre, devaient faire face à l’inondation de leurs maisons à la suite de la montée de la mer causée par le séisme. Le centre de gestion des situations de crise turc précisait par ailleurs vendredi que 97 répliques, dont 20 d’une magnitude supérieure à 4, avaient frappé la région après le premier séisme, laissant craindre des dégâts plus importants les jours prochains.
« Nous prions pour qu’il n’y ait pas plus de vies perdues en Turquie ou en Grèce et nous envoyons nos meilleurs vœux à tous ceux qui sont affectés des deux côtés du séisme. Cette tragédie nous rappelle une fois de plus à quel point nous sommes proches en dépit de nos différences sur le plan politique. Nous sommes prêts à aider la Grèce si elle en a besoin », a écrit sur Twitter Fahrettin Altun, le ministre de la communication turc. Depuis des mois, les relations entre Athènes et Ankara ne cessent de se détériorer. En mars, Ankara avait voulu ouvrir ses frontières occidentales avec la Grèce pour laisser des milliers de migrants se rendre en Europe. Surtout, le 10 août, Ankara avait déployé un navire d’exploration, l’Oruç-Reis, dans une zone économique exclusive (ZEE) riche en hydrocarbures, au large de l’île grecque de Kastellorizo.
Malgré les avertissements et les tentatives de médiation de l’Allemagne, la désescalade n’a jamais vraiment eu lieu. Vendredi, les deux frères ennemis ont pourtant mis leurs tensions de côté et se sont engagés à s’entraider. Nikos Dendias, le ministre des affaires étrangères grec, a proposé à son homologue turc, Mevlüt Çavusoglu, d’« envoyer immédiatement en Turquie des membres de son unité spécialisée dans la gestion des catastrophes ». Le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, et le président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui ne s’étaient pas entretenus depuis des mois, ont même communiqué. « Je viens d’appeler le président turc pour lui exprimer mes condoléances pour la perte tragique de vies. Dans ces moments, nos peuples ont besoin de faire front commun indépendamment de nos différences », a estimé sur Twitter M. Mitsotakis. Quelques minutes plus tard, M. Erdogan a répondu : « La Turquie est aussi toujours prête à aider la Grèce à guérir de ses blessures. Le fait que deux voisins se montrent solidaires dans des temps difficiles a plus de valeur que bien des choses dans la vie. »
En août 1999, lorsque le nord-ouest de la Turquie avait été frappé par un terrible séisme d’une magnitude de 7,4 faisant plus de 17 000 morts, le premier ministre grec Georges Papandréou avait proposé son aide à Ankara, un geste qui avait permis de reprendre des négociations entre les deux pays qui se déchirent depuis des années sur les questions de délimitations des zones économiques exclusives en mer Egée et sur les espaces aériens. Les experts avaient qualifié ce rapprochement de « diplomatie du séisme ». Vendredi, à Athènes, sur les plateaux télévisés, les analystes espéraient voir renaître un dialogue.
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